Stress oxydant : méfiez-vous de cet agresseur dont vous ignorez tout…

Lorsque vous appliquez une peinture protectrice sur une charpente métallique, c’est pour la protéger de la rouille car l’oxygène et ses dérivés risquent à terme de l’abîmer.

C’est exactement ce qui se passe dans notre organisme quand il est en bonne santé : nous respirons et nous vivons grâce à l’oxygène. Mais lorsqu’on respire des produits dérivés de l’oxygène, ils peuvent aussi se retourner contre nous si leur production n’est plus régulée par les antioxydants.

Ces dérivés de l’oxygène, c’est ce qu’on appelle les radicaux libres[1].

Il s’agit en fait d’un atome ou d’une molécule qui possède un électron « célibataire », ce qui le rend profondément instable. Le radical libre va donc tenter de se stabiliser au détriment d’une molécule voisine. À son tour, celle-ci se transforme en radical libre… et ainsi de suite. Le phénomène se propage en une véritable réaction en chaîne.

C’est le stress oxydant.

Le stress oxydant est tout sauf une forme nouvelle de stress. C’est un phénomène physique qui accélère notre vieillissement et contribue à l’apparition de nombreuses maladies. Il survient en raison des excès et des méfaits non régulés des radicaux libres.

On a mis longtemps avant de découvrir les méfaits de ces étranges particules.

Leur découverte remonte aux années 70.

À cette époque, la médecine découvre de nombreuses molécules et des médicaments capables de lutter contre les maladies infectieuses. Notamment contre des maladies dues à des bactéries, des parasites et des champignons, puis les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension artérielle, enfin certains cancers et les maladies neuropsychiatriques…

Pourtant, quelque chose clochait. En même temps qu’ils observaient journellement les bienfaits de ces avancées scientifiques, les médecins en découvraient les limites. Bon nombre de maladies dites chroniques, de dégénérescence, immunitaires ou encore auto-immunes, restaient hors de portée.

Pourquoi ? Tout simplement parce que ces recherches directement issues de l’ère Pasteur n’étaient pas conçues pour lutter contre ce phénomène complexe que représente le stress oxydant.

Ne vous laissez pas déborder !

Le stress oxydant est un phénomène physiologique lié à l’évolution de l’espèce. Il nous accompagne de notre naissance à notre mort. Normalement, il s’autorégule naturellement par le biais de notre production naturelle d’antioxydants.

Quand il est correctement régulé par notre organisme, c’est un phénomène absolument indispensable à notre santé et notre survie. L’oxydation fait partie intégrante de nos mécanismes de défense et d’élimination des agents pathogènes que représentent les bactéries et les virus.

Les antioxydants les plus connus sont directement apportés par l’alimentation : vitamines C et E, caroténoïdes, polyphénols du thé vert ou du cacao, glutathion, acides aminés soufrés comme la N-acétylcystéine.

Les antioxydants agissent comme des boucliers contre les excès des radicaux libres.

Nos enzymes antioxydantes qui régulent en permanence l’excès de radicaux libres ont besoin, pour être activées, de minéraux issus de l’alimentation comme le zinc, le cuivre, le manganèse pour la superoxyde dismutase, le fer pour la catalase, le sélénium pour la glutathion peroxydase.

Normalement, il ne devrait pas être nécessaire de contrôler son apport en antioxydants. Et encore moins de se supplémenter pour être en bonne santé !

En réalité, notre alimentation n’est pas toujours exempte de déficiences et de déséquilibres :

  • nous fumons ;
  • nous sommes trop, trop souvent, trop longtemps, stressés ;
  • nous nous agitons inutilement ;
  • ou pratiquons un sport de façon trop intensive ;
  • nous respirons un air pollué ;
  • et mangeons des aliments de mauvaise qualité souvent bourrés de pesticides…

Tout cela conduit au débordement naturel de nos défenses antioxydantes appelées encore « défenses antiradicalaires ».

On le sait aujourd’hui, ce « débordement » est au cœur de :

  • toutes les maladies chroniques dites de dégénérescence comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson ;
  • les maladies dites auto-immunes de la thyroïde (thyroïdites) ;
  • les arthrites chroniques ;
  • les maladies cardiovasculaires ;
  • la plupart des cancers ;
  • les maladies de l’œil et de la peau.

Le stress oxydant empêche notre guérison « autonome » au moyen de nos systèmes de défense dont la fièvre, la transpiration et l’élimination.

Le Pr Luc Montagnier ne cesse d’ailleurs d’affirmer ce lien entre l’importance du stress oxydant, les maladies chroniques et la difficulté à les traiter avec des médicaments ou des moyens simples et limités.

Toutes les structures cellulaires sont susceptibles d’être altérées et c’est de cette altération que surviendra tel ou tel problème, ainsi que l’accélération du vieillissement[2].

Réguler le stress oxydant, c’est facile (enfin, en principe…) !

Pour réduire les effets du stress oxydant, il faut limiter en quantité et durée les sources de radicaux libres.

L’exposition excessive aux rayonnements solaires par exemple. Bien que l’exposition régulière au soleil soit absolument nécessaire à la production par la peau de la vitamine D, l’excès dans le temps ou les « coups de soleil » sont à l’origine de graves cancers de la peau.

