Je crois en cette médecine là
Après les présidentielles, les législatives s’annoncent en France. Quelles que soient les opinions et les discours électoraux, on sent bien que la société est la merci de diverses peurs, systématiquement instrumentalisées afin de susciter un vote.
La peur vise à manipuler et sert la diversion
Certaines peurs sont millénaires et irrationnelles : « la peur de la fin du monde à l’approche de l’an 1000 » ou la « destruction de la planète par des extra-terrestres ». Il s’agit de la manipulation opérée par certaines idéologies, religieuses ou sectaires. Ce n’est pas notre sujet.
D’autres sont apparaîtraient, à première vue, plus rationnelles. Est-ce une raison pour les agiter ? N’est-ce pas, d’abord, contre leurs auteurs qu’elles risquent de se retourner ? Ces manipulations de la peur nous mettent en situation de résignation et donc d’acceptation « obligée ». Devant des choix qui, profondément, ne sont pas les nôtres.
A l’opposé de la peur, et selon Waleed Al-Hussini [1] ,il existe un mal très français : la politique de l’autruche, qui consiste précisément à ignorer les peurs : « Cette politique de l’autruche me paraît typiquement française : si on n’a pas connaissance de quelque chose, cela veut dire que cette chose n’existe pas ! (…) Cela évoque pour moi l’époque des années 1930, au sujet de la menace que représentait le nazisme : les Français se sont réveillés quand le nazisme était déjà aux portes de Paris. [2] ».
Les charlatans du discours médical
En date du 28 avril 2017, sur le site « Chroni-France », qui rassemble les opinions de nombreux médecins et chercheurs « de vérité », le docteur Frédéric Schmitt me permettra de le citer. Il nous invite à lire le livre « Médecine religion et peur [3] » dont l’auteur est un journaliste suisse : Olivier Clerc. Il précise sa thèse : « La religion chrétienne a décliné en Occident mais la métaphore a été transférée dans la médecine (médecin=prêtre, vaccination = baptême, médecins non conventionnels = sorciers et sorcières) ». Un commentaire sur le site Amazon précise le propos : « Le pouvoir médical est aujourd’hui allié à l’État, comme l’était hier l’Église. Les « charlatans » sont poursuivis comme les « hérétiques » d’autrefois, et le dogmatisme prévaut sur l’ouverture à des théories « pas catholiques ». Un même esprit de déresponsabilisation caractérise le discours médical actuel et les sermons du passé. L’homme est aujourd’hui aliéné de son corps comme hier de son âme. Il continue d’être manipulé par la peur et par des espoirs infantiles ».
Voilà où je voulais en venir : la diversion n’existe donc pas qu’en politique. C’est une véritable idéologie que l’on retrouve dans un domaine qui nous est cher : la santé. Réductrice, dangereuse , elle peut nous conduire à l’autodestruction ou à la mise en danger d’autrui.
Gherardi, lanceur d’alerte responsable
Il en est ainsi du rejet systématique des vaccinations sous prétexte que certaines d’entre elles pourraient être améliorées afin d’augmenter leur tolérance et leur innocuité.
Ne nous trompons pas de combat, comme le dit si bien le Professeur Romain Gherardi que j’ai eu la chance de rencontrer récemment [4] et qui est l’auteur d’un livre dont je vous conseille la lecture : « Toxic Story » [5].
Comme dans un vrai roman d’aventures Gherardi relate la découverte d’une nouvelle maladie, la « myofasciite à macrophages [6] », ses origines suspectées et ses implications pathologiques. De la Fatigue Chronique au Syndrome de la Guerre du Golfe, de ses interrogations cliniques à ses découvertes biologiques et histologiques, il finit par suspecter certains adjuvants vaccinaux, dont, bien entendu l’aluminium, d’être à l’origine de souffrances et de maladies chroniques qui auraient pu passer inaperçues.
Il nous fait part de ses mésaventures et déceptions au fur et à mesure qu’il découvre, le poids et la force de cette « politique de l’autruche » que je dénonçais ci-dessus. Il la dénonce avec vigueur et lui attribue plusieurs causes possibles :
- soit elle sert des intérêts industriels puissants,
- soit elle génère des nouvelles recherches trop coûteuses
- soit elle dérange des dogmes.
