Rentrée : ne (vous) mettez pas trop la pression !
Chère amie, cher ami,
Nous y voilà : c’est la rentrée !
Nos chers petits sont sous pression et, vous-même, vous n’y échappez probablement pas.
Pour les plus petits, c’est la première journée de classe. Pour les plus de 11 ans, c’est la première journée masquée de la rentrée. Que de nouveautés !
Pour vous et moi, c’est une surinformation brouillonne et contradictoire qui fait son retour, et à laquelle il semble difficile d’échapper…
Et même si nous décidons de ne pas rester scotchés devant les chaînes d’information en continu, même si nous faisons semblant de ne pas voir les gros titres des journaux dans les kiosques, même si nous échappons par miracle aux multiples messages véhiculés par les réseaux sociaux… Cet amas d’information est porteur d’anxiété, même pour les plus sereins d’entre nous.
Alors comment faire la part des vraies et des fausses nouvelles ?
Même s’il y a probablement plus de vraies informations que de fausses, le tri n’est pas facile. Elles arrivent de partout, sans crier gare : Google, WhatsApp, Messenger… et ne demandent qu’une seule chose, que vous les transmettiez à votre tour ! Je suis moi-même tombé dans ce piège quelquefois. Mais attention au message de trop. C’est comme le message qui vous avertit gentiment que vous allez recevoir un second message contenant un virus informatique. Ce message « bienveillant » vous demande de le transférer à tout votre carnet d’adresses. Alors que c’est lui-même le virus !
Ma chère mère disait : tourne votre langue sept fois dans votre bouche avant de dire une bêtise. Il ne s’agit pas seulement de dire, mais de faire, et avec 50 ans de recul, je peux vous l’affirmer : ma mère avait raison !
Respirons, ne nous mettons pas la pression et ne la mettons pas à nos enfants !
Débrayons ! Les méthodes ne manquent pas : qu’il s’agisse d’une courte méditation quotidienne, de pratiquer la cohérence cardiaque 2 ou 3 fois par jour (je vous ai décrit son mécanisme dans une lettre précédente[1]), ou plus simplement encore, de se relaxer.
Acceptons de lâcher prise, et ne mettons pas la pression, sur les autres ou sur nous-même !
Respirons ! Et prenons du recul. Dans une lettre précédente, je vous proposais « d’accepter de nous arrêter »[2], et dans une autre encore, de prendre de la distance avec votre propre peur[3]. Eh bien, c’est plus que jamais d’actualité !
Le flux de questions auquel vous soumettront vos enfants ou petits-enfants ne manquera pas de vous le prouver : « Maman, pourquoi maîtresse porte-t-elle un masque ? Papi, pourquoi je ne peux pas toucher mes camarades ? Comment bien mettre mon masque ? Pourquoi je ne dois pas le mettre dans ma poche ? Pourquoi le changer ? »… etc.
Il vous faudra bien répondre à toutes ces questions légitimes.
Un article[4] signé d’Adrien Sénécat, mis à jour le 20 juillet 2020, sur le site « lemonde.fr », dénonce trois « fake-news » de plus en plus répandues sur les réseaux sociaux :
1. L’utilisation du masque est dangereuse car elle provoque une hypoxie[5].
C’est faux ! En dehors d’une utilisation lors d’une pratique sportive, d’une difficulté ou d’une insuffisance respiratoire préexistantes, le masque ne provoque pas d’hypoxie.
Oui, il est inconfortable à porter – surtout quand la température extérieure dépasse les 25° – et il demande parfois un petit effort physique pour respirer. Mais il n’altère pas la quantité d’oxygène que nous respirons.
Rappel : pour que le masque à usage unique bleu (dit « chirurgical ») reste efficace, il faut le changer au bout de 4 heures d’utilisation ; car une fois humidifié, il perd l’essentiel de ses propriétés de protection.