Le tabac, la pollution de l’air (ozone, particules fines, dioxyde d’azote…) et la pollution domestique (désodorisants, moquettes, encens, bougies parfumées, etc…), les pesticides, les additifs industriels, les aliments trop cuits, le pain ou les viandes noircies voire carbonisées, débordent nos défenses antiradicalaires… La mauvaise qualité de notre alimentation et le déficit en nutriments viennent achever le travail.

Et je ne parle pas là de la pollution électromagnétique par les ondes de nos téléphones portables et surtout de leurs antennes relais en 4G et bientôt en 5G, des ondes émises par nos box Wi-Fi ou par nos téléphones d’intérieur sans fil !

Loin de moi l’idée de vous angoisser. Comme la plupart de nos contemporains, je suis sûr que vous avez déjà votre dose d’angoisse…

Loin de moi aussi l’idée de revenir à un supposé « âge d’or » (ou « âge de pierre ») où notre environnement était totalement différent. Nous savons tous que c’est absolument impossible !

Mais la prise de conscience de l’impact de tout cela sur notre santé est indispensable. Le simple fait de le réaliser peut nous aider à adopter les bons réflexes simples et à portée de tous, comme :

  • protéger ses yeux avec de bonnes lunettes de soleil ;
  • protéger sa peau avec de bonnes crèmes solaires, sans additifs toxiques ;
  • limiter la consommation d’aliments industriels dont le prix, le goût et la conservation (par certains antioxydants) se font au dépend de leur qualité nutritionnelle et de nombreux additifs dont on ne connaît pas bien les dangers ;
  • préférer, pour les fruits, la plupart des légumes, les viandes, les poissons, les céréales… des aliments dont on connaît le mode de culture, d’élevage, de conservation, ce qui n’est pas obligatoirement synonyme de nourriture dite « bio » ;
  • augmenter, à chaque repas, les portions de fruits et légumes (de qualité et sans pesticides ni engrais chimiques) ;
  • s’intéresser aux modes de cuisson en essayant de ne jamais atteindre les 100 °C, de ne pas trop griller encore moins noircir le pain ou la viande ;
  • ne pas boire n’importe quelle eau contenant possiblement des éléments toxiques comme les nitrates (qui, oxydés, se transforment en nitrites, de puissants cancérogènes), des métaux toxiques ou des résidus de médicaments ;
  • se détendre, méditer et essayer d’aller respirer le plus souvent possible loin des villes et des sources de pollution.

En plus de ces simples mesures personnelles de protection, il y a des mesures de santé publique qui pourraient être prises d’urgence comme la protection et l’éloignement des écoles, des cultures traitées aux pesticides.

On sait que les jeunes enfants, en période de croissance, sont les plus vulnérables à ce type d’agressions. Cette vulnérabilité peut entraîner de graves troubles, à la puberté, du développement du système nerveux. L’autisme dont les courbes de fréquence (dans nos pays occidentaux) suivent étrangement les courbes de la pollution, fait probablement partie de ces troubles.

Avez-vous un bouclier efficace contre les radicaux libres ?

Avant toute chose, il faut s’interroger sur son mode de vie, son alimentation, sa façon de se protéger les yeux et la peau, sa façon de préparer et de cuisiner les aliments, sa façon de pratiquer un sport, ses périodes de récupération… Ce n’est pas le plus difficile !

Certains examens biologiques (bilans du stress oxydant) peuvent être proposés régulièrement tant en prévention qu’en accompagnement de traitements spécifiques.

Selon le Pr Luc Montagnier, il ne faudrait pas hésiter à les réaliser régulièrement à partir d’un certain âge et dans le cadre de l’amélioration et de la finalisation du traitement de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, les cancers, les infections chroniques et les maladies de dégénérescence du système nerveux.

Ces bilans sont difficiles à réaliser car, dans l’absolu, ils nécessitent de prélever et envoyer au laboratoire du sang congelé, afin de doser le mieux possible la vitamine C et le glutathion qui sont au centre des « défenses antioxydantes ».

Les bienfaits d’une supplémentation sur mesure

Une supplémentation mal menée (hors de tout besoin personnel ou en excès) sera inefficace et peut même se révéler dangereuse. Car tout excès inapproprié d’antioxydants peut devenir, lui-même, un oxydant.

C’est pourquoi il faut envisager une supplémentation sur mesure. C’est en tous cas mon avis et celui de nombreux autres praticiens, nutritionnistes et chercheurs.

Il y a des règles à respecter, notamment en cancérologie : on évite de supplémenter en cours de traitements chimiothérapiques au risque d’en affecter le résultat.

Par contre, les bilans biologiques permettent de déterminer vos besoins spécifiques, peuvent considérablement améliorer l’efficacité de certains traitements, en diminuer la toxicité, faciliter la récupération et accélérer la guérison.

Quelques mesures simples à la portée de tous !