Avec rigueur, clarté et l’esprit expérimental scientifique qui l’anime, Gherardi accepte, sans se résigner, le doute, la controverse, l’attente de confirmations et validations définitives. Avec autant de force qu’il exhorte les pouvoirs publics à subventionner « cette recherche dont dépend la réalisation de vaccins plus sûrs » [7].
Lanceur d’alerte vis-à-vis de cet immobilisme et de cette « politique de l’autruche », qui a conduit des patients en fauteuil roulant à venir manifester et s’affamer devant le ministère de la Santé, Gherardi ne met jamais en doute le progrès et le bénéfice de la vaccination : « La belle invention de Jenner, de Pasteur, a pour vocation de sauver, non de ruiner des vies » [8].
Je défends la médecine expérimentale
Mon premier enseignement est le suivant : faire peur à propos de médicaments, qu’il s’agisse d’antibiotiques, de chimiothérapies, d’antidépresseurs et même de statines, du moins en prévention secondaire est une diversion semblable à celle qu’utilisent les « soi-disant » politiques qui ne veulent aborder ni les vrais problèmes ni les faiblesses des solutions qu’ils proposent.
Soyons plus courageux ! Ne caricaturons pas les malfaçons, les risques de certaines thérapies ! Ne nous servons pas des dérives ou d’abusives prescriptions pour introduire le doute et la peur chez des malades, des souffrants qui s’investissent totalement dans ces traitements.
Contrairement à ce qui est écrit dans de nombreuses revues de « santé alternative », je défends la science expérimentale, la médecine par les preuves ou « Evidence-Based-Médicine (EBM) ». Elle est la source du progrès médical passé, de notre victoire sur bon nombre de maladies, qui pouvaient nous décimer il y a encore peu de temps. Contrairement à ce que certains ont voulu nous faire croire, elle n’est un frein ni à l’invention, ni à l’écoute attentive et compassionnelle du patient ni à son respect. Elle nous garantit de ne pas retourner à la médecine des humeurs, des clystères et des saignées…
Soyons clairs : cette adhésion ne doit pas nous rendre aveugles ou naïfs et nous empêcher de traquer et dénoncer les vices de forme et les pressions morales et financières de certains industriels sur de grandes revues scientifiques et même leurs auteurs [9].
A l’opposé, je suis atterré quand j’entends des propos complotistes et invérifiables de certains thérapeutes, qui prétendent s’occuper de santé mais qui n’ont aucune idée de ce qu’est un malade !
Il me semble que ces oiseaux de mauvais augure referment le débat, s’opposant à toute discussion et délivrant un message qui, au lieu d’informer et proposer une complémentarité, condamnent sans appel une voie qui n’est pas la leur. Sans se préoccuper des peurs et des angoisses dont ils pourraient être à l’origine.
Débats légitimes contre faux prétextes
Cette tendance serait-elle « une maladie infantile de la médecine naturelle », pour parodier un penseur célèbre ? [10] Ou, moins prosaïquement une façon subtile de nous vendre un remède ou une méthode dite secrète, donc probablement miraculeuse ?
Si nous dénonçons, de bon droit, les abus de certains industriels [11] riches et avides, nous devons aussi dénoncer ceux qui sous prétexte d’idéologie ou de business cherchent à nous manipuler au risque de nous mettre en danger.
Car ils nous invitent à une autre forme de « politique de l’autruche ».
Certes, la médecine préventive est perfectible et il existe des risques de surprescription d’examens comme les mammographies, les coloscopies ou les dosages de PSA…
Mais ce débat légitime est souvent utilisé comme un faux prétexte, qui ne devrait pas éloigner les patients d’une prévention vitale.
Jeter des fatwas, d’où qu’elles viennent, ne peut inspirer ni le respect ni le silence.
L’exemple des antibiotiques
Prenons l’exemple des antibiotiques. Nous savons tous que ce n’est pas la molécule qui est en cause mais son mésusage. Ce dernier vient de la croyance que les antibiotiques allaient résoudre totalement et définitivement le problème des maladies infectieuses. L’usage détourné des antibiotiques pour la croissance animale, ou la prescription abusive de médecins cédant trop facilement à la peur de leurs patients ou à celle des parents, ont conduit à des résistances de plus en plus nombreuses.
Ces résistances inquiètent, elles donnent aussi l’occasion de mieux réfléchir à la prescription, de stimuler la recherche vers de nouvelles molécules ou même d’autres voies thérapeutiques.
