Non les médecins ne sont pas sourds !
Si je vous demandais ce que vous espérez de votre médecin, vous me répondriez certainement : « qu’il me soigne. »
Et cette réponse serait tout à fait légitime. Il convient cependant d’analyser un peu ce qu’il y a vraiment dans cette relation entre le médecin et son patient.
Des dossiers médicaux personnels qui pèsent plusieurs kilos
Comme dans toute relation, qu’elle soit amoureuse, commerciale ou médicale, il faut que chacun ait la volonté de la faire avancer pour la rendre positive et ne pas risquer de la rompre.
Ici, il faut un juste équilibre entre le savoir et l’ouverture à l’autre.
Certes l’attitude du médecin, sa qualité et son objectivité d’écoute sont en soi autant de pansements et de médicaments. Aussi important que cela puisse être, cela ne s’apprend pourtant pas sur les bancs de la faculté.
Quand il est question d’accompagnement psychologique, la neutralité bienveillante du psychothérapeute est un préalable fondamental. D’ailleurs, tout médecin apprend et tend, avec le temps, à s’en rapprocher, du moins dans un certain idéal.
Cela dit, lorsque l’on souffre d’une maladie grave, que l’on est victime d’un accident cardiaque ou d’un cancer, on est d’abord très content de rencontrer un médecin ou une équipe hyper compétents.
Pourtant, même ces médecins spécialisés font souvent l’objet d’un même reproche: celui de ne pas être à l’écoute de leurs patients. Beaucoup de patients ont l’impression que le médecin qui s’occupe d’eux ne les écoute pas, ou tout au moins, qu’il ne les entend pas. Non, les médecins ne sont pas sourds je vous l’assure.
Même s’ils voulaient écouter les patients en auraient-ils le temps ?
Je me souviens très bien d’un chef de service, à l’hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis), en cancérologie (on dit maintenant plus chic : oncologie) qui se demandait comment il allait traiter dans sa matinée la vingtaine de dossiers qu’on lui apportait et dont certains pesaient plusieurs kilos. J’ai bien dit « plusieurs kilos »…
Depuis, je recommande toujours aux patients qui doivent consulter un « hyper spécialiste » de bien préparer leur dossier personnel afin de ne pas le noyer sous les informations, et de laisser un maximum de place à la relation.
Un couple (médecin / patient) qui s’est dit « oui »
Vous l’aurez compris, la réflexion et le travail, la volonté de communiquer et l’acceptation ne peuvent être à sens unique.
Le médecin a toujours (hors urgence) la possibilité de refuser de soigner telle ou telle personne. Cela, nous l’oublions souvent.
De même, le patient a toujours la liberté de changer à tout moment de praticien.
Chacun est donc libre. Un médecin et un patient, c’est un couple qui s’est choisi.
Allons plus loin, il nous faut aussi alors accepter que le médecin ne se sente pas toujours compétent devant tel ou tel problème ou avec tel ou tel patient.
Cela m’est même arrivé d’entendre une fois : « Je ne mets pas en doute vos compétences, mais qu’est-ce que vous étiez désagréable ce jour-là ! »
Et oui, il arrive aussi que votre médecin ne soit pas dans un « bon jour ». Mais, qui peut se vanter d’être en permanence sympathique et d’humeur égale ?
La relation médicale, comme toute relation, ne peut faire abstraction des événements douloureux que peut vivre l’un ou l’autre des protagonistes de ce couple…
Plus facile à dire qu’à faire, ce qui n’empêche pas d’essayer.
Cher ami, j’aimerai à nouveau vous poser une question.
Quel médecin voulez-vous ?
Un médecin compétent, bien sûr, mais comment en juger ?
Un médecin qui a le temps d’écouter, de regarder, de réfléchir, mais aussi de sourire et de savoir se faire comprendre ?
Encore une fois, en a-t-il toujours la possibilité et le pouvoir ? A-t-il le temps de s’échapper du dossier médical pour vraiment s’intéresser à la personne humaine ou bien a-t-il des excuses de ne pas savoir faire ce qu’on ne lui a jamais appris ?
