Douleurs articulaires : les différentes façons de les soulager et les traiter

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises des douleurs articulaires à travers les lettres consacrées à l’arthrose et à l’arthrite.

C’est normal, ce sont des pathologies qui touchent beaucoup d’entre nous et face auxquelles nous sommes souvent démunis.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de la manière de soulager et de traiter les douleurs articulaires. C’est volontairement que je distingue le fait de « soulager » et « traiter ».

Soulager les douleurs

Soulager les patients est une demande bien légitime. Votre médecin doit y répondre au mieux et le plus rapidement possible. Pour cela, il est parfois dans l’obligation d’utiliser des molécules dont il connaît les effets secondaires potentiels.

Tout est question d’équilibre entre les bénéfices et les risques, à condition que le patient soit bien informé et accepte cet équilibre.

Une injection de corticoïdes peut sauver la vie à un allergique qui fait un œdème respiratoire. Une importante inflammation articulaire peut devenir insupportable et être calmée par une dose de corticoïdes.

Sur le court terme, le soulagement et la survie sont prioritaires.

Sur un plus long terme, la connaissance des effets potentiellement néfastes de certains médicaments devrait inciter, d’une part à la prudence et d’autre part à tenter, au cas où ils resteraient nécessaires pour enrayer une évolution douloureuse et soulager une souffrance chronique, de réduire les doses (posologie journalière) au maximum.

C’est alors que d’autres médications que celles prioritairement enseignées en faculté de médecine prendront toute leur importance. Je préfère parler de « thérapies complémentaires » plutôt que de « thérapies alternatives » car dans la pratique, l’alternative totale n’est malheureusement pas toujours possible.

Découvrir les causes de la maladie

Le traitement, c’est, au-delà du soulagement, tenter de découvrir les causes de la maladie et les éradiquer. Nous savons bien qu’en pratique ce n’est pas toujours facile.

Pour y arriver, il faut un bon dialogue avec son thérapeute, de la compétence et parfois de la chance.

Chercher une infection à l’origine d’une inflammation articulaire c’est d’abord un acte volontaire de la part de son thérapeute, qui sera parfois guidé par l’histoire du patient.

Mais il faut l’avouer, trouver l’origine de cette infection reste aussi une question de chance. Beaucoup de choses entrent en ligne de compte : il y a ainsi une question d’implication réciproque, mais aussi, malheureusement, de coûts que les assurances ne prennent pas toujours en charge. Surtout quand cette « enquête » ne fait pas partie d’un protocole admis par la communauté médicale.

À la balance entre « bénéfices et risques » s’ajoute celle entre « bénéfices et coûts » : ce coût exorbitant de certaines chimiothérapies contre le cancer, des biothérapies antirhumatismales et plus récemment des médicaments contre l’hépatite C. C’est aussi l’impossibilité pour certains pays d’accéder à des thérapies modernes dont la trithérapie contre le virus du VIH qui est l’exemple le plus connu. Jusqu’où et quand ce coût pourra-t-il être supporté ?

Bien entendu soulagement et traitement ne sont pas opposables : ils sont l’idéal auquel tout patient a droit.

Les traitements « classiques »

Cortisone et corticoïdes

La découverte des effets anti-inflammatoires de la cortisone naturelle (cortisol) puis de ses dérivés synthétiques quatre à dix fois plus actifs, les corticoïdes, remonte à la seconde guerre mondiale. Ce fut une véritable révolution dans le domaine du traitement des maladies inflammatoires (et même du dopage).

C’est comme cela que des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde (PR) ont vu leur vie se transformer. Parmi eux le célèbre peintre français Raoul Dufy qui traversa l’Atlantique pour recevoir ce traitement qui lui permis de reprendre son travail.

Hélas, l’optimisme fut de courte durée car les effets secondaires liés à de fortes prises à long terme ne tardèrent pas à limiter les indications et les doses :

  • prise de poids ;
  • œdèmes (par rétention de sel et d’eau) ;
  • ostéoporose ;
  • tassements vertébraux ;
  • hypertension artérielle ;
  • glaucome ;
  • ulcères gastriques ;
  • insuffisance surrénale etc.

Ces effets secondaires ne sont pas des moindres. Ils justifient que la prise au long cours soit surveillée et la plus faible possible, d’où l’intérêt des thérapies complémentaires. Mais il n’en reste pas moins que l’usage des corticoïdes reste parfois incontournable : les patients le savent bien !

Pour être tout à fait complet, il faut préciser que certains dérivés permettent la survie de patients ayant des insuffisances surrénales aigües primitives ou secondaires.

La peur et le rejet systématique de ces thérapies correspond donc selon moi à un fantasme que l’on peut payer très cher et qui complique la mission de votre médecin.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS

Par opposition à la cortisone et ses dérivés [1], ces anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) luttent contre la douleur antalgique et antipyrétique (luttant contre la fièvre) dont le plus connu est l’aspirine et ses dérivés, et l’ibuprofène. Ils s’opposent à des enzymes qui font partie de la « cascade de l’inflammation » que l’on nomme COX 1 et COX 2.

On se souvient du scandale de certaines molécules retirées du marché qui firent de nombreuses victimes sur le plan cardiovasculaire dans le monde entier.

