De nouvelles plantes anticancer
Chère amie, cher ami,
En 2020, le confinement m’a donné le temps de rédiger un programme complet de vidéos-textes sur la prévention, l’accompagnement et les traitements du cancer[1], que je vous invite à vous procurer en cliquant ici, si vous-même ou vos proches se sentent concernés.
S’il y a bien un domaine où les choses évoluent très vite, c’est celui-ci. Aussi je tiens par cette lettre à vous faire part de nouvelles publications ainsi que d’une plante plus classique que je n’avais pas abordée dans ce programme.
La famille des Crataegus (aubépines) au secours des malades cancéreux
En Europe, nous connaissons bien l’aubépine Crataegus oxyacantha, qui fait des petites fleurs blanches. Elle est classiquement prescrite dans les troubles du rythme cardiaque et régule aussi bien l’hypertension artérielle que l’hypotension. Mais celles dont je vais vous parler ici sont d’une autre espèce (mais de la même famille).
Commençons avec le Crataegus aronia ou azarolus, plus connu sous le nom d’azérolier, ou « épine d’Espagne ». Cet arbre fruitier proche de l’aubépine est originaire du bassin méditerranéen, il est appelé familièrement « pommette » dans le sud de la France. Une étude[2] traitant des effets des feuilles de Crataegus aronia a observé que cette plante permettait de diminuer la toxicité du cisplatine, une chimiothérapie classiquement utilisée dans le traitement du cancer du poumon.
Les feuilles de cet arbuste méditerranéen permettent de protéger les globules rouges sanguins en cas de chimiothérapie, et augmentent l’effet de cette dernière. Je conseille de prendre la forme disponible en teinture-mère, à raison de 30 gouttes matin et soir dans un verre d’eau, 3 jours avant, pendant la chimiothérapie et 3 jours après.
La pulpe de l’azérolier[3] est par ailleurs très riche en flavonoïdes[4], vitamine A et vitamine C. En phytothérapie, cette plante est classiquement utilisée pour traiter le diabète, l’impuissance sexuelle, les maladies cardiovasculaires et le cancer.
Une autre étude[5] suggère que le bénéfice thérapeutique de l’azérolier pourrait être attribué, au moins en partie, à son inhibition efficace des processus oxydatifs, et à sa possible augmentation de la synthèse du glutathion[6] (un nutriment indispensable à nos défenses naturelles).
Une troisième étude[7] confirme que les feuilles de Crategus aronia induisent une activité antiproliférative et une apoptose (mort cellulaire) des cellules cancéreuses dans le cas du cancer colorectal.
Une autre espèce d’aubépine, le Crategus gracilior, ou aubépine mexicaine, a également montré des effets sur les cellules cancéreuses du sein en augmentant leur apoptose[8].
Il existe encore bien d’autres espèces d’aubépine aux propriétés antioxydantes, comme le Crataegus songarica, qui améliore les lésions cellulaires des tissus rénaux et cardiaques chez les rats albinos et présente, in vitro, une activité cytotoxique[9] pour différents cancers[10].
On pourrait donc légitimement penser qu’il serait temps d’étudier les propriétés de notre aubépine autochtone, la Crataegus oxyacantha, qui a potentiellement des effets intéressants sur les cellules cancéreuses !
La teinture déterpénée de Gnidia kraussiana
Derrière ce nom étrange se cache une plante de la savane africaine : le Gnidia kraussiana. Sa racine est utilisée par les médecins africains, à faible dose et par voie buccale, contre la lèpre et les infections chroniques.
En Europe, on a aussi utilisé jusqu’à la fin du 18e siècle des plantes de la même famille que le Gnidia kraussiana (famille des Thyméléacées) pour le même usage : Daphne mezereum, Daphne gnidium, etc.
On trouve dans ces diverses espèces un point commun : toutes contiennent des terpènes, très irritantes pour les muqueuses et douées d’une toxicité importante. C’est ce qui a conduit la médecine européenne à abandonner son emploi en « totum » et par voie générale. Seul a persisté l’usage local et homéopathique (souche Mezereum) contre les irritations cutanées.
Mais en Afrique, la constatation du remarquable effet de cette plante sur la lèpre (permettant de limiter fortement l’usage des médicaments), a amené à une étude approfondie sur le Gnidia kraussiana. Ces recherches ont ainsi permis de supprimer la partie irritante de la plante, afin de créer une poudre issue de ses racines, non irritante pour les muqueuses, non toxique et au goût de réglisse. C’est cette poudre « déterpénée » (sans terpènes) qui est utilisée pour obtenir la fameuse teinture déterpéné de Gnidia kraussiana.