On souhaite bien évidemment que tout le monde soit pris en charge de la meilleure façon, mais les énergies des soignants sont-elles inépuisables ? Les horaires et les murs des hôpitaux sont-ils extensibles à l’infini même avec la meilleure volonté de chacun ?
La notion de rentabilité, que certains admettent et que d’autres refusent, est-elle compatible avec le besoin, le souhait du patient et la qualité du soin ?
Ce sont, il me semble, des questions que l’on se pose tous. Et pour lesquelles il n’y a pas de réponses simples.
N’hésitez pas à me faire part de votre opinion sur cette question centrale à mes yeux, et d’ici là surveillez bien votre messagerie.
Docteur Dominique Rueff
BONJOUR DOCTEUR
Je consoit que a l’heure actuelle,vou etes surbooké,j’ai 70 ans ,diabetique sous insuline,une grave pathologie de la circulation inférieure,mon généraliste ne sais que faire sur mon cas ,mais ce n’est pas pour cela qu’il m’a adressé a un confrere,ni a l’hopital,le jour du doppler,mutisme de rigueur,quand a l’hopital chu,les rendez vous avec un diabetologue,c’est les calandes greques,mon diabete est tres desiquilibré,j’ai demandé par 2 fois une pompe,refu catégorique si je ne fait pas de protocole de déxtro au moins 5 fois /jour,pendant 3 mois,ce qui pour moi est impossible a réaliser,heureusement j’ai apris a ma servir des huiles et de la phyto.
vous faites des etudes pendant 7/9 ans,des que l’on vous parle de plante ou huiles ,pas de réponse,ou si » faite comme vous voulez »,je serais tres curieux de connaitre le cursus de vos études,mais c’est introuvable nulle part,des que un médeçin sort des clous du protocol etabli par l’ordre,c’est un tollé et une eviction manu militari
pour votre info:j’ai indiqué a de mes amis de prendre du champignon RESHI (ganoderma lucidum) a haute dose et les cancers ont disparu (prostate et estomac) en trois semaines,il y a aussi la bromélaine ,qui provoque l’anti angiogenese
,mais si on ebruite ça,on a droit au foudres du systeme
faite attention a vous,j’aime votre parole différente
Jacques
Oh Jacques mon ami vous êtes dans le vrai mais je sens toujours un respect mal placé à l’égard des docteurs en médecine qui pour moi n’ont fait que des petites études : en effet avant d’ouvrir mon cabinet de naturopathie je l’ai étudié pendant 20 ans et je continue encore . Les charlatans en blouse blanche prescrivent des vaccins qu’ils n’ont étudié que 2 jours en fait ils n’ont aucune idée de ce qu’ils font d’ailleurs quand je discute avec eux ,sans dévoiler mon cursus, je me rend compte qu’ils et qu’elles n’ont aucune connaissance et savez pourquoi ? tout simplement parce qu’ils/elles ont tout oublié pardi quand on ne révise pas le soir parce que l’on choisit le tiroir caisse plutôt que la qualité du service . Même les docteurs en pharmacie ne connaissent pas les plantes ni les champignons d’ailleurs Il faut en finir et interdire cette médecine symptomatique
Pour l’anecdote chez moi j’ai du Reishi que j’ai cueilli dans la forêt .
Olivier Barraillé
Naturopathe iridologue
SI VRAI CET ARTICLE .J’ai envie de l’envoyer à mon médecin généraliste.Malheuresement il n’aura pas le temps de le lire !!!!!………. FRANCOISE.