Toutes ces molécules fluidifient le sang et risquent de provoquer des ulcérations gastriques [2] surtout s’il y a d’autres facteurs de risque associés (alcoolisme, même « mondain »). Il est formellement déconseillé de les prendre au long cours en cas de risques cardiovasculaires, rénaux et gastriques.

Beaucoup de ces médicaments sont disponibles en vente libre, en pharmacie, ce qui représente, à mes yeux, un danger potentiel contre lequel le public n’est pas assez averti.

Les antalgiques contenant du paracétamol

Il en existe de nombreux avec des noms très différents, eux aussi en vente libre. On connaît bien les risques rénaux, digestifs et hépatiques et cardiovasculaires [3]. Jusqu’à la publication de récentes études, on pensait que ce risque ne survenait qu’avec de fortes consommations (plus de 3 grammes par jour) et prolongées. La publication d’études réalisées au début des années 2000 [4] permet de suspecter que ce risque est très sous-évalué.

Dans tous les cas n’en prenez jamais avec de l’alcool, ou plus de quelques jours si vous avez des risques rénaux, digestifs ou cardiaques.

Dans une précédente lettre j’ai également rappelé que le paracétamol s’opposait à la synthèse d’un antioxydant capital essentiel au bon fonctionnement hépatique : le glutathion.

Les biothérapies anti-inflammatoires et anti TNF alpha

Les biothérapies inflammatoires sont des découvertes plus récentes. Il s’agit de traitements « ciblés » contre les molécules spécifiques de l’inflammation comme le « TNF alpha ». Elles ne sont prescrites qu’à l’hôpital. Leur coût est très élevé [5] et les nombreuses contre-indications [6] et effets secondaires [7] potentiels, font peur à de nombreux patients.

Elles sont cependant très efficaces, particulièrement dans le cas de polyarthrite d’évolution rapide. Je connais bon nombre de patients (et au moins un confrère) qui se sont félicités d’y avoir eu recours.

Comme la corticothérapie, il ne sert à rien de les diaboliser d’emblée. Il faut savoir que leur effet ne dure que le temps du traitement ce qui justifie encore plus qu’avec les autres thérapies le passage aux thérapies complémentaires et alternatives.

Les thérapies complémentaires « alternatives » ou « naturelles »

Seules, essayées en début de traitement, associées aux thérapies dites « officielles », ou en prenant le relais, elles sont nombreuses et variées. Je ne ferai donc part ici que de mon expérience personnelle.

La gemmothérapie, reine des thérapies antirhumatismales

Les macérats de bourgeons de plantes dans des mélanges « eau + alcool + glycérine » sont les rois de ce domaine. On les trouve facilement en 1DH [8] et parfois plus concentrés chez certains distributeurs bien connus comme « La Royale » [9] ou certains sites « grand public » [10] où elles sont parfois présentées en flacons plus concentrés et/ou en association de deux ou trois bourgeons.

À ma connaissance, ils n’ont pas de contre-indications et peuvent être préconisés seuls ou en association.

En 1DH, il n’est pas rare d’en conseiller plus de cent gouttes par jour, parfois le double, et en formulations plus concentrées, de dix à quinze gouttes par jour diluées dans un grand verre d’eau. La dose totale est répartie en deux ou trois prises avant les repas.

Les bourgeons de cassis (Ribes nigrum) stimulent les surrénales et sont donc, naturellement, des anti-inflammatoires efficaces pour tous types d’inflammations.

Les bourgeons de pin (Pinus montana) sont actifs en cas de rhumatismes chroniques non inflammatoires. Ils sont souvent associés à la sève de bouleau. Cette dernière est disponible en pharmacie, en 1DH, mais on la trouve plus concentrée sur internet. C’est un puissant dépuratif antirhumatismal dont on peut conseiller une cure printanière et/ou automnale régulière. L’utilisation de la sève de bouleau est connue depuis l’Antiquité [11] ainsi que le jus de bouleau fabriqué par les laboratoires Weleda.

Les bourgeons de vigne (Vitis vinifera) sont très efficaces contre les inflammations arthritiques des petites articulations avec nodosités comme l’on peut voir souvent au niveau des mains.

Ceux de la vigne vierge (Ampelopsis weitchii) sont plus particulièrement conseillés (en association avec les bourgeons de cassis) pour les douleurs articulaires d’emblée très inflammatoires, déformantes et rapidement évolutives quelle que soit leur localisation. C’est la périarthrite de l’épaule, la spondylarthrite de la hanche ou la polyarthrite rhumatoïde qui touche d’emblée de multiples articulations.

Le bourgeon de frêne (Fraxinus excelsior) est proposé en cas de douleurs liées à l’excès d’acide urique (hyperuricémie) et donc à la goutte qui, contrairement à des idées reçues, ne touche pas que les personnes âgées ou le gros orteil.

Le bourgeon de sapin (Abies pectinata) est conseillé en cas de décalcification, débutante (ostéopénie) ou plus avancée (ostéoporose).

Ces deux derniers bourgeons sont souvent associés à la silice organique dont on trouve de nombreuses formes et présentation ou à la prêle, forme de silice végétale.

