Vers une alimentation VRAIMENT anticancer ? (partie 1)
On a tous rêvé d’une alimentation qui 1) réduirait le risque de développer un cancer, 2) ralentirait la progression des cancers déclarés.
Le concept n’est pas neuf mais… depuis quelques années il y a réellement du nouveau.
Dans cette lettre et la suivante je vous présenterai :
- Les justifications, l’intérêt et les espoirs d’une nutrition vraiment efficace, dite « cétogène » ou encore LCHF (pour « Low Carb High Fat » [1]) ;
- Les apports complémentaires nutritionnels pour la prévention ou l’accompagnement des cancers au moyen d’un régime sans polyamines (je vous expliquerai ce concept en détail dans la deuxième lettre consacrée à ce sujet) ;
- Une tentative personnelle de synthèse de ces deux approches nutritionnelles.
Déjà, en 2009, dans son livre « Anticancer » [2], le docteur David Servan Schreiber [3] avait tracé la route :
- Le cancer se nourrit de sucre et l’en priver serait une façon de le ralentir. Nous y reviendrons.
- Certains aliments permettent de mieux lutter contre l’inflammation chronique de bas grade qui peut précéder l’apparition de certains cancers, comme les oméga-3 pour le cancer de la prostate [4] et le cancer du sein [5], le curcuma [6] [7] associé au poivre noir (avec certaines contre-indications), les fruits rouges et leur acide ellagique s’opposant à la progression des métastases dans les vaisseaux [8], les crucifères contenant du sulforaphane comme les choux, les brocolis, les choux de Bruxelles, les choux chinois, les choux fleurs…
Cette conception « d’alimentation anticancer » a été critiquée du fait d’un déficit d’études randomisées sur l’homme.
Il n’empêche que de nouvelles études convaincantes sont apparues à propos du régime cétogène.
Dans ma lettre « l’alimentation que je vous conseille » [9] je tenais compte de ces paramètres : alimentation pauvre en sucre, anti-inflammatoire, riche en certains antioxydants…
Mais si vous êtes malade et traité(e) pour un cancer vous pouvez faire mieux, c’est-à-dire un vrai régime cétogène ou LCHF.
Le cancer, le sucre, l’oxygène et le vieillissement
Le Docteur Laurent Schwartz [10] est un cancérologue de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) et a travaillé plus de vingt ans à l’École Polytechnique.
Pour lui et les membres de son équipe de recherche, le cancer est une maladie unique qu’il qualifie de « métabolique » [11].
Schwartz a exhumé les publications du Prix Nobel Otto Warburg [12]. Pour Warburg, le cancer se résume à un seul phénomène : la baisse du rendement de la cellule due à sa sous-oxygénation. Pour compenser cette baisse et survivre, la cellule cancéreuse doit capter une quantité accrue de sucre (le sucre est la base de la synthèse de nombre de constituants de la cellule cancéreuse).
Pour que le cancer cesse de progresser, il suffirait donc d’améliorer l’oxygénation cellulaire [13]. Le vieillissement provoque une fibrose des tissus, qui réduit l’oxygénation cellulaire. Elle conduit une cellule saine à devenir cancéreuse.
Selon le docteur Schwartz [14] « Pour qu’un feu brûle, il faut à la fois du bois et de l’oxygène. Si la cheminée tire mal le feu ne prendra pas. Pour que la mitochondrie (poumon de la cellule) fonctionne de façon harmonieuse, il lui faut des aliments mais aussi de l’oxygène ».
Les cancérigènes, nous dit-il, « raccourcissent la vie mais ne créent pas de nouvelles maladies ». Ce sont donc des substances pro-inflammatoires : comme les toxiques de l’environnement, pesticides, herbicides, métaux lourds qui perturbent la division cellulaire en altérant son oxygénation et son fonctionnement mitochondrial [15].
Tous les cancers se nourrissent principalement de sucre. Ce principe est d’ailleurs utilisé lors des PET (ou TEP) scans : on injecte du désoxyglucose marqué au fluor et c’est ainsi qu’on les visualise au scanner.