Si , pour moi les medecins sont sourds! Obnibulès par une obligation de resultats, ils oublient que les patients ne sont pas que « des cas » mais aussi des personnes humaines avec des interogations et un dèsir d’explications! Hospitalisèe il y a quelques mois pour un choc septique j’en ai fait l’amère expèrience! Pour certains , c’est meme le mèpris qu’ils affichent. MOI je sais , vous, vous ne savez rien donc silence! Or, j’ai le malheur de penser que comme eux, je suis une personne humaine capable de reflechir et de comprendre, mais qu’en tout etat de cause, c’est de mon corps, qu’il s’agit! Quand je refuse la pose d’une sonde urinaire pratiquèe sur chaque patient en tant que principe de « prècaution » je sais pourquoi je le fais! Je me soigne exclusivement par homèopathie depuis 34 ans, mais ça, dans le milieu hospitalier, ce n’est absolument pas reconnue. Je reste traumatisèe de cette expèrience de 9 jours!
Ce n’est pas ironique : il faut prendre soin du médecin qui souffre de ne pas pouvoir mieux soigner qu’il le fait, cela améliore les chances d’être soigné au mieux.
En ce moment, je n’ai plus de médecin référent (celui que j’avais réussi à trouver près de chez moi à Trappes, a déménagé ). Le Centre ville de Trappes est donc un peu un désert médical (les médecins encore en place ne prennent plus de nouveaux patients !!!). Mais j’ai eu la chance d’avoir un médecin qui méritait l’appellation « médecin de famille », il accordait à chacun de ses patients un temps d’écoute suffisant pour les connaître et pas seulement pour identifier une pathologie. Après une séparation j’étais un peu dépressive et il m’a proposé de ne pas hésiter à venir le consulter même pour parler. Ce médecin m’a également demandé après une consultation et connaissant ma situation familiale de maman seule, si je pouvais le payer et je sais que si ma réponse avait été négative il m’aurait fait une consultation gratuite. Oui ce médecin n’était pas sourd.
Oui pour tout mais j’ajouterai que le médecin devrait se rendre a la maison du patient, visiter les placards et le frigo ainsi que la salle de bain pour voit si il n’absorbe pas des produits nocifs dans la nourriture et les produits de beauté.
Car il est important d’avoir une vie saine avant de se soigner. C’est comme une baignoire qui déborde, c’est bien d’éponger l’eau mais c’est mieux de fermer le robinet.
Non tous les médecins ne sont pas sourds… Mon mari a eu un cancer de la langue en 2015 et nous avons eu la chance d’arriver dans un service exceptionnel pour les séances de chimiothérapie. . Le chef de service nous recevait régulièrement, nous expliquait les protocoles et répondait à toutes nos questions. Nous avions une infirmière en chef qui était notre référente. Nous pouvions l’appeler à tout moment, nous avions sa ligne directe. Et plusieurs fois elle a discuté avec moi quand le moral était en berne. C’est eux qui géraient les rdv pour les différents examens à passer, nous ne nous sommes jamais inquiété de la logistique et je vous assure que c’est énorme dans ces moments si difficiles. Je suis persuadée que cette prise en charge a autant eu d’importance pour la rémission de la maladie que les soins eux-mêmes. Encore merci à eux.
Je pense que 80% des personne ayant un problème physique, ont surtout un problème personnel de mal être, en plus ils n’ont pas la capacité de comprendre ce que le Médecin leur explique, et il sont simplement venu chercher plus un placebo ou n’importe quoi en pensant que cela allait résoudre leur problème. Pour les 20% restant soient
ils ont un Médecin compétent qui va chercher honnêtement à soigner avec un minimum de médicaments et solution naturel (car la deuxième guerre mondiale nous a laissé la pire des solutions, le développement de la chimie tous secteurs confondu ), soit si vous vous intéressée à votre bien être, prendre les choses de haut et vous demandez « vous êtes Médecin », et la je conseil au patient d’aller voir ailleurs.
D’abord Joyeuses Fêtes !