Les plantes anti-inflammatoires et antirhumatismales

Parmi les plantes et quelle que soit leur présentation on retrouve le cassis sous forme de teinture ou d’infusions de feuilles. Bien connu depuis le XIIème siècle il est qualifié de corticomimétique [12]. Il est très riche en antioxydants que l’on nomme flavonoïdes souvent associés à la vitamine C. Il peut être utilisé en compresses (feuilles fraîches qui ont servi à infuser) ou en infusion et dans ce dernier cas, il est préférable de ne pas faire bouillir l’eau.

La reine des prés, cette plante aux petites fleurs blanches, que l’on trouve, partout dans notre environnement est la deuxième plante à envisager. Elle est anti-inflammatoire et antalgique et contient de l’acide salicylique qui est à l’origine de la découverte de l’aspirine mais elle n’en a ni les dangers ni les contre-indications, même si on en consomme un litre d’infusion par jour.

L’Harpagophytum ou « griffe du diable » vient d’Afrique du sud. Il soulage après quelques semaines. On le trouve dans des compléments alimentaires. Malheureusement l’engouement autour de cette plante conduit à un problème de surexploitation des sols, dont on doit aujourd’hui tenir compte.

J’ai mentionné l’importance de la prêle (Equisetum arvense) comme reminéralisant par apport de « silice végétale ».

Il ne faut pas oublier le bambou (Bambou tabashir) que l’on trouve également en compléments alimentaires : il a une action reminéralisante sur les articulations, il stimule la synthèse du collagène contenu dans le tissu osseux, il facilite la reconstitution du cartilage dans le cadre des arthroses, améliore les tendinites, l’état des ongles et des cheveux.

N’oublions ni le curcuma ni le Boswellia serrata, arbre de taille moyenne d’origine indienne dont la résine est utilisée depuis longtemps dans la médecine traditionnelle ayurvédique pour calmer les douleurs articulaires.

Je voudrais terminer ce chapitre en mentionnant l’usage de la Gaulthérie odorante en huile essentielle. 2 à 3 gouttes mélangées avec de l’huile d’olive ou autre, à appliquer sur les articulations, muscles ou nerfs douloureux.

Cette liste n’est bien entendu pas exhaustive.

L’homéopathie à votre secours

Il y aurait également beaucoup à écrire mais on ne peut l’ignorer :

  • Apis (le venin d’abeille) en basses, moyennes et hautes dilutions calme les œdèmes inflammatoires ;
  • Rhus Toxicodendron en hautes dilutions (30 CH) est souvent conseillé en doses toutes les semaines ou toutes les deux semaines. Il s’adresse aux douleurs inflammatoires très sensibles au mouvement ;
  • Bryonia s’adresse plutôt aux douleurs articulaires de type arthrosiques quand elles sont améliorées par le mouvement.

Certains remèdes qualifiés de « secondaires » souvent proposés en basses dilutions (4CH) comme ColchicumRutaAngustura (tendinites), Dulcamara (en cas d’aggravation par l’humidité) ou le fameux Solanum malacoxylon pour les douleurs de l’épaule.

Des remèdes dits de « constitution » [13] comme Calcarea fluorica, souvent en hautes et moyennes dilutions (15 ou 30 CH) toutes les semaines permettent de contribuer au traitement de fond des arthrites avec déformation, déminéralisation et hyperlaxité ligamentaire. Silicea (dilution de silice) est efficace en cas de grande frilosité.

La prescription des nosodes [14] rentre dans le cadre d’une recherche de traitements étiologiques (comme on le fait, parfois et avec succès avec les antibiotiques). On peut citer : LuesinumMedorrhinumTuberculinum et Tuberculinum ResiduumStreptococcinum ou StaphylococcinumScarlatinumParatyphoïdinum, sans oublier le VAB (dilution du vaccin anti-tuberculinique, BCG).

Les oligo-éléments

Entre la phytothérapie et la supplémentation nutritionnelle, comment ne pas évoquer les travaux du docteur Jacques Ménétrier qui, au milieu du siècle dernier, jeta les bases de sa « Médecine fonctionnelle » et de l’usage des oligo-éléments dans le cadre de la maladie rhumatismale et bien d’autres.

Ne confondons pas « oligothérapie » et apport nutritionnel. Ces ampoules sont disponibles sous de nombreuses marques et présentations. La concentration n’atteint pas toujours le milligramme et on ne peut donc guère parler d’apports nutritionnels. On doit plutôt les considérer comme des cofacteurs ou catalyseurs de réaction anti-enzymatique liées, entre autres, au contrôle du stress oxydant.

On les absorbe, comme l’homéopathie, sous la langue, c’est ce que l’on appelle la voie perlinguale.

Le cuivre est bien connu comme anti-inflammatoire et antigrippal. Il vient compléter l’action d’autres remèdes spécifiques à raison d’une dose liquide, ou une ampoule, matin et soir comme la plupart des autres oligo-éléments.

Il est souvent associé au manganèse que le docteur Ménétrier préconisait en cas d’arthrose et d’allergies. Cette association manganèse + cuivre permet de diminuer la fréquence des infections respiratoires, en particulier, chez les enfants.

Le soufre a été utilisé de tous temps contre les douleurs articulaires, y compris avec des bains dans des eaux naturellement soufrées. Quatrième élément de notre corps, c’est également un cofacteur de la synthèse du collagène (cartilage, tendons, ligaments) et de la kératine (ongles, cheveux).