Les régimes cétogènes et ceux qui s’en approchent
Évoquons les bienfaits des régimes cétogènes et leurs proches parents : LCHF, Low Carb, régime Atkins, Banting [16], Zero Carb et régimes à faibles index glycémiques [17].
Les régimes cétogènes ne sont pas nouveaux. Ils ont été promus comme une bonne façon de perdre du poids sans trop s’attacher à la quantité de nourriture et aux calories [18]. Ils reposent sur le fait que l’organisme a besoin de sucre mais que si on l’en prive, tout en augmentant sa consommation de graisse, le foie va alors produire des corps cétoniques qui, sur le plan énergétique, vont prendre la place des glucides.
Dès 1921, le docteur Russel à la « Mayo Clinic » avait constaté leurs effets positifs dans le cadre de l’épilepsie infantile. Une revue d’études parue dans le journal « Neurology » en 2014 a rapporté que « la diète LCHF » et le nouveau régime Atkins (dit « Low Carb ») peuvent également être efficaces chez les adultes pour réduire les crises d’épilepsie. L’évolution de la maladie d’Alzheimer, du diabète de type 2 et de certains cancers est également ralentie par ce type de régime.
C’est ce dernier point qui, ici, nous intéresse.
De façon concrète, on passe d’une assiette d’environ 55 % de glucides à seulement 5 à 10 % et on ne sacrifie pas les apports en matières grasses qui resteront de 30 à 40 % de l’apport alimentaire. Ils fourniront la plus importante source d’énergie à l’organisme, celle qui en prenant la place des glucides va induire une « cétose nutritionnelle » par la production de corps cétoniques au niveau du foie. Nous verrons, plus loin que c’est cette « cétose » parfaitement mesurable qui est à l’origine des propriétés de cette alimentation.
Une étude publiée le 29 août 2017 dans The Lancet [19] qui a duré dix ans dans 18 pays, sur 135 000 personnes, conclut que « la consommation élevée de glucides (plus de 60 % des calories) est associée à un risque accru de mortalité, tandis qu’un apport plus élevé en gras diminue le risque de mortalité ». Il s’agit là d’une étude dite « d’observation » dont les résultats doivent être confirmés par des études randomisées.
Les régimes cétogènes et métaboliques, une première approche contre les cancers
J’expliquerai dans la lettre suivante ce que l’on doit comprendre de la notion de « régime métabolique », qui va plus loin que le régime dit « cétogène ».
Les preuves les plus éclatantes des effets « antitumoraux » de ce type de régime concernent les tumeurs cérébrales et plus particulièrement une tumeur cérébrale agressive : le gliome et le glioblastome [20]. D’autres études sont en cours et en attente de résultats sur d’autres cancers comme le cancer colorectal et le cancer du sein.
Il semble que le cancer du poumon soit également très impacté : « La croissance de certains cancers du poumon, dits à cellules épidermoïdes, dépend du glucose, montre une étude. Les dernières actualités de la recherche contre le cancer sont présentées pour Sciences et Avenir et en exclusivité par le Pr. David Khayat, chef de service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière » [21].
Vous trouverez sur le site du docteur Laurent Schwartz de nombreux témoignages [22] et articles [23] concernant les résultats à attendre de ce type de diète.
Ce dernier travaille actuellement à l’élaboration de publications scientifiques qui demanderont encore beaucoup de temps et de collaborations.
Ajoutons que la cellule cancéreuse est une cellule basique (donc plutôt alcaline, avec un pH élevé) qui se développe dans un milieu acide. Si on veut « l’affaiblir » il est capital de réduire la part des aliments acidifiants et d’augmenter les aliments alcalinisants afin d’améliorer les effets « anticancer ».
Vous trouverez facilement sur de nombreux sites [24] la liste des aliments acidifiants et alcalinisants. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver mais si vous bannissez l’alimentation industrielle et transformée et vous référez à ma lettre « L’alimentation que je vous conseille » [25] vous serez déjà sur la bonne voie.