Sans revenir aux mesures de protection de la peau, des yeux, des artères (notamment par une meilleure nutrition) et aux recommandations concernant le tabac, les excès d’alcool, nous pouvons tous :

  • apprendre à pratiquer régulièrement un exercice musculaire, à se reposer et récupérer correctement entre les périodes d’exercice et à s’échauffer systématiquement avant celui-ci. Certes un « coach » coûte cher, mais c’est la solution idéale (il existe maintenant de très bons programmes de « coaching » en accès libre sur YouTube). Cela permet d’adapter l’exercice à notre âge, notre condition physique, notre disponibilité et non le contraire ;
  • contrôler l’air que nous respirons chez nous. On insiste souvent sur le fait que cet air peut être beaucoup plus polluant que l’air extérieur : la présence de résines, de matériaux modernes de construction (comme les colles, les enduits, certaines peintures…), de produits ménagers et même de désodorisants (souvent présentés comme des dépolluants) est un des facteurs qui rend cet air domestique plus néfaste que l’air public ;
  • contrôler l’eau que nous buvons mais aussi celle que nous utilisons pour nous laver, préparer notre soupe, notre thé ou notre café. Même si, dans ce domaine, il n’existe pas de solution miracle, les « carafes filtrantes » représentent un plus par rapport à l’utilisation passive de l’eau du robinet ou celle des eaux embouteillées qui sont rarement dépourvues d’inconvénients ;
  • attention aux poisons de l’industrie cosmétique : ne pas se laver, se maquiller ou se parfumer avec des produits dont on ne connaît ni la composition ni la toxicité à terme par l’intermédiaire de l’absorption cutanée ;
  • se coucher à heures régulières et favoriser les conditions d’un meilleur sommeil : pas d’écrans le soir, pas de SMS avant de s’endormir, ni au milieu de la nuit. Aérons au maximum notre chambre (même en hiver), baissons la température du corps avant l’endormissement par une sortie extérieure ou une douche fraîche (aux environs de 25 °C), rechargeons notre téléphone portable loin du lit et mettons-le en « mode avion » ;
  • utilisez le programme qui coupe automatiquement l’émission de la box Wi-Fi au moment des heures de sommeil (celle des voisins reste incontrôlable mais souvent plus faible !) ;
  • porter, pour les femmes enceintes, des tabliers de protection (même si les études scientifiques ne permettent pas d’assurer leur efficacité) contre les ondes électromagnétiques. Certains pays les préconisent et… pour les hommes il commence à se vendre des sous-vêtements composés de fibres protectrices ;
  • éviter de se vêtir de certaines fibres synthétiques polluantes (souvent utilisées dans les vêtements de sport) à visée imperméabilisante, et de même, être très prudent avec l’utilisation des aérosols visant la même fonction ;
  • boire régulièrement, et en prenant son temps, un bon thé vert que l’on fera infuser correctement et que l’on peut, s’il est de bonne qualité, réinfuser deux ou trois fois.

Des antioxydants dans votre assiette

N’hésitez plus à introduire dans votre alimentation quotidienne des aliments qui lutteront contre les méfaits des radicaux libres. Essayez par exemple ceci :

  • un citron pressé tiède au réveil, avec une cuillerée de vinaigre de cidre pour vous détoxiquer ;
  • des aromates, poivre, curcuma, gingembre frais, persil dans vos soupes et salades. Le persil est riche en apigénine, un protecteur du système nerveux que l’on trouve aussi dans le thym, le romarin, la camomille, la plupart des aliments du « régime méditerranéen » et ceux contenant du bêtacarotène ;
  • des mélanges d’huiles de la meilleure qualité possible : huile d’olive pour les oméga-9, de lin ou de colza pour les oméga-3 ;
  • des aliments qui ne sont pas seulement « à la mode » mais surtout très bons pour votre organisme, comme le chou kale, les graines de chia (concentrées en oméga-3), les baies d’açaï, le teff (graminée sans gluten), les lentilles noires « beluga » (communément appelées le caviar de lentilles) pleines de fibres et d’antioxydants ;
  • ne négligeons pas non plus les aubergines, les épinards, les pissenlits, ni les fruits rouges, les noix, le raisin (frais ou sec), les pommes (toujours bio), les abricots (toujours bio, frais ou secs)…

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive.

Si on les cumule avec des habitudes alimentaires simples dont la principale consiste à privilégier les légumes verts antioxydants, on peut déjà prendre sa santé en main, prévenir la survenue d’un grand nombre de maladies, empêcher au mieux le passage à la chronicité des infections, ralentir les effets visibles et les risques du vieillissement et surtout protéger la santé et le devenir de nos jeunes enfants.

Hydratez-vous avec des produits de qualité, mangez moins, mangez mieux, réfléchissez à votre alimentation et à ces moyens simples d’augmenter votre qualité de vie.

Je vous l’assure : vous ne dépenserez pas plus, pire, vous réaliserez à terme, pour vous-même et la société, de grandes économies.

Bref, quand vous choisissez la composition d’un repas, faites-le non seulement en fonction de vos goûts mais également en fonction de ce que vous souhaitez apporter à votre santé.