Attention, il existe des allergies à ce type de masque. J’en ai observées qui se manifestent en général par des traces rouges de chaque côté du visage, sous les yeux. Certains pensent que ces allergies seraient plus fréquentes avec des masques d’origine chinoise.
Si vous en souffrez, je vous conseille de changer de marque ou de type de masque. Vous pouvez par exemple opter pour un masque en coton lavable. Parallèlement, pensez à adopter les mesures nutricosmétiques de protection de la peau que je vous ai proposées dans une récente lettre[6].
2. Les masques ne servent à rien, car leurs mailles trop larges laissent passer les virus.
Cette rumeur est le fruit d’une vérité scientifique : le virus peut être transporté par des particules plus petites que les pores des masques « grand public ». Les particules du virus responsable de la Covid-19 font environ 0,12 μm (soit 0,12 millième de millimètre). Un masque qui serait conçu avec des mailles suffisamment serrées pour les piéger ne permettrait pas de respirer correctement.
En réalité, le masque doit son efficacité au fait qu’il fonctionne comme une sorte de piège électrostatique pour les particules virales. Il a bien été observé que les pays ayant préconisé précocement le port du masque ont eu moins de contaminations que les autres.
3. Les masques ne protègent pas, c’est écrit sur la boîte.
Il est important de rappeler qu’il existe deux types de masques :
- Les masques dits « chirurgicaux »: ce sont tous ces masques bleus que vous devez jeter à la poubelle après 4 heures d’utilisation. Ce sont des masques antiprojections : il est vrai qu’ils ne sont pas conçus pour protéger le porteur, mais pour protéger les autres de ses postillons.
C’est pour cette raison qu’indépendamment de la pandémie actuelle, il peut être utile de les porter, comme le font les Asiatiques, en cas d’épidémies de toutes maladies respiratoires, comme le rhume (qui est dû à un autre coronavirus) ou la grippe.
- Les masques de protection individuelle, type FFP2: ils sont munis d’un système filtrant qui protège le porteur. En principe, ces masques sont réservés à un usage médical, dans le cadre d’interactions avec des personnes potentiellement infectées. Mais ils sont beaucoup plus difficiles à supporter en usage courant.
La prochaine fois que vous verrez passer ces trois « affirmations » dans les médias ou sur les réseaux sociaux, vous saurez qu’elles sont fausses !
Et les masques en tissu ?
Ces masques dits « grand public » ont très récemment été conseillés par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
Fin août 2020, le HCSP a constaté l’inefficacité des masques chirurgicaux à usage unique après 4 heures d’utilisation, et a pris conscience de la menace écologique qu’ils représentent. Il a alors préconisé de « favoriser le port du masque grand public en tissu réutilisable (selon les préconisations Afnor) »[7]… Ceux-ci peuvent être achetés en grandes surfaces ou faits maison.
C’est l’usage de ce type de masques que le Conseil préconise pour la rentrée scolaire et universitaire, ainsi que pour tous les établissements accueillant du public.
Ils ont l’avantage de pouvoir être réutilisables : il vous suffit de les laver après chaque utilisation. Pour cela, plusieurs alternatives ont été évoquées, mais c’est le lavage en machine à 60° pendant 30 minutes qui semble être la meilleure solution, car il n’altère pas les fibres du masque. Selon le HCSP, faire bouillir votre masque, le plonger dans du désinfectant ou encore le mettre au four à micro-ondes ou au congélateur pourrait altérer la qualité des fibres textiles. Il est par ailleurs important de le sécher rapidement dès la sortie de la machine, par exemple avec un sèche-cheveux.
À ce jour, la majorité des masques en tissu lavables sont réutilisables environ 30 fois ou plus : plus économique et écologique que les masques jetables !
Un masque mal utilisé ne sert à rien… ou pire.