Compte tenu de leur absence totale de toxicité et de leur facilité d’utilisation, il est facile de les proposer et de les associer à d’autres thérapies même si leurs effets, à l’exception du cuivre, mettent plusieurs semaines à se faire sentir.

La complémentation et supplémentation nutritionnelles

La glucosamine et le sulfate de chondroïtine sont proposés seuls ou associés dans de nombreux médicaments et compléments alimentaires.

La glucosamine ou N-acetyl glucosamine est un mucopolysaccharide précurseur de l’acide hyaluronique, un composant essentiel du liquide synovial. De nombreuses études [15] ont démontré que la glucosamine aide l’organisme à réparer le cartilage endommagé, qu’elle réduit l’inflammation et la douleur et aide à restaurer la mobilité des articulations. Elle favorise la synthèse des cartilages de l’acide hyaluronique qui permet au liquide synovial de conserver sa viscosité et diminue au bout de quelques semaines la douleur articulaire.

Elle est souvent associée au sulfate de chondroïtine. Sa composition est très proche de celle de l’acide hyaluronique (voir ci-dessus) et il est également un composant essentiel à la synthèse du cartilage. Les cellules du cartilage synthétisent normalement ces deux substances mais la production diminue avec l’âge [16] ce qui explique l’efficacité significative de l’association de chondroïtine et glucosamine dans l’arthrose du sujet âgé.

Les effets antalgiques et anti-inflammatoires de cette association mettent parfois plusieurs semaines pour se manifester.

Les deux substances ont des effets croisés ce qui explique que leur association est plus efficace dans les douleurs légères à modérées que la prise isolée de l’une ou l’autre.

Il faut cependant veiller à avoir des apports journaliers minima de 1 000 à 1 500 mg par jour de glucosamine. Ces concentrations ne sont pas atteintes dans les médicaments (non remboursés), et les compléments alimentaires [17] associant ces doses sont assez coûteux. Le complexe chondroglucosamine [18] que je préconise souvent en est une illustration. Il faut cependant noter qu’il associe un antalgique naturel, l’extrait standardisé de Boswellia serrata (dont nous avons décrit les propriétés ci-dessus) et la bromelaïne, anti-inflammatoire et antiœdémateux naturel, extraite de l’ananas, efficacement préconisée en traumatologie et cardiologie.

Le méthyl-sulfométhane (MSM) permet des apports soufrés naturels. Il fut découvert aux États-Unis dans les années 1970 en médecine vétérinaire où il reste très populaire. Il est toutefois difficile d’en mesurer objectivement l’efficacité car il est souvent conseillé en même temps que la glucosamine et la chondroïtine dont il participe à la production. Comme tous les produits soufrés, il n’est pas toujours bien toléré aux doses efficaces (minimum 1,5 grammes par jour) et est déconseillé en cas de grossesse, allaitement, maladie rénale ou chimiothérapie.

Les « aliments-compléments » anti-inflammatoires sont nombreux

Les oméga-3 sous forme de consommation régulière de petits poissons et si besoin de supplémentation à raison de deux grammes par jour d’huile de poisson sont souvent bien appréciés.

Il en est de même du curcuma qu’il ne faut pas hésiter à utiliser régulièrement dans l’alimentation en complément d’autres épices comme le poivre et le gingembre. La biodisponibilité de ce complément qui est assez coûteux n’est toutefois pas parfaite.

Je recommande presque toujours des prises de silice organique sous forme d’acide orthosilicique.

Les extraits d’orles verts de la chair d’un coquillage, nommé Perna canaliculus, qui ne croît que dans les eaux pures et cristallines de Nouvelle-Zélande, ont des effets antalgiques et anti-inflammatoires remarquables. Les moules aux orles verts sont cultivées dans un des environnements les plus protégés au monde. Les combinaisons naturelles de glycosaminoglycanes, d’oméga-3 et de zinc, notamment, expliqueraient l’efficacité de ce coquillage sur les articulations défaillantes qui retrouveraient plus facilement la fluidité de mouvement.

On trouve ces extraits dans une spécialité [19] médicale, le Lyprinol, disponible en pharmacie et sur le net, et dans un complément alimentaire, le« Black Maori Forces ».

L’effet est souvent assez rapide, à condition d’apporter au début et en dose d’attaque minimum deux grammes par jour, mais attention aux allergies aux coquillages !

La prise de collagène marin naturel (1 000mg/jour) peut contribuer à calmer certaines arthroses chroniques dont celle de hanche. Attention, il s’agit d’une supplémentation qui ne donne pas d’effets immédiats mais agit comme un traitement de fond.

La prise d’hydrolysat de collagène entraîne une augmentation significative de la masse osseuse et une diminution du nombre de fractures chez des sujets souffrant d’ostéoporose.

N’oublions pas les minéraux, les acides aminés et les vitamines !

À commencer par la vitamine D dont le dosage est recommandé, et si besoin la supplémentation à adapter en fonction de leur évolution pour atteindre un taux sanguin minimum de 60 ng/ml. Et n’oubliez pas de mettre vos os douloureux au soleil !

J’ai remarqué qu’il était encore plus efficace d’associer la vitamine D à la vitamine K2, dite ménaquinone-7.

La ménaquinone-7 est utilisée au Japon depuis 1995 pour préserver et renforcer les os et les articulations.