Bon appétit et bon courage,

Dr Dominique Rueff


Lorsque vous appliquez une peinture protectrice sur une charpente métallique, c’est pour la protéger de la rouille car l’oxygène et ses dérivés risquent à terme de l’abîmer.C’est exactement ce qui se passe dans notre organisme quand il est en bonne santé : nous respirons et nous vivons grâce à l’oxygène. Mais lorsqu’on respire des produits dérivés de l’oxygène, ils peuvent aussi se retourner contre nous si leur production n’est plus régulée par les antioxydants.Ces dérivés de l’oxygène, c’est ce qu’on appelle les radicaux libres [1].Il s’agit en fait d’un atome ou d’une molécule qui possède un électron « célibataire », ce qui le rend profondément instable. Le radical libre va donc tenter de se stabiliser au détriment d’une molécule voisine. À son tour, celle-ci se transforme en radical libre… et ainsi de suite. Le phénomène se propage en une véritable réaction en chaîne.C’est le <u>stress oxydant</u>.Le stress oxydant est tout sauf une forme nouvelle de stress. C’est un phénomène physique qui accélère notre vieillissement et contribue à l’apparition de nombreuses maladies. Il survient en raison des excès et des méfaits non régulés des radicaux libres.On a mis longtemps avant de découvrir les méfaits de ces étranges particules.Leur découverte remonte aux années 70.À cette époque, la médecine découvre de nombreuses molécules et des médicaments capables de lutter contre les maladies infectieuses. Notamment contre des maladies dues à des bactéries, des parasites et des champignons, puis les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension artérielle, enfin certains cancers et les maladies neuropsychiatriques…Pourtant, quelque chose clochait. En même temps qu’ils observaient journellement les bienfaits de ces avancées scientifiques, les médecins en découvraient les limites. Bon nombre de maladies dites chroniques, de dégénérescence, immunitaires ou encore auto-immunes, restaient hors de portée.Pourquoi ? Tout simplement parce que ces recherches directement issues de l’ère Pasteur n’étaient pas conçues pour lutter contre ce phénomène complexe que représente le stress oxydant.Ne vous laissez pas déborder !Le stress oxydant est un phénomène physiologique lié à l’évolution de l’espèce. Il nous accompagne de notre naissance à notre mort. Normalement, il s’autorégule naturellement par le biais de notre production naturelle d’antioxydants.Quand il est correctement régulé par notre organisme, c’est un phénomène absolument indispensable à notre santé et notre survie. L’oxydation fait partie intégrante de nos mécanismes de défense et d’élimination des agents pathogènes que représentent les bactéries et les virus.Les antioxydants les plus connus sont directement apportés par l’alimentation : vitamines C et E, caroténoïdes, polyphénols du thé vert ou du cacao, glutathion, acides aminés soufrés comme la N-acétylcystéine.Les antioxydants agissent comme des boucliers contre les excès des radicaux libres.Nos enzymes antioxydantes qui régulent en permanence l’excès de radicaux libres ont besoin, pour être activées, de minéraux issus de l’alimentation comme le zinc, le cuivre, le manganèse pour la super oxyde dismutase, le fer pour la catalase, le sélénium pour la glutathion peroxydase.Normalement, il ne devrait pas être nécessaire de contrôler son apport en antioxydants. Et encore moins de se supplémenter pour être en bonne santé !En réalité, notre alimentation n’est pas toujours exempte de déficiences et de déséquilibres :<li>Nous fumons</li><li>Nous sommes trop, trop souvent, trop longtemps stressés</li><li>Nous nous agitons inutilement</li><li>Ou pratiquons un sport de façon trop intensive</li><li>Nous respirons un air pollué</li><li>Et mangeons des aliments de mauvaise qualité souvent bourrés de pesticides…</li>
Tout cela conduit au débordement naturel de nos défenses antioxydantes appelées encore « défenses antiradicalaires ».On le sait aujourd’hui, ce « débordement » est au cœur de :<li>Toutes les maladies chroniques dites de dégénérescence comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson</li><li>Les maladies dites auto-immunes de la thyroïde (thyroïdites)</li><li>Les arthrites chroniques</li><li>Les maladies cardiovasculaires</li><li>La plupart des cancers</li><li>Les maladies de l’œil et de la peau</li>
Le stress oxydant empêche notre guérison « autonome » au moyen de nos systèmes de défense dont la fièvre, la transpiration et l’élimination.Le Pr Luc Montagnier ne cesse d’ailleurs d’affirmer ce lien entre l’importance du stress oxydant, les maladies chroniques et la difficulté à les traiter avec des médicaments ou des moyens simples et limités.Toutes les structures cellulaires sont susceptibles d’être altérées et c’est de cette altération que surviendra tel ou tel problème, ainsi que l’accélération du vieillissement [2].Réguler le stress oxydant, c’est facile (enfin, en principe…) !Pour réduire les effets du stress oxydant, il faut limiter en quantité et durée les sources de radicaux libres.L’exposition excessive aux rayonnements solaires par exemple. Bien que l’exposition régulière au soleil soit absolument nécessaire à la production par la peau de la vitamine D, l’excès dans le temps ou les « coups de soleil » sont à l’origine de graves cancers de la peau.Le tabac, la pollution de l’air (ozone, particules fines, dioxyde d’azote…) et la pollution domestique (désodorisants, moquettes, encens, bougies parfumées, etc…), les pesticides, les additifs industriels, les aliments trop cuits, le pain ou les viandes noircies voire carbonisées, débordent nos défenses antiradicalaires… La mauvaise qualité de notre alimentation et le déficit en nutriments viennent achever le travail.Et je ne parle pas là de la pollution électromagnétique par les ondes de nos téléphones portables et surtout de leurs antennes relais en 4G et bientôt en 5G, des ondes émises par nos box wifi ou par nos téléphones d’intérieur sans fil !Loin de moi l’idée de vous angoisser. Comme la plupart de nos contemporains, je suis sûr que vous avez déjà votre dose d’angoisse…Loin de moi aussi l’idée de revenir à un supposé « âge d’or » (ou « âge de pierre ») où notre environnement était totalement différent. Nous savons tous que c’est absolument impossible !Mais la prise de conscience de l’impact de tout cela sur notre santé est indispensable. Le simple fait de le réaliser peut nous aider à adopter les bons réflexes simples et à portée de tous, comme :<li>Protéger ses yeux avec de bonnes lunettes de soleil</li><li>Protéger sa peau avec de bonnes crèmes solaires, sans additifs toxiques</li><li>Limiter la consommation d’aliments industriels dont le prix, le goût et la conservation (par certains antioxydants) se font au dépend de leur qualité nutritionnelle et de nombreux additifs dont on ne connaît pas bien les dangers.</li><li>Préférer, pour les fruits, la plupart des légumes, les viandes, les poissons, les céréales… des aliments dont on connaît le mode de culture, d’élevage, de conservation, ce qui n’est pas obligatoirement synonyme de nourriture dite « bio ».</li><li>Augmenter, à chaque repas, les portions de fruits et légumes (de qualité et sans pesticides ni engrais chimiques)</li><li>S’intéresser aux modes de cuisson en essayant de ne jamais atteindre les 100°C, de ne pas trop griller encore moins noircir le pain ou la viande</li><li>Ne pas boire n’importe quelle eau contenant possiblement des éléments toxiques comme les nitrates (qui, oxydés, se transforment en nitrites, de puissants cancérogènes), des métaux toxiques ou des résidus de médicaments.</li><li>Se détendre, méditer et essayer d’aller respirer le plus souvent possible loin des villes et des sources de pollution.</li>