Votre article est pas mal à mon goût. Je suppose que vous n’êtes pas un médecin « sourd » mais les médecins, comme tout le monde, peuvent être sourds ou entendants. Je suis une personne sans problème médical grave, qui ai un médecin traitant parce que c’est obligatoire. Ce médecin a donc mon dossier quelque part dans ses tiroirs. Comment est-ce que je le choisis ? Si je suis en bonne santé, je ne peux pas juger s’il est compétent ; par contre il est capital que le patient accepte de répondre à ses questions donc oui, la relation médecin – patient ressemble à celle d’un couple, il faut un minimum d’affinité. Je me demande d’abord pour choisir si ce médecin est capable de parler de façon évoluée de sujets hors médecine, s’il réagit quand on lui parle d’autre chose que de notre santé. Je viens de déménager, mais si un jour mon nouveau médecin me jette un regard noir parce que je refuse de prendre ses médicaments, j’en changerai aussitôt. Pour l’instant, je suis satisfaite de mon choix.
Theryca
Merci pour cette lettre. Je m’excuse du long retard à commenter, mais j’étais à l’extérieur.
Je me considère privilégiée, oui je dis bien privilégiée, avec mon médecin, le même depuis environ 20 ans. C’est un homme très humain, compétent. Jamais je n’ai senti que je devais faire plus vite, car d’autres patients attendaient. Bien sur je n’exagère pas, mais je prends le temps de lui dire mes symptômes, mes améliorations, etc. Je crois quand donnant une image réaliste de mon état, tel que je le perçois j’aide mon médecin à mieux me soigner. J’espère bien qu’il continuera sa pratique tout le temps qu’il me reste à vivre . Heureusement j’ai une vingtaine d’années, au moins, de plus que lui. Merci pour toutes vos lettres, cela m’aide dans ma prise en charge de ma propre vie.
Bonjour Docteur !
Merci pour cet excellent article qui nous en dit plus sur la personne qui est souvent assise derrière son bureau et nous écoute. Comme patiente, j’ai observé que lorsque je ne savais pas ce qui se passait dans mon corps, je venais chercher une explication parce que je cherchais à calmer mon angoisse. C’est encore le cas aujourd’hui. Si le praticien me croit et m’entend, je suis en mesure de collaborer. Je sens tout de suite s’il n’est pas à l’écoute. Comme dans un couple, j’ai plus de mal à faire confiance si la personne, le médecin devant moi, paraît être « dans un mauvais jour ». Et ma guérison (comme le prétend Deepak Chopra) dépendra pour une petite partie de cette confiance que j’ai en tant que patient. Dans ma vie, j’ai eu l’occasion de connaître un problème de santé physique très sérieux. J’ai eu l’immense bonheur de tomber sur un jeune médecin exceptionnel qui est venu à mon chevet tous les jours, même après une longue journée en chirurgie, après 22h !!! Je lui ai écrit une lettre pour le remercier de son humanité et de m’avoir sauvé la vie. Oui, les médecins ne sont pas sourds. Certains sont peut-être juste préoccupés, ou même viennent-ils perdre un malade qui est mort sur la table d’opération, juste sous leurs yeux ! Sylvette Muller, Montréal QC
En quelques lignes, j’ai fait eu une rupture d’anévrisme il y a quelques années assez sévère qui m’a laissée beaucoup de séquelles, et à cette époque j’avais un médecin de famille merveilleux (qui est décédé ) et m’a suivie du début à la fin. J’avais vraiment confiance.Ensuite, j’ai pris un ami qui me prescrivait mes médicaments, ne me prenait jamais ni tension ni quoi que ce soit sous prétexte que mon neurologue s’en chargeait et du fait, l’ai laissé, pour revenir avec mon Médecin d’enfance, qui lui pour le coup, est très soucieux de tout ! Un rendez-vous il fait tous les test mais pas uniquement que pour moi ! C’est tout le monde qui y a droit. Ce Médecin commence à 7h du matin, il prend ½ heure pour manger et continu les consultations jusqu’à 22h. De plus il est urgentiste, En conclusion je ne sais vraiment pas comment il fait et il trouve tous les jours le temps d’aller courir, il a même fait le Marathon de New-York !
Docteur,
Merci de donner la parole aux lecteurs.
Pour moi un bon médecin c’est celui qui montre de l’empathie, qui sait écouter,on sort de la consultation plus optimiste et en voie de guérison avant même l’amorce d’un traitement…
Le médecin pour qui la maladie et la médication ont préséance sur l’humain plonge le malade dans une grande insécurité et moins enclin à guérir…
La médecine capitaliste hautement sponsorisée par BIG PHARMA n’arrangera rien à cette tendance déshumanisante dont profitent certains médecins !