Vous l’avez compris, le sucre est votre grand ennemi. Il est présent même dans les plats préparés salés. Soyez très vigilant car on le retrouve, caché, dans l’alimentation et les plats industriels à titre de conservateur (avec le sel). La dépendance qu’il crée n’est pas éloignée de celle des drogues dures [26]. Prenez donc conscience que lorsque vous consommez certaines saucisses, du jambon blanc et la plupart des plats préparés et surgelés, vous consommez du sucre en quantités non négligeables.
Les régimes cétogènes en pratique : moins de sucre, plus de (bonnes) graisses et des protéines sans excès
Un peu de bon sens et les quelques conseils ci-dessous vous permettront d’arriver à un « vrai » régime cétogène. Retirez complètement de « l’alimentation que je recommande » les céréales, le quinoa, les fruits (sauf les fruits rouges et les pommes bio) et les amidons pour la rendre vraiment cétogène :
- Dans Céto cuisine [27], le guide de la diététicienne-nutritionniste spécialiste du cétogène, Magali Walkowicz, vous trouverez de nombreuses recettes, mais les astuces les plus simples se trouvent dans le Grand livre de l’alimentation cétogène [28] ;
- Adaptez votre apport en protéines animales ou végétales en fonction de votre activité physique : il sera idéalement de 1 à 2,5 par kilos et par jour selon que vous êtes sédentaire ou grand sportif ;
- Bannissez tous les sucres ajoutés dans les aliments, les sauces, les moutardes, les sauces tomates, les mayonnaises et les boissons type soda ;
- Privilégiez le petit déjeuner protéique avec des œufs ce qui vous permettra de ne pas manquer d’acides aminés cétogènes comme la lysine et la leucine ;
- N’hésitez pas à vous supplémenter en carnitine (3 grammes par jour) ou L-acétylcarnitine [29] (1 gramme par jour). Si besoin supplémentez-vous avec 1 ou 2 cuillères à soupe / jour d’une préparation de protéines végétales : le « Plant Fusion » [30] dans du lait de coco le moins sucré possible ;
- Mangez à votre faim et consommez suffisamment de graisses animales (beurres, fromages, viandes, graisses de canards et de petits poissons gras) ;
- N’hésitez pas à consommer du chocolat noir à plus de 80% de cacao ;
- Ne négligez pas les apports en sodium et potassium. En cas de fatigue, et sous réserve d’une bonne tension artérielle, augmentez la consommation de sel ;
- Consommez suffisamment de graisses végétales : huiles d’olive, de colza, de noisette, d’avocat, de macadamia, de coco non sucré ou de l’huile TCM [31] [32] (triglycérides à chaînes moyenne) sans dépasser 30 grammes par jour. N’hésitez pas à manger régulièrement des avocats.
Enfin :
- Contrôlez votre pH urinaire, en particulier celui du matin au moyen de bandelettes comme le proposait déjà le docteur Kousmine [33] ;
- Pour contrôler la présence de corps cétoniques recourez aux lecteurs sanguins que connaissent bien les diabétiques pour contrôler leur glycémie ; il y a des bandelettes spécialement conçues pour la mesure des corps cétoniques ;
- Hydratez-vous correctement avec de l’eau, et en cas de constipation consommez des jus de légumes bio (et non de fruits) : concombre, épinards, fenouil, céleri branche, persil, gingembre…
- N’hésitez pas à consommer de l’eau « Hepar » ou toute autre eau de qualité contenant de faibles doses de magnésium ;
- Si vous n’arrivez pas à monter votre pH urinaire du matin [34] au-dessus de 6, si vous présentez un risque de calcul rénal ou si vous avez une hypercalciurie n’hésitez pas à prendre dans un litre et demi d’eau à boire dans la journée 60 milligrammes de citrate de potassium par kilo de poids corporel ;
- Si, de plus, vous avez tendance à avoir des raideurs et douleurs articulaires liées à des accumulations d’acide (dont l’acide urique, en cas d’insuffisance rénale légère) n’hésitez pas à y ajouter du silicium, par exemple sous forme de 60 à 120 gouttes de « Dissolvurol ® » [35] et/ou un draineur végétal des acides comme l’«Urarthone ® »[36].
Le régime métabolique « anticancer »
Le régime métabolique « anticancer » va au-delà.