En plus de ces simples mesures personnelles de protection, il y a des mesures de santé publique qui pourraient être prises d’urgence comme la protection et l’éloignement des écoles des cultures traitées aux pesticides.On sait que les jeunes enfants, en période de croissance, sont les plus vulnérables à ce type d’agressions. Cette vulnérabilité peut entraîner de graves troubles, à la puberté, du développement du système nerveux. L’autisme dont les courbes de fréquence (dans nos pays occidentaux) suivent étrangement les courbes de la pollution, fait probablement partie de ces troubles.Avez-vous un bouclier efficace contre les radicaux libres ?Avant toute chose, il faut s’interroger sur son mode de vie, son alimentation, sa façon de se protéger les yeux et la peau, sa façon de préparer et de cuisiner les aliments, sa façon de pratiquer un sport, ses périodes de récupération… Ce n’est pas le plus difficile !Certains examens biologiques (bilans du stress oxydant) peuvent être proposés régulièrement tant en prévention qu’en accompagnement de traitements spécifiques.Selon le Pr Luc Montagnier, il ne faudrait pas hésiter à les réaliser régulièrement à partir d’un certain âge et dans le cadre de l’amélioration et de la finalisation du traitement de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires, les cancers, les infections chroniques et les maladies de dégénérescence du système nerveux.Ces bilans sont difficiles à réaliser car, dans l’absolu, ils nécessitent de prélever et envoyer au laboratoire du sang congelé, afin de doser le mieux possible la vitamine C et le glutathion qui sont au centre des « défenses antioxydantes ».Les bienfaits d’une supplémentation sur mesureUne supplémentation mal menée (hors de tout besoin personnel ou en excès) sera inefficace et peut même se révéler dangereuse. Car tout excès inapproprié d’antioxydants peut devenir, lui-même, un oxydant.C’est pourquoi il faut envisager une supplémentation sur mesure. C’est en tous cas mon avis et celui de nombreux autres praticiens, nutritionnistes et chercheurs.Il y a des règles à respecter, notamment en cancérologie : on évite de supplémenter en cours de traitements chimiothérapiques au risque d’en affecter le résultat.Par contre, les bilans biologiques permettent de déterminer vos besoins spécifiques, peuvent considérablement améliorer l’efficacité de certains traitements, en diminuer la toxicité, faciliter la récupération et accélérer la guérison.Quelques mesures simples à la portée de tous !Sans revenir aux mesures de protection de la peau, des yeux, des artères (notamment par une meilleure nutrition) et aux recommandations concernant le tabac, les excès d’alcool, nous pouvons tous :<li>Apprendre à <u>pratiquer régulièrement un exercice</u> musculaire, à se reposer et récupérer correctement entre les périodes d’exercice et à s’échauffer systématiquement avant celui-ci. Certes un « coach » coûte cher, mais c’est la solution idéale (il existe maintenant de très bons programmes de « coaching » en accès libre sur Youtube). Cela permet d’adapter l’exercice à notre âge, notre condition physique, notre disponibilité et non le contraire.</li><li><u>Contrôler l’air que nous respirons</u> chez nous. On insiste souvent sur le fait que cet air peut être beaucoup plus polluant que l’air extérieur : la présence de résines, de matériaux modernes de construction (comme les colles, les enduits, certaines peintures..), de produits ménagers et même de désodorisants (souvent présentés comme des dépolluants) est un des facteurs qui rend cet air domestique plus néfaste que l’air public.</li><li><u>Contrôler l’eau que nous buvons</u> mais aussi celle que nous utilisons pour nous laver, préparer notre soupe, notre thé ou notre café. Même si, dans ce domaine, il n’existe pas de solution miracle, les « carafes filtrantes » représentent un plus par rapport à l’utilisation passive de l’eau du robinet ou celle des eaux embouteillées qui sont rarement dépourvues d’inconvénients.</li><li><u>Attention aux poisons de l’industrie cosmétique </u>: ne pas se laver, se maquiller ou se parfumer avec des produits dont on ne connaît ni la composition ni la toxicité à terme par l’intermédiaire de l’absorption cutanée.</li><li>Se coucher à heures régulières et favoriser les conditions d’<u>un meilleur sommeil </u>: pas d’écrans le soir, pas de SMS avant de s’endormir, quand ce n’est pas au milieu de la nuit. Aérons au maximum notre chambre (même en hiver), baissons la température du corps avant l’endormissement par une sortie extérieure ou une douche fraîche (aux environs de 25°), rechargeons notre téléphone portable loin du lit et mettons-le en « mode avion ».</li><li>Utiliser le programme qui coupe automatiquement l’émission de sa box wifi au moment des heures de sommeil (celle des voisins reste incontrôlable mais souvent plus faible !).</li><li>Conseiller des tabliers de protection (même si les études scientifiques ne permettent pas de conclure) pour les femmes enceintes contre les ondes électromagnétiques. Certains pays les préconisent et… pour les hommes il commence à se vendre des sous-vêtements composés de fibres protectrices.</li><li>Eviter de se vêtir de certaines fibres synthétiques polluantes (souvent utilisées dans les vêtements de sport) à visée imperméabilisante, et de même, être très prudent avec l’utilisation des aérosols visant la même fonction.</li><li>Boire régulièrement, et en prenant son temps, un bon thé vert que l’on fera infuser correctement et que l’on peut, s’il est de bonne qualité, réinfuser deux ou trois fois.</li>
Des antioxydants dans votre assietteN’hésitez plus à introduire dans votre alimentation quotidienne des aliments qui lutteront contre les méfaits des radicaux libres. Essayez par exemple ceci :<br />
Un citron pressé tiède au réveil, avec une cuillerée de vinaigre de cidre pour vous détoxiquer.<li>Des aromates, poivre, curcuma, gingembre frais, persil dans vos soupes et salades. Le persil est riche en apigénine, un protecteur du système nerveux que l’on trouve aussi dans le thym, le romarin, la camomille, la plupart des aliments du « régime méditerranéen » et ceux contenant du bêtacarotène.</li><li>Des mélanges d’huiles de la meilleure qualité possible : huile d’olive pour les oméga-9, de lin ou de colza pour les oméga-3.</li><li>Des aliments qui ne sont pas seulement « à la mode » mais surtout très bons pour votre organisme, comme le chou kale, les graines de chia (concentrées en oméga-3), les bais d’açaï, le teff (graminée sans gluten), les lentilles noires « beluga » (communément appelées le caviar de lentilles) pleines de fibres et d’antioxydants.</li><li>Ne négligeons pas non plus les aubergines, les épinards, les pissenlits, ni les fruits rouges, les noix, le raisin (frais ou sec), les pommes (toujours bio), les abricots (toujours bio, frais ou secs)…</li>
Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive.Si on les cumule avec des habitudes alimentaires simples dont la principale consiste à privilégier les légumes verts antioxydants, on peut déjà prendre sa santé en main, prévenir la survenue d’un grand nombre de maladies, empêcher aux mieux le passage à la chronicité des infections, ralentir les effets visibles et les risques du vieillissement et surtout protéger la santé et le devenir de nos jeunes enfants.Hydratez-vous avec des produits de qualité, mangez moins, mangez mieux, réfléchissez à votre alimentation et à ces moyens simples d’augmenter votre qualité de vie.Je vous l’assure : vous ne dépenserez pas plus, pire, vous réaliserez à terme, pour vous-même et la société, de grandes économies.Bref, quand vous choisissez la composition d’un repas, faites-le non seulement en fonction de vos goûts mais également en fonction de ce que vous souhaitez apporter à votre santé.Bon appétit et bon courageDr Dominique Rueff