Elle régule la production du calcium en :

  • activant une protéine spécifique responsable de l’optimisation de la liaison du calcium à la structure osseuse indispensable à la construction de l’os par les ostéoblastes qui produisent « l’hormone spécifique du tissu osseux » : l’ostéocalcine ;
  • en contribuant à la répartition du calcium au niveau du tissu osseux et des dents ;
  • en empêchant le calcium de se déposer sur les parois des vaisseaux sanguins, contribuant ainsi à la santé cardiovasculaire.

Attention toutefois, si votre médecin vous a prescrit des anticoagulants de formulation « antivitamine K », car la vitamine K (pour koagulation, en allemand) participe à la synthèse de certains facteurs de coagulation dont le facteur II (prothrombine) et sa transformation en thrombine.

Les vitamines du groupe B sont préconisées en « complexe B » à 50 ou 100 mg par comprimés et souvent associées à la vitamine C qui est essentielle pour la microcirculation et la synthèse des cartilages.

Les antioxydants dont la vitamine E naturelle (alpha et gamma tocophérols) sont utiles. Il n’est pas nécessaire de dépasser deux capsules à 400 UI par semaine.

Il en est de même du sélénium à condition qu’une déficience soit constatée.

Le zinc est toujours un composant majeur de la réparation tissulaire. Il est bon de le faire doser (zinc sang total) et de se supplémenter, si besoin, avec du bisglycinate de zinc.

N’oubliez pas non plus les apports en magnésium (300 à 400 mg/jour) [20] qui de par son effet « antistress » peut aider vos articulations à se détendre.

En plus du MSM que nous avons cité, des apports en soufre peuvent être utiles et réalisables avec de la méthionine ou de la cystéine.

Consommez régulièrement des œufs (même si vous avez du cholestérol) car ils apportent, dans votre assiette, ces acides aminés soufrés absolument nécessaire à la santé et à la synthèse du glutathion.

Un acide aminé, la proline et sa forme hydroxylée, l’hydroxyproline, entrent dans la composition du collagène qui constitue la structure même de la peau, des cartilages, des tendons et ligaments et également des artères. On peut en prendre sans réserve, deux à trois grammes par jour.

La DL-phénylalanine est un acide aminé, présent naturellement dans l’organisme qui a des effets antalgiques du fait de son intervention sur le catabolisme des endorphines. Elle est donc un « antalgique naturel » [21], à raison de 100 à 300 mg/jour, prise en dehors des repas comme tous les acides aminés. Elle aurait par ailleurs des effets antidépresseurs, mais attention aux contre-indications : hypertension artérielle, phénylcétonurie [22] et pas d’association avec les antidépresseurs type IMAO [23].

Aidez votre médecin à vous soigner !

À côté des thérapies dites « officielles » qui ne proposent que quatre grandes classes médicamenteuses, il existe de multiples approches qui permettent de globaliser la thérapie.

Ne rejetons pas d’emblée ces thérapies « officielles » à cause de leurs effets secondaires et des risques qu’elles peuvent comporter. Mais surtout, ne pratiquons pas une dangereuse et facile automédication.

Si vous avez une vraie maladie rhumatismale et auto-immune : faites confiance à votre rhumatologue qui respectera les contre-indications (à condition que vous lui en donniez les moyens) et proposez-lui d’essayer de limiter les doses au maximum en ayant recours précocement aux thérapies complémentaires en commençant par l’alimentation.

J’ai un ami rhumatologue avec qui j’échange souvent qui a l’habitude de dire : « Il n’existe pas de maladie rhumatismale sans une cause infectieuse ! ».

Il faut donc aider votre médecin à la rechercher et si besoin, à la traiter, comme je tentais de l’expliquer dans l’introduction de cette lettre.

S’il est curieux il ne peut qu’être intéressé par votre démarche personnelle et s’il a des doutes… parlez-lui des cures thermales soufrées et… faites-lui lire cette lettre !

N’oubliez pas que la prévention est toujours préférable. C’est une alimentation dite « anti-inflammatoire », sans déficiences ni déséquilibres, ainsi qu’un examen et une éventuelle correction de vos postures et façons de vous mouvoir qui vous y conduira en premier.

Docteur Dominique Rueff


[1] On les appelle « non stéroïdiens » pour rappeler que leur formule n’a rien de celle de la cortisone et de ses dérivés.

[2] Elles sont donc formellement contre-indiquées en cas de risque hémorragique, de prises d’anticoagulants ou de problèmes gastro-intestinaux.

[3] En se fondant sur huit études existantes, les chercheurs, dirigés par le Pr Philip Conaghan de l’hôpital britannique de Leeds, ont montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu’à 63% chez les patients consommant de manière répétée des doses importantes de paracétamol (3 g par jour)

[4] Consommer quotidiennement du paracétamol est-il sans danger ?

[5] Plus de 10.000€ par an

[6] Infections hépatiques, risque infectieux général et plus particulièrement vis-à-vis de la tuberculose, risque cardiovasculaire, déficits immunitaire, antécédents ou risques de cancer…

[7] Affaiblissement du système immunitaire, aggravation d’infections ou d’évolution de tumeurs.