Le docteur Schwartz expose d’autres théories de Warburg afin de proposer des adjuvants thérapeutiques qui seront à l’origine des résultats que l’on commence à observer.
Ce sera l’objet de ma prochaine lettre où je développerai également une notion plus personnelle qui est en mesure d’amplifier encore les résultats : le régime sans polyamines.
Docteur Dominique Rueff
Merci pour la mise au point.
Je suis toujours très attentive à vos conseils mais vous dites de manger des produits laitiers et d’éviter les fruits alors que tous les articles qui émanent de santé innovation disent le contraire.
Merci de m’aider à retrouver de la clarté.
Cordialement
Isabelle Fonthenea
Vous nous parlez toujours des maladies les plus courantes. Bien sûr elles concernent beaucoup de monde et je vous comprend. Mais quand nous parlerez-vous de la maladie de Charcot (SLA)? Y a t’il moyen de la ralentir (guérir?) par des méthodes naturelles?
Le dissolvurol ne doit plus être commercialisé ?
Cet article vante les prétendus bienfaits d’un régime basé sur les graisses végétales et surtout animales: un régime difficile à « avaler »(!), sectaire et qui, a mon avis, passera comme tant d’autres! J’ai personnellement opté très tôt pour une alimentation végétarienne, non pas pour ses effets, très discutables, sur la santé physique, mais en raison d’une quête spirituelle; ce choix s’est imposé comme une nécessité ABSOLUE pour approfondir cette quête! Je considère, en revanche, qu’il est très indiqué de se »supplémenter » régulièrement en nutriments essentiels, d’où mon intérêt pour ces lettres d’information!
Tout ce que vous avez écrit est exact, mais faut il encore que les aliments ou produits ne soient pas toxiques, il est difficile de trouver ceux ci et quand on les trouve ils coûtent toujours plus chers que les autres
Il faut que les responsables de la chaîne de production et de distribution ainsi que dans les instances ministérielles fassent des efforts à tous les niveaux
Car, toute personne aimerait pouvoir manger sainement
Article très intéressant concernant le régime cétogène. J’ai une insuffisance hépatique: mon foie ne produit aucun corps cétogène dupuis toujours, quelle solution dans mon cas?
J’ai 60 ans, je fais très attention à mon alimentation et pratique beaucoup de sport, mais j’ai 5kg en trop depuis l’âge de 55 ans et pas moyen de perdre 1gr. Merci pour votre réponse.
Bonjour
On ne vous dira jamais assez merci
Dites nous où trouver les produits conseillés,
Un conseil perso , SVP je n’ai jamais soif , merci d’avance
Bonjour,
Je reste sceptique pour de nombreuses raisons. En voici 2 :
Après un petit tout sur internet, il semblerait que mesurer le pH des urines ne sert à rien ; le pH des urines n’est pas un indicateur pertinent de l’acidité de notre corps. Des articles scientifiques nous apprennent en effet que le pH du sang est régulé par l’organisme dans une fourchette très étroite vers 7,4 et que la nature des aliments que nous absorbons n’y change rien.
Chacun jugera de l’opportunité de croire ou pas à des affirmations, euh … plutôt pas bien démontrées à mon sens.
Par ailleurs, selon vous, il faudrait ne pas manger de fruit, mais vous préconisez de manger de l’avocat, qui est un fruit !
Merci Docteur pour vos lettres dont les sujets depuis quelques temps tournent autour de la santé cellulaire, base de la bonne santé !
Et s’il était était possible de le garantir grâce à une supplémentation en molécules de signalisation redox ?
Les molécules de signalisation redox sont la base des processus cellulaires pour toutes les formes de vie sur terre.
Les molécules de signalisation redox sont naturellement présentes dans notre corps. Elles sont créées au sein de chaque cellule de l’organisme par nos mitochondries. Elles sont essentielles à la bonne santé cellulaire et, par là, au bon fonctionnement de l’organisme.