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


30 réponses à “Stress oxydant : méfiez-vous de cet agresseur dont vous ignorez tout…”

  1. IOAN MACAI dit :

    Excellent!

  2. SOPHIE SOW dit :

    MERCI POUR TOUT

  3. Le Labousse dit :

    Un grand merci,pour tout ces conseils.

    Bien cordialement.

  4. Hocquart dit :

    Monsieur,

    Je vous remercie des envois de courrier que je Recois régulièrement,
    Mon épouse a le diabéte au stade 2, hyper tension, et cholestérol , suite à un énorme tresse en 2013/14 qui n’a pas été prie en considération par la médecine conventionnelle, elle a subit 9 opérations sur les jambes au niveau de ses artères , dont 2 pontages
    Par vos courriers nous avons prie connaissance et surtout conscience qui il y avait d’autres alternatives
    Depuis septembre, nous avons change notre nourriture, amener des Complements alimentaires, curcuma , goji gingembre, et des cuissons douces, très léger le soir, diminuer la viandes, supprimer les féculents sauf au matin le pain complet ( pas bio, dommage )
    Nous avons supprime avec l’accord du chirurgien et de son médecin les médicaments du cholestérol , l’objectif serait celui du diabéte, nous attendons les résultats « glique » sur 3 mois de régime.
    Le résultat est très probant ,car depuis 1 mois elle remarche sans douleur aux 2 mollets, suite supposer par le médicament supprime et une meilleure hygiène alimentaire.
    Puis l’hypertension , mais le chirurgien a peur pour la fluidité du sang et d’un « caillot » de sang
    Encore merci pour les connaissances données ,je suis compagnon cuisinier du tour de France , dans mon travail j’applique une autre approche de mon métier, d’autres cuissons, d’apport d’autres produits, et je me nourrit autrement.
    J’ai été très touché par le désavoeux du Docteur Joyeux, qui fut un client de mon restaurant le Magister à Nimes. Transmettez lui toute ma sympathie.
    Je continue de suivre l’ensemble des courrier que je Recois qui sont très riche de savoir, en tant que compagnon j’ai le devoir de transmettre mon savoir, car il ne m’appartient pas. Je vous renouvelle à tous les médecins, à votre equipe au sympathisant de votre mouvement, que je revendique, beaucoup de courage , de volonté contre les montagnes dressées par notre société , mais surtout beaucoup d’amour.
    MERCI
    Je vous prie de croire à fraternelles accolades compagnonniques, et mes sincères salutations.