Les préconisations d’utilisation du masque sont strictes. Pour qu’il soit utile, il faut :
- mettre correctement votre masque: vous laver les mains avant de le mettre, ne le saisir que par les attaches, bien couvrir votre nez et votre menton ;
- ne jamais le toucher une fois posé: vous risqueriez de le contaminer, ou bien de contaminer vos doigts, et de contaminer tout ce que vous toucherez par la suite ;
- bien le retirer : là encore, il faut le saisir par les attaches uniquement, puis le placer dans un sac plastique étanche avant de le jeter ou de le laver, puis se laver les mains au savon ou au gel hydroalcoolique.
Malheureusement, j’ai vu peu de personnes appliquer ces règles à la lettre…
Notons qu’il n’a jamais été démontré scientifiquement que porter un masque lorsqu’on est seul sur un chemin ou dans une rue peu fréquentée a un quelconque intérêt.
Le masque donne-t-il un faux sentiment de sécurité ?
C’est là le danger du masque… En effet, le porter ne doit pas éclipser les autres mesures de sécurité qui restent absolument fondamentales :
- La distanciation physique: si, à l’origine, elle a été fixée à 1 mètre, on sait maintenant qu’en milieu confiné, des gouttelettes en aérosol porteuses du virus peuvent largement dépasser cette distance.
- Le lavage correct des mains ou l’application de gel hydroalcoolique, sans modération : que l’on rentre ou sorte d’un espace fermé comme un magasin ou un bureau, et bien entendu à chaque fois que l’on manipule ou touche son masque, cela doit devenir un réflexe.
- Éviter les espaces confinés: c’est ce que je fais pour ma propre protection du fait de mon âge et de mes comorbidités, mais il est conseillé à tout le monde d’éviter de se retrouver dans des espaces confinés, trop près des autres, surtout s’il y a des interactions sociales. Car même avec un masque, le risque n’est jamais nul. Nous avons observé tout au long de l’été que l’essentiel des foyers (pourquoi employer le mot « cluster » ?) faisait suite à des réunions de famille en espace clos.
Mais attention tout de même à ne pas devenir un « ayatollah » de la distanciation physique ou du port du masque – souvent plus pour les autres que pour soi-même… ! Il s’agit de trouver un équilibre sécuritaire, alors encore une fois, ne vous mettez pas trop la pression, et ne la mettez pas non plus à votre voisin qui sort dans son jardin sans masque ! On a bien vu jusqu’où ces extrêmes pouvaient nous mener…
3 huiles essentielles pour vous aider à supporter le masque
Pour rendre le port du masque moins pénible, je vous propose d’utiliser quelques huiles essentielles, à respirer avant et après avoir porté votre masque. Vous pouvez en mettre une goutte de chaque sur un doigt et le sentir, plusieurs fois par jour.
Voici les trois huiles essentielles que je vous recommande : le ravintsara, le niaouli et l’eucalyptus radiata.
- Utilisée localement contre l’herpès, l’huile essentielle de ravintsara est considérée comme l’une des meilleures huiles antivirales.
- Le niaouli est également antiherpétique et présente les mêmes propriétés antibactériennes et antivirales. Mais il est, en plus, antifongique. Attention toutefois, il est déconseillé aux personnes présentant un cancer hormonodépendant.
- L’eucalyptus radiata est plus anti-inflammatoire, antitussif, décongestionnant et bronchodilatateur. C’est surtout au moment de l’infection qu’il est très utile.
Je vous rappelle que l’utilisation des huiles essentielles est déconseillée chez les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans. Même si ces trois huiles essentielles ne sont pas dermocaustiques (irritantes pour la peau), elles peuvent parfois provoquer des allergies. Je vous conseille donc de commencer par faire un test : mettez une goutte de chaque huile dans le creux de votre coude, et assurez-vous que vous ne faites pas de réaction allergique.
Faisons de notre mieux !