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Arrétez avec Big Pharma personne n’oblige les médecins à prescrire des médicaments inutiles et dangeureux sinon vous condamnez aussi Renault Peugeot et Citroën qui à cause de leur produit sont responsables des décés et estropiés de la route c’est exaqtement la même chose NON les medecins et les pharmaciennes et les patients fainéants sont les 3 seuls responsables
Bonjour,
Bonne question, le médecin a-t-il le temps de nous écouter et j’ajoute prend-t-il le temps de nous écouter. Car j’ai récemment lu une autre lettre ou article qui montre que si le médecin laissait son patient parler en début de consultation sans l’interrompre et bien en moyenne la personne a fini en 3 min. Et oui, qu’est ce que 3 min sur 15 min de consultation (pour les plus longue !). c’est peu mais c’est énorme de pouvoir s’exprimer sans être interrompu.
Alors oui, le médecin et le « patient » c’est un couple mais il faut de la communication, de l’attention et de la compassion dans les 2 sens.
pour moi un bon médecin c’est quelqu’un qui est à l’écoute et qui sait admettre qu’il ne sais pas et peut être aussi faire attention à ce que lui apporte son patient. Pour ma part, je me tourne vers les médecine naturelle et les plantes. Et sur les petits bobos et désagrément courants j’obtiens de bons résultats et sans effets secondaires. Mais je n’en parle pas car je sais qu’on ne me croit pas au mieux, qu’on me prends pour une illuminée ou une imbécile au pire. Par contre ce que je n’admets pas c’est qu’on me dise que ce que je ressens c’est dans la tête !!!
Il y a de bons médecins et des gens intelligent alors je crois qu’on peut espérer un peu ! pour 2017
Merci
Merci pour cet article qui nous fait prendre conscience d’une réalité à laquelle, comme patients, nous ne nous arrêtons pas. J’essaierai de m’en souvenir la prochaine fois que je consulterai!
mouais l’oncologue qui gère des dossiers de plusieurs kg chacun , je me demande bien pourquoi si ce n’est pour encore générer plus de chiffre d’affaires scanner IRM cytoponctions marqueurs tumoraux évidemment que tous ces actes pèsent lourds mais n’ont quasiment aucun poids dans la guérison Je rappelle que cette année seront morts du cancer Léonard Cohen , Marianne Ilhen la muse de Leonard Cohen , Umberto Eco , le génial footballeur néerlandais Yohan Cruyff et Alan Rickman le méchant de Harry Potter sans oublier notre michel Rocard national
alors moi je dis bien essayé dominique le coup du pauvre médecin mais sachant que ces médecins d’operette gagnent près de 140 000 € par an ils ne sont surement pas payés aux résultats .
je pense que les médecins n’ont pas le temps de nous écouter . Cinq à dix minutes pour une consultation .
Ou le médecin est conscient qu’il doit voire 30 clients et peut-être plus par ce qu’il manque de praticien ou par le cote financier…
La sécurité avait proposé par un moment une consultation à 20 minutes et bien sur payée plus chère cela serait pour moi une erreur et cette façon agrandirait le trou de la sécurité et rien de plus pour nous.
Cher docteur,
le simple fait d’appeler un médecin: docteur, prouve que vous êtes d’une « caste » différente; trêve de plaisanterie, je pense que si la plupart des médecins avaient un ego un peu moins haut placé ils seraient mieux à même d’être à l’écoute de leur patients; et puis come je le répète: pourquoi accepte t-on de revenir voir « son » médecin pour le même mal et va t-on voir ailleurs quand son garagiste ne résout pas une panne????
Le fameux proverbe chinois qui incite à ne pas payer son médecin si il n’a pas « résolut » définitivement le problème prend toute sa valeur, et nombre de thérapeutes feraient bien de s’en inspirer.