Elles ont 4 fonctions majeures parmi d’autres :
1 – communication à l’intérieur des cellules et entre les cellules ;
2 – détoxination, y compris celle des métaux lourds ;
3 – mobilisation et stimulation du système immunitaire ;
4 – élimination des cellules dysfonctionnelles et leur remplacement par des cellules saines.
A partir de 12-14 ans, notre organisme en produit de moins en moins (-1% chaque année) et à 90 ans nous ne disposons plus que de 10% de ce que nous avions à l’adolescence. Selon les 3 médecins qui ont reçu le prix Nobel de médecine en 1998, notre vieillissement et nos maladies sont directement liés à ce déficit.
La forte augmentation des toxines liées à notre mode de vie actuel aggrave lourdement ce constat.
La supplémentation en molécules de signalisation redox permet de redonner à notre corps ses capacités à se maintenir en bonne santé. Par rapport à un traitement médicamenteux conventionnel qui s’intéresse classiquement au traitement de symptômes, la biologie redox permet au corps d’aller à la cause de ses dysfonctionnements.
Il ne s’agit donc pas d’un traitement médical, mais d’une réappropriation de son propre fonctionnement par l’organisme lui-même.
En 2016, le Huffington Post a classé la Biologie Redox comme l’une des 5 prouesses technologiques qui vont révolutionner notre vie au 21ème siècle.
En juin 2018, s’est tenu à l’Institut Curie de Paris, le 20ème Congrès Mondial de Biologie Redox.
Ces molécules sont étudiées dans le monde entier, et à ce jour, 17 393 études ont été publiées dans tous les domaines de la médecine :
systèmes cardiovasculaire, respiratoire, digestif, reproductif, nerveux, hormonal, …
en cancérologie (recherche et prise en charge) ,
dans les maladies auto-immunes, dégénératives, etc…
en médecine du sport et particulièrement chez les athlètes de haut niveau.
La signalisation redox est non spécifique. Ce qui signifie que cela concerne TOUTES nos cellules, TOUTES nos fonctions !
Un apport en molécules de signalisation redox est maintenant possible (depuis 2010) et fonctionnera dans TOUS les problèmes de santé et chez TOUT LE MONDE.
La vie moderne et le simple fait de vieillir abîment nos cellules.
Sans signalisation redox il n’y a pas de renouvellement cellulaire possible, pas de système immunitaire opérant. Le renouvellement cellulaire est ce qui nous permet d’être vivant. Sans cette fonction, nous ne dépasserions pas quelques heures de vie !
La santé n’est-elle pas simplement la capacité du corps à se développer et à se réparer lui-même ?
Pour cela les cellules doivent communiquer entre elles, et elles le font grâce à ces molécules dites de signalisation redox.
Qu’en pensez-vous, Docteur ?
Je suis convaincue que la base d’une bonne alimentation réside dans une variation et un équilibre des ingrédients.
C’est la dose qui compte (pour reprendre Hippocrate). C’est aussi savoir adapter ces ingrédients à son rythme de vie.
Concernant la régime acido-basique, je cite L’Institut américain de recherche contre le cancer (AICR) et le PubMed Central :
« un régime « alcalinisant » ne désacidifie pas le corps, qui régule sa concentration d’acide lui-même par les poumons (la respiration) et les reins. le pH des aliments ingérés ne modifient que le pH de l’urine qui n’indique en aucun cas celui du corps. Il est impossible de changer le pH du corps en modifiant son alimentation.
l’alimentation peut avoir un effet sur le cancer et la santé en générale, mais l’acidité ou l’alcalinité des ingrédients n’est d’aucune importance. ce n’est pas le milieu acide qui crée le cancer, mais le cancer qui crée le milieu acide. de plus le cancer se développe aussi en milieu alcalin. »
Maintenant il faut faire son choix entre la communauté scientifique ou les blogueurs et journalistes. lol
Les informations concernant le régime cétogène sont parfois contradictoires. J’ai été surprise d’entendre le Dr Laurent Schwartz mettre en garde contre l’état de cétose car, de son point de vue et si j’ai bien compris, les cellules tumorales se nourrissent très bien de corps cétoniques par le biais d’une enzyme appelée SCOT. Il faudrait pouvoir éradiquer cette enzyme.