[8] Dilution de la Teinture mère homéopathique au 1/10e

[9] Infos légales

[10] Arthrose Rhumatismes ou Pierre d’Astier

[11] Nettoyage de printemps, mettez vous au bouleau

[12] Mime l’action de la cortisone

[13] Voir notre lettre de présentation de l’homéopathie

[14] Dilutions d’agents infectieux ou de vaccins.

[15] Connaître, prévenir, soigner l’arthrose, Dr Jason Théodosakis, Éditions de Fallois, Paris, 1998

[16] Arthrose : osez la glucosamine-chondroïtine

[17] Par exemple le complexe

[18] de Vit’all +

[19] Laboratoire Health prevent

[20] Voir notre lettre consacrée exclusivement à ce sujet.

[21] Au sens « orthomoléculaire» du terme, c’est-à-dire naturellement présent dans l’organisme

[22] Phénylcétonurie

[23] IMAO (Antidépresseur)



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


34 réponses à “Douleurs articulaires : les différentes façons de les soulager et les traiter”

  1. MARIE THÉRÈSE CHANCEREL dit :

    Je voudrais savoir ou me procurer du BAMBOU TABASHIR

  2. Annie Planko dit :

    Bonjour depuis peu j ai très mal aux articulations en haut des cuisses et une douleur au genou gauche et aussi en bas du dos j ai du mal a marcher longtemps et a bien dormir. En ce moment précis je fais une cure thermale pour la première fois je n’en ressens pas encore les effets je finis tout juste la première semaine. Je travaille et je piétine toute la journée .il est vrai qu au fil du temps j’ai pris du poids( je viens d avoir 60 ans ) on me dit que cela peut venir de ça .je prend du tamoxifene suite à un cancer du sein. Que puis-je prendre pour me soulager ou me guérir car je ne prend et n aime pas les médicaments je ne vais même pas les chercher à la pharmacie.

  3. Imbert dit :

    Bonjour
    J ai au niveau du majeur main droite face interieure de la main unu boule bleue depuis plusieurs mois ce que j ai signale au medecin. resultat : radio et pommade suite rdv aupres d un rhumatologue : nul. En plus douleur au coude meme cote : droit cote interieur au niveau de l os.je pyense que cela est lie au doigt qui a cette boule et qui est egalement deforme et douloureux.
    Avez vous eu deja ce type de probleme?
    Merci de voyre reponse.

  4. desmars dit :

    Monsieur le Docteur Rueff, j’adore tous vos conseils, très précieux et faciles à mettre en patique. Merci encore.

  5. Mark Bonner dmd dit :

    Penser a soigner et guerir l infection parodontale. Conserver une iflammation permanente nous apparait dangeureux, et surtout vu la connection parodontite -arthrite.
    https://youtu.be/hgEieMeDVJ0
    https://youtu.be/41ESMoZu284
    Cordialement
    Dr Bonner

  6. Carbonnel dit :

    Excellent article documenté et bourré d’informations précises et certainement précieuses. Me voilà avec 100 remèdes possibles mais sans hiérarchisation, va t-on les prendre tous? J’aurais apprécié des propositions d’alliances efficaces de ces différents remèdes suivant certains types d’affections et douleurs. Je suis donc riches de toutes ces infos livrées en quelques sorte en vrac, sans véritable préconisation pratique ou recommandions.
    Trop d’infos tue l’info. Comment se dédoubler avec cette remarquable boîte à outils sans mode d’emploi ? Malgré tout, merci beaucoup. Mais encore un effort svp.
    Très cordialement.F C

  7. Jean Szelag dit :

    Vous ne parlez pas du bouillon d’os. Or, il est réputé pour ce genre de problème.

  8. MEY Josiane dit :

    bonjour
    Si je comprends bien tous ces traitements conseillés pour soulager les douleurs articulaires sont des anti inflammatoires, comment faire lorsque l’on a une nephrite tubulo interstitielle suite a une infection urinaire resistante contractée au cours d’une intervention chirurgicale, interdisant l’emploi d’anti inflammatoires??? Merci de vos conseils.

  9. Jean Sylvain dit :

    Bonjour
    Géniales vos lettres, merci beaucoup,j’en connais beaucoup qui demanderaient un abonnement avant de reveller le centième de ce que contient cette lettre.On ne peut pas s’abonner à tout.
    Merci encore

  10. Sylvie LE ROY dit :

    bonjour Docteur
    Que pensez-vous de l’URARTHONE – laboratoire Lehning ?
    merci d’avance

  11. MARIE-THERESE MORETTI dit :

    Je lis votre lettre depuis longtemps déjà ; je prends des compléments alimentaires également mais en lisant votre lettre de ce jour je me demande si on peut associer la gemmothérapie et les compléments issus des plantes. Jai édité votre lettre pour m’assurer de prendre les bons compléments. (polyarthrite rhumatoïde).
    Merci Dr Rueff.

  12. Vulliez Jolliet Françoise dit :

    Bonjour,
    Je suis étonnée que contre ces douleurs vous n’ayez pas parlé de l’alimentation.
    Mon expérience personnelle en supprimant le gluten a été juste un petit miracle, alors que je n’avais vraiment pas l’impression de mal digérer.
    Merci pour toutes ces informations géniales.

  13. marie jeanne lefranc dit :

    « En France, de nombreux compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate revendiquant de contribuer au confort articulaire sont disponibles, souligne l’Anses. Mais des effets indésirables liés à la consommation de ces compléments nous ont été rapportés : troubles digestifs, douleurs abdominales, éruptions cutanées, démangeaisons, hépatites et purpuras (NDLR : lésions hémorragiques de la peau). »

    Qu’en pensez vous?