Cordialement
Bonjour à tous,
je suis actuellement externe en hôpital, stagiaire si vous préférez. J’ai été très heureuse de lire ce texte, car il décrit bien la réalité des choses. Des dossiers de plusieurs kilo, j’en manipule quasi-quotidiennement, et ce n’est pas juste pour le plaisir mais justement pour prendre en charge le patient le mieux possible. Si le patient a déjà eu un IRM le mois d’avant, inutile à priori d’en refaire un. Si un bilan d’hospitalisation complet a été rédigé, il faut pouvoir le lire pour reconstituer les faits de façon claire et savoir par quoi le patient est passé avant d’arriver chez nous…
Je lis dans les commentaires ci-dessous que si on laisse le patient raconter son histoire, il a fini en moyenne 3min. C’est certainement vrai pour un personne qui va voir son médecin traitant, qui la connaît, pour un motif bien précis. À l’hôpital, les dossiers sont bien plus complexes. J’ai fait le test de laisser parler le patient : la consultation a duré près de 2h. Au quotidien, c’est ingérable.
Sans parler de la pression monstrueuse de l’administration : un lit vide plus de 2h est considéré comme un gouffre financier, alors il faut remplir, tout le temps, il faut que ça tourne.
Même au rythme actuel d’un patient toutes les 20 minutes, les internes font des journées 8h-21h, souvent sans manger. Alors parfois oui, il y en a un qui craque et cri sur un patient, ou pleure entre 2 consultations. Pour information, un interne est payé 1400 euros par mois pour un nombre d’heure que je vous laisse calculer (et un externe 131 net pour 101h de travail).
Pour les décès liés au cancer, c’est extrêmement malheureux, mais si la recherche n’a pas encore découvert de remède, que peu faire un médecin, aussi compétent soit-il, pour sauver son patient ? Nous ne sommes pas magiciens…
les internes sont exploités certes mais parce qu’ils le veulent bien par lacheté ils ne se révoltent pas pour obtenir leur doctorat plus rapidement ils n’ envoient pas le senior sur les roses alors qu’ils le pourraient :ils choisissent la voie rapide pour avoir accés au pactole plus rapidement /
ce n’est pas de moi c’est un professeur lambda qui la avoué à la téloche .
Par contre concernant les décés du cancer votre cynisme est choquant car bien sûr que non les médecins ne tentent pas tout pour sauver les cancéreux : ils se cantonnent à ce que la pharmacie de l’hopital leur propose : si ni la chimio ni la radiothérapie n’ont fonctionné et c’est la grande majorité des cas , et bien ils regarderont la déchéance jusqu’au décès sans tenter la médecine alternative : après le décès les oncologues n’ont comme excuse que » le patient n’était pas réceptif à la chimio » c’est honteux et il n’y a pas de quoi être fier d’être médecin .Vous finirez comme les curés et les instituteurs : méprisé et rabaissé et cela à juste titre .
Cher Confrère,
Je lis avec attention votre rubrique qui touche à la médecine de Prévention. A vrai dire, Médecin de Prévention au Collège de France, j’ai écrit il y a quelques années un livre intitulé « Physiologie du risque face à l’Histoire (L’Harmattan) ». Ce livre est préfacé par Monsieur Claude Hagège, Professeur au Collège de France. En dehors de cette activité, j’ai été Médecin de l’équipe de France de Tir, Médecin de santé au travail au siège du Groupe SFR, Médecin libéral centrant mon activité sur la physiologie de la nutrition et sur l’homéopathie que j’ai découverte tardivement.
En raison des principes de stabilité de l’organisme établis par Claude Bernard, Walter Cannon et tous ses successeurs , je défends depuis plusieurs années un projet de système de santé tripartite fondé sur une définition physiologique de la Prévention. Ce qui pourrait paraître une évidence ne l’est pas!
J’ai présenté à l’Académie de Médecine un communiqué sur la définition physiologique de la Prévention signé par Claude Hagège, Pierre Corvol, Professeur de Médecine expérimentale au Collège de France. Elle s’est rétractée devant le texte.