Un million de tests ont été effectués en France au cours de la dernière semaine du mois d’août. On note peu d’hospitalisations et moins de 25 morts par jour. Nous sommes donc très loin des 1 000 décès hebdomadaires estimés, toutes causes confondues et hors Covid, et loin aussi de la situation que nous avons connue au printemps !
Les infrastructures permettent aujourd’hui de tester et de mesurer la charge virale des personnes symptomatiques et asymptomatiques, qui risquent de propager le virus vers les personnes les plus fragiles.
Soyons conscients que nous n’appliquerons pas toujours à la lettre toutes les préconisations (distanciation, lavage répété des mains, port du masque, etc.) – et je vous l’avoue, je suis le premier à me le reprocher. Mais chacune et chacun, faisons de notre mieux. Nous sommes confrontés à une situation jugée « à risque », alors ne cédons pas à la panique ou à la psychose, et plutôt que l’agressif « Alors Monsieur, poussez-vous ! », demandons gentiment à la personne de s’écarter ou de porter son masque, sans créer de tensions.
Quant à nos enfants, faisons confiance à l’école et à ses professeurs pour respecter et expliquer le port du masque. Et, dès qu’ils sont de retour à la maison, agissons avec bon sens et confiance. La distanciation physique peut être présentée comme un jeu, encore faut-il pouvoir le jouer avec sourire et bienveillance. Nous entrons là dans une autre discussion, celle de l’éducation… positive !
Surveillez bien votre boîte mail,
Docteur Dominique Rueff
NO COMMENT
Rien que le titre de votre message est stressant….alors n’en rajouter pas monsieur avec vos » histoires de Masques »
Mado
Bonjour
Peut on arrêter de dire que le masque chirurgical ne protège pas son porteur ? Non seulement ce n’est pas logique (comment avec le même bout de tissu peut-on empêcher les projections de sortir mais pas de rentrer… ?) mais, en outre, les gens le mettent pour se protéger eux-mêmes et certainement pas pour protéger les autres. L’expérience, notamment en région parisienne et dans les transports en commun, montre que la protection des autres est le cadet de leur soucis. .Avec ce genre de discours, on incite les gens qui pensent ne pas être contaminés à s’exonérer du port d’un masque qui ne les protège pas !!
Petit problème : lorsque vous prenez l’avion les masques en tissu sont interdits…. ( je viens de recevoir un mail d’Air France pour un prochain vol…
Bonjour,
Je me demandais s’il serait intéressant de mettre les huiles essentielles directement sur le masque. Ainsi on pourrait les respirer quand nous portons le masque.
Bien sûr, il ne faudrait pas que ça irrite les voies respiratoires.
Bonne santé à tous.
Bonjour, dentiste à la retraite ,j’ai toujours préconisé le plus de 60* pour éliminer les virus. Que pensez vous de la communication de l’Académie de Médecine ( je crois) qui a annoncé il y a un dizaine de jours qu’il suffisait d’un lavage des masques tissus à 30*? Merci
Merci infiniment pour ce résumé qui nous aide à adopter un positionnement le plus adapté possible à la situation sanitaire à laquelle nous sommes tous et toutes confrontées . Personnellement j’ai des maladies auto immunes ; thyroidite d’HASIMOTO; maladie de BIERMER et Vitiligo. Je vois beaucoup d’articles sur les risques encourus pour les diabétiques avec conseils . Les autres maladies auto immunes sont moins connues et moins abordées; je prends des bourgeons de platane pour le vitiligo qui permet la re pigmentation mais qui n’est pas définitive; je dois renouveler tous les ans mais je suis déjà très heureuse du résultat .Je cherche un remède pour l’estomac ; la vit B12 est redevenue normale avec supplémentation mais le taux de gastrinémie continue d’augmenter (1770); la biopsie évolue défavorablement également.Comme vous avez une approche pluridisciplinaire ; je serais intéressée de savoir quel traitement je pourrais prendre pour rétablir cette immunité qui s’emballe. Je me questionne beaucoup ; on nous recommande généralement de renforcer nos défenses mais j’ai cru comprendre que pour les personnes comme moi qui avaient des maladies auto immunes ; il fallait être prudent ; car risque d’augmentation des anti -corps contre nos propres organes.Aussi que faire ; j’avais pris de l’ECHINACEE car j’étais très fatiguée et vu plus tard que c’était déconseillé pour cette raison ds ma situation. Ma réponse à votre article du jour n’est pas adaptée au sujet ; peut être pourriez vous ds un autre article aborder la question car nous devons être nombreux à nous questionner .Je vous en serais très reconnaissante . Bien cordialement et merci encore
Merci Docteur pour votre article plein de bon sens. Il me fait du bien. J’ai envoyé des réponses outrées aux lettres de Xavier Bazin et celles de Michel Dogna , pour les citer et que je reçois dans ma boîte mail, lassée de leurs affirmations péremptoires contre l’usage du masque ou la perte de virulence du Covid.