  14. marie jeanne lefranc dit :

    « En France, de nombreux compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate revendiquant de contribuer au confort articulaire sont disponibles, souligne l’Anses. Mais des effets indésirables liés à la consommation de ces compléments nous ont été rapportés : troubles digestifs, douleurs abdominales, éruptions cutanées, démangeaisons, hépatites et purpuras (NDLR : lésions hémorragiques de la peau). »

    Qu’en pensez vous? A quel dosage? j’en prends depuis plusieurs années et ne souffre de pratiquement aucune douleur articulaire. Faudrait il interrompre la cure de temps en temps?
    merci pour vos conseils.

  15. Malika dit :

    Bonjour,
    Mon père vient d’être hospitalisé pour une chondrocalcinose articulaire au genou. On lui a donné un traitement anti-inflammatoire pour 15 jours. Quels compléments alimentaires ou autres remèdes naturels conseilleriez-vous ?

  16. CORINNE MARTEL dit :

    Bonjour Mon principal problème est une arthrose deformante des doigts (c’est familial) . Je perds de la mobilité et de la force dans les mains. Je prends du GCA 2700 depuis plusieurs mois. Je n’ai pas l’impression d’une grande efficacité. Pour les autres articulations j’ai quelques douleurs et raideurs que des seances de yoga arrivent à soulager. Que me conseillez vous ?

  17. christine dit :

    bonjour,
    je passe beaucoup de temps à lire vos remarquables articles, mais je suis un peu perdu
    auriez quelques adresses de médecin qui pourraient m’aider à faire le point sur les compléments que je pourrai prendre.
    j’habite Paris
    je vous remercie

  18. Marc Moissard dit :

    Bonjour et merci,
    Excellente lettre, je souffre d’une épaule gelée. J’en suis au 2ème stage, les douleurs ont quasiment disparu après un an. Durant cette année, j’ai changé mon alimentation; j’ai éliminé le blé, le sucre ajouté et les viandes rouges. Je ne consommais pas de lait depuis 20 ans mais toujours des yaourts Grecs, du beurre et des fromages, surtout de brebis et de chèvre en modération. Mon alimentation a toujours été saine; beaucoup de légumes, au moins 8 par jour et 2 fruits, majoritairement bio, volailles, oeufs et poissons. Mon épaule est bloquée. Je ne peux pas lever la main au-dessus de ma tête. Je prend des vitamines, D3, C, B6, E du magnésium, du collagène, du lait d’or (curcuma, poivre, lait et huile de noix de coco)… Cette semaine le spécialiste m’a injecté une dose de cortisone dans l’épaule , cela n’a produit aucune amélioration.
    Je ne sais pas quoi faire de plus.
    Cordialement
    Marc

    • Jean-Paul BOUYSSOU dit :

      Allez consulter un kiné,ou ostéopathe ou médecin qui pratique sérieusement la méthode NIROMATHE du Dr.Raymond BRANLY et Thierry VAN DORME.,ou la méthode MONEYRON,ou RPG de SOUCHARD,ou TNC,ou POSTUROLOGIE…J’ai pratiqué ces méthodes avec tellement de succès (je suis retraité)

  19. Ferrand dit :

    Bonjour,
    Quelle solution pour traiter la fibromalgie ?
    par avance merci,

  20. Gallonde dit :

    Bonjour, vieille cliente
    J aimerai savoir comment se nourrir quand on a une hypertyroïdie je suis sous basdene depuis 22 ans et depuis 1 an résultat tsh 0.01 et T4 à 18 c la kta mais les symptômes en moins. Je suis aussi sportive 5 à 7 heures/ semaine.
    Merci de me repondre.

    BON REVEILLON DE FIN D ‘ANNEE

  21. Danoy dit :

    Bonjour,
    Votre article est (com’d’hab’) fourni et bien documenté.
    Un élément, pourtant, sur lequel vous n’avez pas émis d’avis et qui – (j’en parle à titre personnel car ayant moi-même été atteint de polyarthrite et autres joyeusetés inflammatoires) – a un effet réel et sans nul doute naturel. Il est utilisé dans de nombreux pays développés … et est même utilisé en France sous contrôle, mais si peu. J’ai nommé, le CBD ou « Cannabidiol » … en gouttes, sous la langue .
    Le cannabidiol a, en effet, des vertus thérapeutiques majeures. Le potentiel semble pour le moins énorme : propriétés antalgiques et anti-inflammatoires, permettant aussi de lutter contre l’anxiété et la dépression, de calmer les symptômes de l’épilepsie et de la sclérose en plaques et agir contre certains troubles psychotiques (comme la schizophrénie), etc., entre autres effets positifs. Certaines études laissent même entendre qu’à des concentrations élevées, le CBD jouerait le rôle d’inhibiteur dans la prolifération des cellules tumorales issues de certains cancers, et qu’il réduirait les risques de nécrose des artères après un infarctus.
    La recherche dans ce domaine ne fait que commencer, mais les perspectives sont immenses.
    Votre point de vue en la matière serait intéressant à soulever … et là vous n’en touchez point mot … Y aurait-il t’il un rapport avec le fait que nous sommes en France … ou est-ce une autre raison ? A vous lire avec impatience. Pierre : 06 310 21 844

  22. Rosanne Labonté dit :

    J’aimerais vous entendre sur une maladie auto-immune: Myosite à inclusions.