Ce projet a été présenté trois fois à l’Elysée et s’est heurté aux Ministres de la Santé.
Tout le monde est cependant d’accord pour faire évoluer le système de santé mais toute proposition est par ailleurs rejetée…jusqu’à présent. Une espérance est cependant née : j’ai été longuement écouté par le professeur Philippe AGHION qui semble très intéressé par la réalité économique de ce projet de tripartition du système de santé.
En souhaitant que ma démarche puisse vous intéresser, en particulier dans le développement de la Prévention Physiologique Primaire (la santé!) et physiopathologique secondaire et tertiaire, je reste à votre disposition pour plus d’éclaircissement.
Bien confraternellement
Docteur Bernard JOUANJEAN
bonjour, j’ai enfin trouvé un médecin généraliste, homéopathe à figure humaine, ouverture d’esprit, acceptant les échanges, sans ironie (mais malgré tout comprenant les failles de la médecine moderne), après avoir fait usage de 3 médecins « fonctionnarisés » pour ma part ! il faut chercher, le bouche à oreille est très important,
tout espoir est permis !
cordialement
Très bon rappel de l’importance de la relation humaine entre le soignant et le soigné ! C’est pour moi la plus importante après l’affective parents,enfants, famille et amis. La santé c’est le moteur de la voiture, la confiance y est fondamentale.
Meri de l’avoir rappelé !
Bien à vous et merci pour tous vos bons conseils.
J’ai la chance d’avoir rencontré un Guérisseur qui m’a sauvé la vie !
Le médecin ne peut pas soigner certains maux, ni les ignorer.
Mon ex-médecin traitant (65 ans) a une grosse clientèle parce qu’il la séduit; mais il est dans la facilité: prescription de tous les médicaments nouveaux sans ce poser la question de leur innocuité (retrait du Mediator ou des glitazones, par ex. ), imbu de sa personne (refus des indications de spécialistes) et quand on lui demande son aide, rien (tendance à abuser de l’alcool: « bois de l’eau » )
Je l’ai quitté non sans lui faire qq remarques et ai trouvé un jeune + à l’écoute: eh, oui ça existe.
Bonjour je viens de lire votre lettre sur le rapport patient médecin vrai qu’ils connaissent leur métier mais entre les obligations de la sécurité sociales et le nombre de patients qui augment ils n’ont pas le temps de nous écouter et un certain raz le bol et j’ai enfin trouvé un médecin qui prend son temps et qui est arrivée à me trouver le bons remèdes qu’aucun n’avait trouvé et elle a pris le temps de m’écouter même les cardios vont trop vite et ils sont tous contre les plantes sauf la mienne je souhaite à tous les gens de croiser le chemin d’un médecin intelligent cordialement Mme Garonne.
Cher Docteur Rueff,
C’est avec beaucoup d intérêt que je lis vos lettres, pleines de bon sens. La dernière fait état de la nécessité de rentabilité des hôpitaux. Plutôt que réduire les effectifs, pourquoi ne pas travailler sur les coûts, en particulier des médicaments, de plus en plus chers, dont certains sont inutiles, comme l à expliqué le Docteur Debré. Je me souviens des prescriptions magistrales à base de substances simples préparées autrefois pour guérir l eczéma, la gale, les maux de gorge, etc. Tous ces remèdes ont disparus alors qu ils étaient peu chers. Les herboristes aussi ont disparu, les plantes étant aussi sous la coupole des labos ou simplement déclarées dangereuses pour le grand public. Les patients sont traités comme des ânes et se débattent seuls pour rechercher des solutions adaptées à leur cas. Mon compagnon souffre d un eczéma atomique grave pour lequel il a pris de la cortisone – désormais inopérante- pendant des années et ensuite un médicament de chimiothérapie- toujours inopérant- . Pourquoi ces solutions extremes et nocives ? Pourquoi oublier l expertise passée de nombreux médecins ou praticiens et leurs solutions tels le Dr Signalet, le Dr Moritz en Allemagne, le Dr Clark aux États Unis, Shelton au Royaume Uni, etc. Qu’ à t on retenu du siècle passé ? Les solutions peu chères existent mais nous sommes trop prétentieux et trop éloignés de la souffrance d autrui ou trop ignorants pour les appliquer. Les labos savent qu’ une formule brevetée leur rapportera des revenus pendant 20 ans de sorte que les médicaments « périmés » sortent du circuit en faveur d autres flamants neufs, beaucoup plus chers. L échec des soins de santé découle de nos choix erronés, de notre incapacité à changer de modèle économique . Par exemple, les médecines chinoises ou indiennes sont peu chères, efficaces, souvent préventives, pragmatiques et intégratives. Cordialement.