En plein dans la théorie du complot! Pour eux » tout va bien Madame la Marquise », et ils affirment qu’on nous ment sans arrêt.
Je suis femme de généraliste et j’ai vu plusieurs cas dramatiques dans mon entourage de décès du Covid de parents âgés d’amis, d’enfants très jeunes, suite à des Kawasaki, hospitalisés à Necker avec des conséquences graves pour leur santé. Il y a en une cinquantaine à Necker en ce moment. Et une jeune fille de 16 ans en pleine forme décédée en quelques jours du Covid…
Comment les faire taire ces pseudos naturopathes, j’espère qu’ils ne sont pas médecins en plus!car il font du mal et des gens naïfs risquent de faire contaminer en suivant leurs conseils délétères….?
Continuez à écrire beaucoup sur le sujet; il nous faut une information sérieuse.
Merci, cordialement
Isabelle D
Merci pour cet article fort intéressant.
Je pense qu’il faut arrêter avec la paranoïa !
Concernant le lavage des masques, je pense que 40° et un bon savonnage au savon de Marseille est aussi efficace. Je savonne, frotte et laisse au savon 10 minutes mon masque avant de le rincer et je n’ai pas mauvaise conscience !
Nous ne lavons pas nos mains à 60°….!
Oui il faut recommander les masques en tissu, pour des raisons économiques et écologiques; et pourquoi pas d’agrément. Ils sont plus agréables à porter et à regarder !
1-Mais il n’altère pas la quantité d’oxygène que nous respirons.
Je ne pense pas que soit la réalité. On inspire un mélange d’air neuf et de l’air expiré . Ce mélange est impérativement mins riche en oxygène que l’air neuf qui serait inspiré sans masque. Que l’insuffisance n’entraine pas des conséquences c’est possible.
2-3 2. Les masques ne servent à rien, car leurs mailles trop larges laissent passer les virus.3. Les masques ne protègent pas, c’est écrit sur la boîte.
Ces affirmations ne sont pas 100% fausses.
Ce sont des masques antiprojections : il est vrai qu’ils ne sont pas conçus pour protéger le porteur, mais pour protéger les autres de ses postillons. 50%. pour les masques bleues.
le masque ne sert vraiment pas à grand chose au sujet de ce virus;qui vous le savez peu s’introduire dans nos cellules des que nous touchons par exemple un objet contaminé.cela est ni plus ni moins que de la dictature pour obliger au vaccin.
les vaccins n »ont jamais été des remèdes qui guérissent des maladies .il serait plus que jamais temps de dire enfin la vérité au sujet des vaccins qui sont un fléau pour la santé.mais les goinfre qui dirige le monde en auront jamais assez…un coffre fort ça suit pas un cercueil.
Docteur Rueff merci pour cet apaisant et vraiment invitant
article concernant le port du masque
Vous avez le don et le calme de la juste mesure
Toujours un immense plaisir de vous lire
Cordialement