Voyons à présent comment cette plante agit sur le cancer.
Le Primeverosyl genkwanine : la molécule antitumorale du Gnidia kraussiana
C’est la molécule qui a été le plus étudiée en raison de ses propriétés anti-leucémiques et antitumorales dans les leucémies aiguës, leucémies myéloïdes chroniques, la maladie de Kahler, les cancers du rein, du pancréas et les mélanomes. Elle est présente à une faible concentration dans le Gnidia kraussiana (environ 0,02 mano grammes/ml), ce qui justifie son indication en teinture-mère comme adjuvant à la chimiothérapie.
Indications et posologies de la teinture déterpénée de Gnidia kraussiana
1 – Pour la prévention des effets aplasiants[11] des chimiothérapies, prenez 30 à 50 gouttes (selon votre corpulence) de teinture dans un verre d’eau, pendant le repas, pendant les 7 jours précédant la chimiothérapie, le jour de la chimio et les trois jours suivants.
2 – Pour renforcer l’effet antitumoral de la chimiothérapie ou de l’hormonothérapie en cas de cancer du sein (avec métastases osseuses), je conseille la même posologie, pendant toute la durée du traitement.
3- Dans le cas de mastoses[12] (maladie bénigne du sein), l’expérience a montré qu’à la dose de 40 gouttes midi et soir tous les jours pendant 2, 3 ou 4 mois, on obtenait un affaiblissement et parfois une disparition de la maladie.
4- Certaines allergies et maladies auto-immunes[13] ont été améliorées grâce à cette teinture. Il en est de même de certains psoriasis, asthmes et maladies virales comme l’herpès, le zona et le papillomavirus.
L’action antivirale de cette teinture permet de penser qu’elle pourrait être conseillée comme adjuvant aux thérapies classiques en cas de séropositivité au virus HIV. Il n’est cependant pas possible à ce jour, faute d’expériences suffisantes menées, de confirmer cette action.
Comment se procurer ce produit ?
Je vous ai dit précédemment que la déterpénisation du produit était essentielle. La seule source fiable que je connaisse à ce jour est la pharmacie Saint Joseph, 2 avenue d’Haouza, 72100 Le Mans. À défaut de pouvoir vous y rendre, vous pouvez leur commander ce produit par téléphone au 02.43.24.64.81.
Les effets positifs de ces plantes comme adjuvant des traitements classiques du cancer nous rappellent combien la cancérologie globale gagne à être associée à d’autres approches complémentaires, telles que la phytothérapie[14], la diététique, la supplémentation nutritionnelle, sans oublier certaines psychothérapies spécifiques que vous découvrirez dans mon programme sur le cancer. Je l’ai intitulé Votre Plan de Bataille Anticancer. Si vous voulez vous donner un maximum de chances, tant en prévention qu’en adjuvant des thérapies classiques du cancer, ne négligez rien, n’excluez rien.
Je souhaite ardemment que ces quelques lignes soient une aide précieuse.
À bientôt,
Docteur Dominique Rueff
Savez vous de quoi vous parlez en matière de cancer du sein ?
Du cancer triple négatif ?
Du cancer hormono dépendant ?
Du cancer HCR2 ?
S’il vous plaît, arrêtez vos conseils en matière de cancer du sein. Trop de femmes en meurent chaque année ! Je suis choquée étant personnellement touchée.
Salutations.
Bonjour Docteur,
Merci pour votre partage de connaissance éclairé et généreux sur les traitements anti-cancer
Concernant la teinture déterpénée de Gnidia kraussiana que vous recommandez à raison de « 30 à 50 gouttes dans un verre d’eau pendant le repas », s’agit-il d’un repas par jour ou des 3 repas principaux ?
Bien cordialement
RJ
Merci pour tous vos articles, precieux ,abonnee a alternative bien etre j ai le privilege de vous lire regulierement,merci infiniment
Bonjour Docteur,
Je suis abonné à votre lettre depuis très longtemps.
Pouvez vous m’aider dans mes décisions en répondant à cette question :
Je suis soigné par hormonothérapie à l’hôpital Cochin (Zytiga 1.000 tous les jours + Decapeptyl tous les 3 mois) suite à un cancer agressif de la prostate avec métastases immédiates au bassin.
Ma question est de savoir si les anti oxydants comme le thé vert et les anti oxydants en compléments alimentaires en général ont une action contrariante sur les effets du Zytiga ?
Merci pour votre réponse.
Très cordialement.
Alain Duval