Médecin homéopathe en retraite,je souscris a 100% a votre lettre cher confrère.
Avoir le temps ,prendre le temps ,un « luxe » nécessaire pour faire du bon boulot :seul le patient peut nous dire ce qu il ressent ,a nous de décoder pour le diagnostic.
Mais rémunérer de la même façon un médecin libéral installé à Paris comme celui de province (loyer triple pour ne prendre que ce paramètre)est aberrant ;du garagiste a l avocat ,chacune de ces professions se fait rémunérer en fonction de ses frais….sauf le médecin !
Merci pour votre article relatif à la disponibilité naturellement variable du médecin. Si je comprends bien, nous vivons une époque d’industrialisation du système médical visant probablement à diminuer les coûts par la multiplication des actes (comme pour la production de savonnettes ou de presse-purées). Il semble que l’exercice de la médecine ne serait plus un art, mais une technique, impliquant, je crois, l’obligation d’effectuer environ 30 actes/jour de 8 heures. Ce qui laisserait au médecin 16 minutes par consultation (8×60/30), ce qui laisse songeur : accueil, préliminaire, examen, diagnostic, recherche du meilleur remède, congé, anamnèse … Dans ces conditions, on est en droit de s’interroger sur son « infaillibilité » à tous les coups ! Malgré cela, chaque patient le quitte avec la prescription d’au moins un médicament.
Pardonnez ma façon directe de m’exprimer.
Merci pour cet article explicatif .
Une petite phrase que je me remémorer lorsque je n’ai pas d’autre choix que de consulter .
MON CORPS M’APPATIENT ET C’EST MOI QUI DÉCIDE .
Nous faisons souvent confiance à une personne qui n’est pas partie prenante sous prétexte qu’il est médecin .
Il faut également se fier à notre bon sens.
Nous venons de changer de région, donc obligation de changé de docteur. Au premier rendez-vous il a tout d’office supprimé une orientation pour sa cure ( malgré les indications de notre ancien docteur). Nous avons réussi à lui faire rétablir la situation à contre cœur. Notre deuxième rendez-vous s’est très mal passé pour moi: Ayant fait 3 pancréatite en l’espace d’un an. Radios, scanner, IRM, et écho endoscopie n’ont découverts de motif pour se problème.
Un docteur en retraite rencontré par hasard m’a conseillé d’étudier la composition de mes médicaments.
J’ai découvert que l’un d’entre eux contenait de l’oxyde de titane :Tio2 (E 171) qui pourrait dans certains cas déclarer des crises de pancréatite.
J’ai donc essayé de supprimer temporairement ce médicament et assez vite mes douleurs se sont calmées. J’ai continué jusqu’à ce rendez vous fatal au cours duquel j’ai expliqué à mon nouveau docteur ma situation.
Celui-ci à très mal pris la chose en me disant que c’était grave et que si je ne voulais pas me soigner Je me suis un peu énervé en essayant de lui dire que je ne voulais plus de prendre ce médicament. Réponse: » Si vous ne voulez pas vous soigner vous n’avez plus besoin de moi vous sortez de mon cabinet, je ne veut plus vous voir »
Joignant le geste à la parole il m’a attrapé par le bras et m’a poussé vers la porte. J’ai 86 ans et je n’ai jamais été traité de cette façon. IL ne nous reste plus quà trouver un autre docteur.