Comment j’ai évité la prothèse de genou

Je vous l’ai écrit, j’ai eu un grave accident de ski fin 2004. Bon skieur, j’essayais de nouveaux skis « spécial neige poudreuse » et le 3ème jour je me suis retrouvé sur une plaque de glace. Les skis ont tourné mais mon genou gauche n’a pas suivi. J’ai entendu le bruit d’un coup de revolver, ressenti une douleur épouvantable et me suis retrouvé allongé sans pouvoir bouger.

Secours, civière, hôpital, radios : triple fracture du plateau tibial. Scanner et intervention le jour de Noël à Bourg-Saint-Maurice, ce fut mon tsunami à moi…

Revenu une semaine plus tard à Cannes, le chirurgien que je consultais pour le suivi me dit : « Cher confrère, la torsion que vous avez subie correspond à une chute du quatrième étage. Ça va se réparer après 6 mois d’immobilisation mais vous aurez à coup sûr une arthrose post‑traumatique avant 10 ans. Et donc vous aurez une prothèse de genou… ».

Cela fait maintenant 14 ans, je n’ai toujours pas de prothèse. Et je n’y tiens pas !

Cet été, après une longue randonnée au lac de la Petite Cayolle (Alpes-de-Haute-Provence), et malgré les bâtons, j’ai ressenti une grande douleur en descente. Et vers la fin j’avais vraiment du mal à poser le pied par terre.

La douleur est restée pendant tout l’été malgré la prise de chondroïtine et de glucosamine et quelques autres suppléments et plantes[1].

Premier miracle, mais vite déçu : l’ostéopathie

Rentré à Cannes, j’ai demandé à mon ostéopathe d’examiner mon genou. À la fin d’un long examen, il me déclara : « Vous avez un ménisque postérieur bloqué en mauvaise position et c’est pour cela que vous ne pouvez plus plier la jambe ». Il m’allongea sur le dos et fit une rapide et courte traction sur ma jambe qui ressemble un peu à la façon dont on remet une articulation de l’épaule ou de la hanche luxée. Je ressentis une vive mais très courte douleur et… miracle ! Je pouvais poser à nouveau le pied par terre sans souffrir atrocement.

Malheureusement, là encore, malgré de nouvelles manipulations, la douleur à la marche est revenue. J’ai donc décidé de prendre les choses en main avec l’aide d’un ami rhumatologue parisien, et de recourir aux compléments nutritionnels. C’est le sujet de cette lettre.

Le cycle du soufre

L’importance des minéraux pour la santé est constamment négligée. On écrit beaucoup sur les effets bénéfiques du calcium, du magnésium, du zinc, du sélénium ou de l’iode… mais il y a un minéral que l’on oublie, c’est le soufre. En particulier dans sa forme dite « organique » ou méthyl‑sulfonyl-méthane (MSM). C’est un composé soufré issu du milieu naturel.

Vous le savez peut-être, la moitié de la matière organique que l’on trouve sur Terre provient du phytoplancton marin. Ce dernier absorbe de grandes quantités de soufre dans l’eau de mer[2]. Lorsque cette masse de plancton meurt, des enzymes libèrent des composés soufrés volatils : le DMS. Ce sont eux qui sont à l’origine de l’odeur très caractéristique de l’air marin. Dans l’atmosphère, au contact des ultraviolets et de l’ozone, ces composés s’oxydent, deviennent un gaz (le DMSO) qui va se transformer en MSM hautement soluble dans l’eau.

Le MSM retourne donc sur Terre avec les pluies. Puis il est absorbé par les racines des plantes qui le stockent en grande concentration, le minéralisent… avant qu’il ne retourne à la mer. C’est le cycle du soufre !

L’homme s’est toujours soigné avec du soufre

Vous êtes-vous déjà baigné dans les sources chaudes et puantes d’Italie ou des Pyrénées ? C’est un vrai plaisir.

Les soldats grecs du temps de l’Iliade le faisaient déjà.

Dans l’Odyssée, Homère raconte qu’Ulysse, à son retour, fit brûler du soufre pour nettoyer sa maison.

En 1802, le botaniste anglais William Forsyth découvrit les propriétés fongicides du soufre. Et dès 1920 on comprit son intérêt en cures thermales : Luchon, Bagnères-de-Bigorre, La Léchère, Dax, Cauterets, Bourbon-Lancy, Ax-les-Thermes, Évaux-les-Bains, Amélie-les-Bains, et bien d’autres devinrent des lieux incontournables pour l’amélioration des douleurs arthritiques, des inflammations nasales, des sinusites et des allergies.

Ces lieux sont toujours vivants, malgré l’avènement des antibiotiques censés « tout guérir »… dont on ne connaît que trop bien les effets secondaires néfastes.