  23. Lea Edith Cohen-Tanugi dit :

    Bonjour vos lettres sont riches mais je n arrive pas a m orienter quoi prendre? La dose? même si vous preciser , comment associer ?
    Il est difficile de faire son diagnostic.
    Merci pour l bondance de vos informations.
    Lea Edith

  24. CESA DANIELLE dit :

    Bonjour M. Rueff – je me permets de vous écrire pour ma Maman 94 ans – qui ne peut plus marcher de ce qu’elle souffre de son genoux où il y a plus de carthilage – que puis-je lui donner s’il vous plait pour la soulager – le rumatho lui ponctionne l’eau dans le genoux et lui fait une infiltration – sauf que la dernière fois (fin juin) ça ne lui a fait ABSOLUMENT RIEN – la douleur était plus forte- peut-être est-ce était mal fait…… un IMMENSE MERCI pour vos conseils – A BIENTOT – Danielle

  25. Pichol Thievend Odile dit :

    bonsoir Docteur,
    j ai la maladie du puyltrin que puis je prendre pour me soulager et détendre les tendons
    merci

  26. mn11 dit :

    Docteur Rueff
    on voir tout un ensemble de requêtes certaines trés pertinentes mais aucun réponse; En ce cas à quoi sert votre lettre ? sinon à faire de la pub;
    Les gens ne veulent pas une consultation en bonne et due forme mais donnez nous au moins des suggestions.Merci d e bien vouloir améliorer votre site

  27. Josyane dit :

    J’ai eu 63 ans cette année, après avoir, fait un IRM, on m’a diagnostiqué une discopathie dégénérative. Je sais que j’ai du poids à perdre, 1m68 pour 82.3kgs, ma graisse stagne !!! Que, dois prendre pour perdre cette graisse ? Est ce que je serai guérie après ma perte de poids ou est ce dû à l’âge ??. Merci de votre réponse.

  28. Esnault dit :

    Merci Dr Rueff pour tous vos généreux conseils. J ai votre livre et en suis fort aise
    J aimerais si vous le pouviez avoir des noms de laboratoires sérieux pour les commandes des produits que vous préconisez.

  29. Raymond dit :

    Document riche en conseils très intéressants. Je serais tenté de pratiquer l’automédication, mais la complexité de ces thérapies m’en empêche . J’aimerais trouver un thérapeute compétent, qui pratique la phytothérapie, l’homéopathie, la gemmothérapie, mais où trouver de bonnes adresses (je suis région Lyon-Grenoble) ?

  30. MICCIO Christiane MICCIO dit :

    bonjour Dr Rueff j’habite cannes et vous ai vu à deux reprises à votre cabinet à cannes cela fait deux mois que j’ai des douleurs de polyarthrite rhumatoïde avec un taux de protéine c réactive de 7,22 alors que la norme ne doit pas dépasser 5 pouvez vous m’indiquer un médecin homéopathe dans la région qui pourrait m’aider à ce sujet j’avais en 2006 eu ce problème et j’avais été soignée par le docteur alain bondil méthode seignalet merci de votre réponse

  31. Nadia dit :

    Excellent! Très formateur et enrichissant!
    Merci grandement

  32. Dumont Michel Le dit :

    Bonjour Docteur
    Je suis une de vos anciennes patientes à Flayosc et à Cannes.
    je garde précieusement toutes vos lettres. je relis actuellement celle qui concerne les problèmes aux articulations. j’ai un gros problème d’omarthrose avec douleur sur les deux épaules mais depuis un an plus particulièrement sur l’épaule gauche. des infiltrations de cortisone d’acide hyaluronique et ponction de plus en plus rapprochées juin septembre et octobre dernièrement sans soulagement . mouvement toujours douloureux comme celui du maintien du volant et des manœuvres d’automobile je me sens handicapée .je ne veux pas prendre de médicaments antalgiques comme lamaline proposé par le rhumato .. l’excellent docteur ode homéopathe à Saint-Raphaël est décédé il y a 6 ans. depuis je suis dans l’errance .mon médecin référent strictement allopathe ne peut m’aider. J’aimerais trouver un thérapeute compétent qui pratique l’homéopathie la phytothérapie ou la gemmothérapie merci pour votre réponse

  33. ANDRE dit :

    Bonjour Docteur RUEFF,
    J’ai parcouru avec une grande attention vos informations sur ce site. Et je me permets de vous laisser mon interrogation suivante :
    – Depuis bientôt deux mois, je souffre de douleurs musculaires et articulaires importantes, et intenses la nuit.
    J’ai fait réaliser une analyse de mon CoenzymeQ10 (prélèvement sanguin fin septembre 23). Et le résultat montre un taux de Q10 de 1333 ug/L pour une valeur de référence de 750-1000.
    Pour soulager mes douleurs musculaires et articulaires, puis-je quand même prendre un complément alimentaire Q10 ? (à raison de 100 mg/jour).
    Merci par avance pour votre retour
    Avec ma meilleure considération
    Mme ANDRE

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