    Martial Hocquart
    NB il y a eut un courrier de protection de la santé naturelle sur le scandale arthrose , il y a un soucis car je ne peux pas signer la pétition

  5. Sylvain dit :

    Message à tous

    Le DR Rueff est LE spécialiste du stress oxydatif.

    Je l’ai découvert en 1992 quand personne, sauf les spécialistes, n’était au courant des radicaux libres et des antioxydants, que l’Internet n’existait pas et que le grand public ne connaissait pas ces aspect de la biologie.

    J’ai découvert alors un libre de 1000 pages qui s’appelait Life Extension et dont le Dr Rueff avait écrit le prologue à l’édition française.

    On peut dont lui faire confiance plus qu’à n’importe qui.

    Sylvain (qui a 73 ans et fait 45/55, grâce entre autres au Dr Rueff)

  6. Mathon vincent dit :

    Merci Dominique c est toujours un grand plaisir de lire tes lettres
    À très bientôt à Cannes Vincent

  7. Jean Louis dit :

    Merci cher Docteur Rueff pour les précieux conseils que vous prodiguez. Ce serait bien si vous pouvez donner des exemples de produits avec le lien ou on peut se les procurer. Par exemple, j’ai suivi vos conseils pour la protéine (plant Fusion), le réglisse, lequel me permet entr’autres, de diminuer la dose d’oméprazole que je prend pour mon ulcère à l’estomac, et d’autres conseils formidables qu’on trouve dans new letter.
    Pour le thé vert, quelle marque ?, pour le complexe multivitamines quel produit et labo etc. Merci cher Docteur, et excusez moi d’insister, parce que vos conseils sont devenus une référence. Amicalement.

  8. Jean-Baptiste dit :

    Articles toujours bien intéressants, documentés et pondérés.
    Merci à vous

  9. Paul Bagnoud dit :

    M. le Dr. Rueff,
    J’adhère à 100 % à ces propos et raisonne en ces termes depuis quelques temps. En effet, éviter de consommer des aliments plus ou moins oxydés préserve les anti-oxydants que nous ingérons par les végétaux (p. ex. polyphénols, resvératrol, vitamine C). Par exemple, je coupe les parties trop ( à mon sens) cuites de la croûte du pain.
    Mais il y a une erreur élémentaire dans votre texte, je pointe les nitrates. L’azote dans l’ion nitrate est à son degré d’oxydation le plus haut, et s’il se transforme en nitrite, c’est par réduction. Il faudrait donc écrire : « qui, réduits, se transforment en nitrites ».

    Meilleures salutations

  10. Raymonde dit :

    Merci Docteur !
    Vos lettres sont formidables !

  11. Mahmoudi samia dit :

    Merci pour tout ce que vous nous envoyé moi j’ai vécu un grand stresse dans ma vie et depuis quelques années je récolte que des maladies 2 fois une péricardite et une maladie auto-immune avec la maladie d hachimoto avec sécheresse des yeux polyarthrite inflammation de partout et une rupture de la coiffe alors j’ai arrêté de mangé le gluten la viande Le fromage et le lait je commence à voir un peut de soulagement bonne continuation

  12. gousset dit :

    Merci pour vos informations et vos commentaires toujours très équilibrés . Pensez-vous qu’ il pourrait y avoir une quelconque relation entre une dysbiose et le SOJ ? ( Syndrome des ongles jaunes )
    Continuez à nous informer sereinement .

  13. Dominique dit :

    Bonjour et merci pour cet excellent article.
    Question : comment mesurer le stress oxydatif?

    Merci

  14. Vansumsen Gabrielle dit :

    Articles toujours très instructifs et donc intéressants, explications simples et compréhensibles. Un grand merci.

  15. MONMARCHE dit :

    Merci pour ce sujet très intéressant. Seulement je ne comprends pas comment on peut se procurer de la nourriture saine, sans pesticides ni engrais chimiques si elle n’est pas garantie « bio »…c’est un producteur qui vous écrit . Sylvette MONMARCHE

  16. anacleto sanchez dit :

    Encore et encore merci pour ces conseils plein de bon sens.