Le soufre organique est un « protecteur du vieillissement » !

On peut considérer le soufre organique (MSM), au même titre que la coenzyme Q10, les oméga‑3, les protéines, le magnésium, certaines hormones, comme une substance dont nous devrions surveiller notre approvisionnement nutritionnel au fur et à mesure que nous vieillissons.

Car le soufre joue le rôle de précurseur de nombreux acides aminés dits « soufrés ». Parmi eux la méthionine, qui joue un rôle capital dans la survie, la reproduction cellulaire et la synthèse des protéines. Elle contribue à la formation du cartilage articulaire et cette formation sera d’autant plus importante que vous y ajoutez du collagène (ou du bouillon d’os[3]).

La méthionine détoxifie naturellement notre organisme et notre foie, tant vis-à-vis de molécules toxiques comme le paracétamol que des métaux toxiques comme le fer (en cas d’anomalies métaboliques), le plomb, le cadmium ou le mercure. C’est un antioxydant lui-même précurseur (comme l’acétylcystéine) d’un antioxydant central dont je vous ai longuement parlé : le glutathion[4].

La méthionine permet de réguler le pH urinaire, favorisant l’élimination des déchets ammoniaqués. Elle est nécessaire (comme la cystine) à la formation des ongles et des cheveux.

Dans votre alimentation vous la trouverez dans les fruits et les légumes frais, les légumineuses, les œufs, les crevettes, les abats, la viande, l’ail, l’oignon, le germe de blé, les yaourts, le gruyère, le parmesan, le chocolat noir et la prêle.

Les vrais végétaliens risquent donc d’être carencés mais la principale cause de déficience réside dans la pollution, le manque de soufre dans les sols, l’agriculture intensive et ses engrais azotés.

La cystéine, la taurine, la cystine sont d’autres acides aminés soufrés ayant des propriétés très voisines. Elles sont nécessaires à la production du collagène, à la bonne santé artérielle, à celle des cheveux, des ongles et sont des précurseurs du glutathion[5].

Risquez-vous une déficience en soufre organique ?

Vous avez probablement une déficience en soufre organique si :

  • vous cicatrisez mal ou lentement ;
  • vous avez des ongles cassants, des cheveux qui s’abîment ;
  • vous avez des douleurs articulaires ou musculaires sans motif ;
  • vous ressentez un état de fatigue chronique inexpliqué ;
  • vous avez de l’ostéoporose ;
  • vous êtes en état inflammatoire chronique ;
  • vous maigrissez / subissez une soudaine perte musculaire ;
  • vous avez des ronflements excessifs sans cause évidente ;
  • votre peau vieillit prématurément et vous avez mauvais moral ;
  • vous êtes en permanence stressé.

Que faire ?

À titre préventif, vous pouvez prendre une cuillère à café de MSM dans un verre d’eau avec un peu de silice organique[6]. Cette poudre blanche n’a qu’un petit goût amer. Au début, elle n’a comme effet secondaire qu’une accélération du transit (souvent bien vécue) qui s’estompe avec le temps.

Mais comme moi, en cas de douleurs, vous pouvez prendre une à deux cuillères à café matin et soir. Cette double prise est importante car l’action est d’environ 8 heures. Ne le prenez pas avec des médicaments qui risquent de perturber son absorption.

Toutes les douleurs sont concernées y compris les tendinites, les douleurs musculaires (fibromyalgies, statines[7]), l’arthrose, l’arthrite, l’ostéoporose (l’alcalinisation augmente l’absorption du calcium), les douleurs dorsales chroniques, mais également, les céphalées, les cystites et les douleurs dentaires pour lesquelles il peut être utilisé localement.

En dehors des douleurs, pensez à la constipation et à toutes les allergies, qu’elles soient cutanées ou respiratoires, qui seront également améliorées avec du zinc, de l’huile d’onagre (acide dihomo-gamma-linolénique) et… des œufs de caille.

Le soufre peut être pris en gélules de 1 000 milligrammes à raison d’une à deux gélules matin et soir, mais c’est une dose plus adaptée à la prévention.

En cas de douleurs importantes je vous propose d’en prendre une ou deux cuillères à café matin et soir, en cures de deux à trois mois. Vous en trouverez chez de nombreux fournisseurs. Celui que j’ai utilisé vient de chez Apoticaria.

Dans le même verre il est facile d’ajouter de la teinture mère de prêle, de la sève de bouleau ou de la silice organique et, selon les situations, un ou deux bourgeons comme Pinus Montana (Pin des montagnes) ou, en cas de forte inflammation, Ribes nigrum (cassis).

Et surtout, au risque de me répéter, n’oubliez ni de surveiller ni de compenser votre taux de vitamine D !

Certains choisiront de la glucosamine-chondroïtine. Personnellement, j’ai préféré prendre une spécialité (Artilège) contenant à la fois du collagène, de la glucosamine, un « antidouleur naturel » (la Boswellia) et un peu de vitamine C[8], mais beaucoup de complexes ont des compositions voisines.

Je vous conseille d’ailleurs d’alterner ces formules, par exemple avec « 2 mois d’un complexe articulaire Cell’innov » ou deux mois du « Complexe Chondroglucosamine de Vit’all + » ou encore le « Complexe Articulation de Therascience ». Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive.

Le « plus du MSM »

À la suite d’une conversation, mon ami Thierry Hertoghe a remarqué et publié sur sa page Facebook une particularité très spécifique du MSM : son action sur le syndrome métabolique et le diabète.

L’insuline est une hormone composée au tiers de soufre.

Vous le savez sans doute : comme l’exercice physique régulier, l’insuline facilite l’entrée du glucose dans les tissus musculaires et adipeux. Elle stimule le foie pour qu’il le stocke sous forme de glycogène et, ainsi, fait baisser la concentration du sucre dans le sang.

Or une déficience alimentaire en soufre fait à la fois baisser la synthèse d’insuline et rigidifie les tissus, rendant sa pénétration plus difficile.

La prise de MSM optimise la synthèse de l’insuline et augmente la perméabilité tissulaire. La prise de 8 grammes de MSM matin et soir – on peut monter jusqu’à 16 grammes – facilite donc le travail du pancréas (qui sécrète l’insuline) et permet d’améliorer la résistance à l’insuline et/ou le diabète.

Et localement ?

En application locale, on peut mélanger une solution de MSM à de l’argile que l’on utilise en emplâtre ou avec une argile particulière, le Fango[9], que l’on place tiède pendant quelques heures sur l’articulation douloureuse.

Je l’ai utilisé par le passé, mais maintenant j’applique régulièrement un gel, au moins deux fois par jour. Vous le trouverez dans les pharmacies, parapharmacies et magasins de diététique : le « GSA Pro » du laboratoire Aquasilice. Il contient, entre autres, de l’harpagophytum, de la silice organique et de l’huile essentielle de gaulthérie. Ce gel produit une sensation apaisante, anesthésiante et relaxante que j’apprécie beaucoup.

Et dans l’avenir ?

J’envisage pour mes vieux jours de me procurer une genouillère aimantée. Mais je ne l’ai pas encore essayée. Je vous en reparlerai car, croyez-moi, je repousserai la prothèse promise aussi loin que possible !

Pour être tout à fait complet, je précise que je fais régulièrement, une ou deux fois par jour, une séance « d’ondes qui soignent ». Je vous en ai parlé dans l’une de mes récentes lettres.

Ne pensez pas que ces conseils ne sont valables que pour le genou !

J’ai observé en pratiquant ce protocole une quasi-disparition de toutes mes autres douleurs, notamment une tendinite de l’épaule que j’avais depuis plusieurs mois.

Je vous souhaite chaleureusement de parvenir au même résultat !

Docteur Dominique Rueff


1. https://www.lettre-docteur-rueff.fr/douleurs-articulaires-soulager-traiter/

2. Le SOUFRE ORGANIQUE de Benjamin duché, éditions Grancher

3. https://www.remedes-de-grand-mere.com/17-vertus-du-bouillon-dos-et-comment-le-preparer/

4. et 5. https://www.lettre-docteur-rueff.fr/glutathion/

6. Je préconise souvent le DISSOLVUROL maintenant considéré comme un complément alimentaire que l’on trouve dans toutes les pharmacies

7. Avec de la coenzyme Q10

8. ARTILEGE du laboratoire Olliscience

9. https://www.fangocur.fr/index_shop_126___3_0__.html?msclkid=eb0c594a83a611b24dc002bbf879c2c3



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


14 réponses à “Comment j’ai évité la prothèse de genou”

  1. R-L dit :

    merci docteur

  2. Baheux dit :

    Bonjour Docteur,
    J’ai suivi vos conseils concernant la parodontite, j’ai trouvé une dentiste disposant du microscope adéquat. Elle me soigne depuis quelques mois et les résultats sont bons. Le protocole est cher mais bon… je voulais vous parler des aimants, je me soigne les genoux avec des aimants que je colle. C’est mieux qu’une genouillère et beaucoup moins cher. J’achète des aimants neodymes épais et j’ai acheté un livre très simple: comment utiliser les aimants de Robert Conte. J’en ai acheté d’autres ensuite. Je suis une ancienne prof de gym, j’ai 75 ans, je fias toujours du tennis 2 fois par semaine, et de l’aquagym. Dès que j’ai une douleur, je mets des aimants avec de l’adhésif microspore qui résiste à la douche. Si vous voulez plus de détails, je reste à vôtre disposition. D Baheux