  17. Alzina Claude Mme dit :

    Encore merci dr Rueff. Vous dispensez toujours de très bons conseils mais comme vous ne faites plus de consultations ?
    Pouvez vous au moins donner qqqles noms de marques et produits de qualité…je sais que vous avez confiance en Cellinov ….j.aime bcp Solgar mais cher car pas Français…..et je peux pas vraiment faire confiance à SuperSmart ….cher et aucune provenance connue
    Merci encore si vous pouvez élargir vos conseils

  18. Patrice dit :

    Bonjour,
    Les conseils comme ceux de cette lettre sont très bons à prendre.
    Merci pour cette lettre Docteur Rueff.
    Bien cordialement

  19. micheline Delhalle dit :

    Un grand merci pour vos articles et bons conseils tellement précieux ,vivement votre prochaine lettre ,merci

  20. Kemoun dit :

    Je reprends vos termes qui sont
    « Protéger sa peau avec de bonnes crèmes solaires, sans additifs toxiques  »
    eh bien j’aimerais bien savoir qui fabrique de telles crèmes
    car en les prenant les unes après les autres, et en bio naturellement, toutes contiennent cet horrible dioxyde de
    titane supposé cancérigène et de plus certaines sous sa
    forme nano !
    Une bonne piste me serait d’un grand secours car j’ai déjà
    fait un petit cancer sur le visage sans m’exposer.
    Merci d’avance.

  21. Kadour dit :

    Un grand merçi docteur Rueff

  22. Danielle QUEVAL dit :

    Bonjour Mon mari a du stress oxydatif, perte de mémoire, inattention il est sous antidépresseur depuis deux ans je ne sais si c’est très bon pour la santé. Nous avons été obligés car il dormait toute la journée dès qu’il se posait sur le fauteuil et n’avait rien envie. Pas d’appétit, maintenant je me suis gendarmee et l’ai obligé à manger car je cuisine et n’achète jamais tout fait. Il ne m’a ferait presque jamais de fruits ni qques légumes comme tomates du jardin sans aucun produit, maintenant il en mange. Mais bon, je ne vois pas beaucoup d’amélioration, plus vivant, ne dort plus tout le temps mais mémoire et attention toujours pas ça. Au fait je fais presque tout cuire au cuiseur vapeur « vitaliseur » et dans un four en verre basse température.

  23. BOULIN dit :

    d’accord sur ce qui est dit ; seulement avec des médicaments anticoagulant les légumes verts, les tomates certains condiments sont interdits. Le bio certainement, mais mon jardin ou aucun produit nocif est utilisé est à la merci du vent des pluies donc de la pollution ambiante.
    Merci docteur Rueff de ce rappel de bon sens. Mon médecin traitant réagira comment si je lui parles de ce problème ?
    Répondre

  24. Sylvain dit :

    Pourquoi tout attendre de l’alimentation, alors qu’il y a des compléments alimentaires très efficaces ?

  25. Lucille dit :

    Bonjour Dr Rueff,

    Un très bref message pour vous dire que votre lettre sur le « stress oxydant«  m`a particulièrement apporté des réponses et de judicieux conseils!

    Vraiment c`est toujours un plaisir d`apprendre par le biais de vos lettres.

    Merci encore et au plaisir de vous lire à nouveau.

  26. Claude BUGAREL dit :

    Bonjour,
    Merci pour toutes ces recommandations de bon sens…
    Pour moi, il manque la pollution lumineuse artificielle et surtout sonore…
    Ces pollutions, à mes yeux, contribuent au stress et sont très insidieuses…. Elles font partie de nos quotidiens…
    J’utilise souvent des bouchons d’oreilles depuis plusieurs mois , cela change beaucoup de choses…

    Encore une fois, merci pour vos lettres
    Claude

  27. R-L dit :

    merci docteur

  28. Alessandro Pendesini - dit :

    Bonjour
    J’apprécie le pertinant raisonnement et conseils du Dr Rueff, et j’ajoute que le stress chronique, oxydatif ou oxydant, qui dérègle le système homéostatique et affaiblit le système immunitaire, est une des causes (mais pas seulement) de la formation des plaques d’athérome (inflammation des vaisseaux, athérosclérose) notamment des artères et aorte et, de ce fait, d’infarctus !
    En déplaise aux industries pharmaceutiques qui, depuis belle lurette, vendent préventivement mais SURTOUT abusivement, des statines contre l’infarctus prétextant –à tort- que c’est « le taux élevé de cholestérol » qui occasionne l’obstruction des vaisseaux !…A ma connaissance aucune étude rationnelle, fiable, impartiale n’a pu démontrer à ce jour (sauf pour certains cas de personnes ayant fait un infarctus pour lesquelles les statines pourraient s’avérer être nécessaires) un quelconque lien direct entre le taux de cholestérol (tout court) et infarctus notamment du myocarde !
    PS : Le célèbre serment d’Hippocrate (à ne pas confondre avec Hypocrite !) se préoccupe de santé, non de rentabilité.

  29. Monreal dit :

    Merci de tous vos précieux conseils, je les apprécie d’autant plus qu’ils sont bien expliqués et qu’il s’agit de l’alimentation que tout le monde peut avoir. Pour l’hypertension je prend cotriatec et clopidogrel (a la place de kardegic75) ulcère estomac. HTA à 23, il m’est repondu que je ne peux me soigner par des plantes, car tension trop forte (stress) et beaucoup d’autres (2cancer, sein, et ovaire, endometriose) .sans oublier la DMLA dont un coté injecté au lucentis depuis un an. Un grand Merci de nous informer aussi clairement , j’attend vos courriers avec impatience Danielle M.

  30. Duflos dit :

    Bonjour,
    Je cherche à consulter un médecin spécialisé dans le stress oxydatif sur Paris et la région parisienne, j’avoue ne pas savoir vers qui me tourner. Pourriez-vous me conseiller?
    Merci pour votre aide, vos articles hautement intéressants et votre accompagnement vers la pleine santé via ce blog,
    Bien à vous,
    Mme Duflos

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