  3. Duboscq dit :

    Bonjour et merci pour vos publications très précieuses.
    Pouvez vous me recommander les marques des produits concernant le MSM, le silicium organique et la vitamine C.
    Il est bien difficile de s’y retrouver avec toutes les publicités sur les compléments alimentaires.
    D’avance merci.
    Bien cordialement !
    G.Duboscq

  4. RIVAUD dit :

    Certains pensent que la méthionine est nuisible parcequ’ elle
    tend à produire de l ‘homocystéine , responsable de crises cardiaques.

  5. Charlotte Leprévost dit :

    Merci docteur!
    Belle lettre. Je prends déjà du MSM pour mes articulations (polyarthrite), mais je découvre qu’à fortes doses il aide aussi le pancréas. Vous le recommandez en cas de diabète, mais comme toujours il n’est pas précisé quel diabète. Est-ce valable pour le diabète 1 (dont je souffre aussi).?
    Merci

  6. Silvia Hüglin-Bartholomew dit :

    Cher Docteur Rueff,

    Un GRAND MERCI pour vos précieux conseils et informations très utiles!

    Meilleurs messages,
    SHB

  7. max AUTIN dit :

    BONJOUR et MERCI de vos lettres. Je voudrais imprimer les sources : c est impossible directement et la capture d écran tronque a gauche !?? Y a t il une solution? merci de votre réponse. salutations cordiales.

  8. Josse dit :

    Bonjour, je reçois souvent vos lettres et je dois avouer que cela me fatigue car c’est du verbiage à n’en plus finir et quand on veut avoir l’information essentielle, on ne la trouve pas, par exemple vous parlez du MSM mais on ne sait pas ce que c’est, ce que cela veut dire et où s’en procurer. Merci de revenir à une communication épurée, sérieuse et efficace…

  9. Isa dit :

    Merci pour cette lettre . J’ai pour ma part une pleine confiance pour les produits de chez Nutrixéal, donc je le prendrai ici : https://www.nutrixeal.fr/optimsm-msm-en-poudre-hydrosoluble-c2x18086953 (MSM « totalement dépourvu de résidus de métaux lourds, d’impuretés et de contaminants »)

  10. MAIREY Sylvie dit :

    Un grand merci docteur Rueff pour vos messages si pertinents et riches de conseils précieux!
    Celui-ci m’a particulièrement interpellée car je souffre également d’une tendinite à l’épaule gauche. Je vais donc suivre ces recommandations à la lettre!
    Que l’esprit de Noël vous apporte santé, paix et sérénité ainsi qu’à tous ceux qui vous lisent.

  11. Christie dit :

    Les champs magnétiques pulsés sont très efficaces également . J’ai moi même un pulseur que j’ai utilisé suite à une chute du genou.
    Merci pour tous ces conseils sur les compléments à prendre.

  12. morel dit :

    merci Dr Rueff pour ces infos toujours très interessantes
    A propos du genoux et d’autres articulations , j’ai expérimenté les produits de de Ste Auris que je connais depuis 20 ans peut être et qui est une référence dans le
    magnétisme thérapeutique . A consulter leur site sur
    aurismagnetic.com ( je ne suis pas actionnaire)
    Portez vous bien !

  13. Piriou Annick dit :

    Bonsoir Docteur
    Serait-il possible d’avoir les coordonnées de votre rhumatologue à Paris ? De mon côté je n’en trouve pas qui me proposent autre chose que des anti-inflammatoires, de la kiné ( je n’ai rien contre), voire d’envisager la pose d’une prothèse pour mon arthrose de la hanche et du genou… conséquences aussi, entre autres, d’une violente entorse à ski mal soignée il y a de nombreuses années.
    Je préfère lutter contre cette arthrose grâce à l’alimentation et des compléments alimentaires, ce en quoi vos lettres me sont d’une grande utilité, merci !
    Bien cordialement

  14. Jalel KRAIEM dit :

    Bonsoir Docteur,

    Votre article sur l’arthrose du genou est intéressant. Ce qui m’a interpellé, c’est le MSM dont j’entends parler depuis des années mais je ne l’ai jamais pris.
    Le MSM est synthétisé chimiquement à partir du pin maritime dont la lignine est la matière première du MSM.
    Le MSM n’est donc pas naturel.
    Ne prenant presque pas de médicaments depuis deux ans, est-ce que le MSM est considéré comme produit chimique (présence d’additifs, effets secondaires, etc.) ou on peux se le permettre si sa pureté est de 100%?

    Cordialement

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