Nous savons en particulier que les antibiotiques peuvent avoir une action néfaste et prolongée sur notre microbiote, dont nous avons absolument besoin pour notre équilibre immunitaire, psychologique et métabolique.
Ainsi, on a raison de promouvoir l’utilisation de la phytothérapie ou de l’aromathérapie chaque fois que c’est possible, du moins en première intention pour lutter contre des infections. Quand on le fait et surtout que l’on réussit, on gagne un combat contre les résistances bactériennes ou fongiques et contre la maladie.
Mais, de grâce, ne proclamons pas la fin définitive des antibiotiques ! Ne mettons pas la phytothérapie, l’aromathérapie ou les sels d’argent… en compétition avec eux : nous ne sommes pas sur les mêmes terrains. Très simplement dit, il reste des antibiotiques qui nous permettent de guérir en quelques jours d’infections gravissimes, de septicémies potentiellement mortelles. Leur efficacité sera d’autant plus facilitée que le sujet n’aura pas abusé des antibiotiques tout au long de son existence et pour de mauvaises indications. C’est ici la place d’une autre médecine et donc de la phytothérapie, de l’aromathérapie, d’une médecine plus « naturelle » plus réfléchie.
Sur ce sujet enfin, n’oublions pas que le « naturel » n’est pas un gage d’innocuité : les toxines « naturelles » de certaines plantes ou champignons tuent rapidement et efficacement.
Tout ce que je sais est que je ne sais pas !
Si les fraudeurs et les menteurs en tous genres doivent être traqués et dénoncés, en particulier lorsqu’ils avancent cachés derrière des associations liées à des intérêts commerciaux, il faut aussi se méfier de certains qui, dans les médias, dénoncent un peu trop vite les thérapeutes cherchant à sortir des sentiers battus.
Si ces derniers s’éloignent de la médecine conventionnelle, c’est qu’ils ne supportent plus la « politique de l’autruche » qui conduit à abandonner des patients ou à les envoyer trop vite en psychiatrie.
C’est tellement facile de taxer « l’autre » de charlatan : ce que l’on ne connaît n’existe pas. Et donc charlatanesque. J’ai toujours tendance à me méfier de ceux qui essayent de se faire passer pour des petits saints et faire la morale au nom d’une vérité autoproclamée.
Un exemple parlant : infectiologue de renom, le Professeur Christian Perronne, chef de service en infectiologie à l’hôpital universitaire Raymond-Poincaré de Garches, et codirecteur d’un groupe de travail sur la vaccination à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait la douloureuse expérience d’être traité de charlatan par nombre de ses confrères. Il intervient aujourd’hui au sein d’une association qui réunit médecins, chercheurs et patients. [12] Sans préjuger de la justesse de tous leurs propos, ces associations de malades, dans de nombreux domaines, ont pour intérêt de susciter des débats au sein du monde médical et probablement d’éviter que l’on en arrive à devoir manifester en fauteuil roulant pour émouvoir un Ministre de la Santé.
Car la réalité est toujours plus complexe qu’on ne le pense : ni totalement blanche, ni totalement noire. C’est méconnaître le sens profond de la vie que de laisser croire « que l’on sait ». « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas » disait Socrate !
En politique, en sociologie, en économie ou en matière de santé… la situation peut devenir dangereuse si nous restons figés sur nos peurs, nos naïvetés, nos lâchetés ou nos incantations…
Vraie et fausse information
Je m’inquiète donc. A travers les réseaux sociaux, l’accès d’un nombre toujours plus grand, toujours plus jeune à des informations non vérifiées (les fameuses « fake news »), parfois complotistes ou motivées par des recrutements sectaires, des manipulations politiques ou des intérêts strictement financiers, pose un vrai problème.
Cette influence sans repères des réseaux sociaux est reconnue comme la singularité des élections françaises de 2017.
N’en soyons pas complices, ni par nos silences, ni par nos résignations. N’hésitons pas à dénoncer la fausse information.
En matière de santé voici ma conviction : n’oublions pas les fabuleuses avancées de la science de la deuxième moitié du siècle précédent. Progrès en infectiologie, en cardiologie et en cancérologie, en chirurgie, en immunologie et dans la compréhension du mécanisme de beaucoup d’affections. Tout en gardant à l’esprit (et c’est une bonne nouvelle) que les plus grands progrès sont peut-être devant nous. N’oublions pas que certaines leucémies, comme la leucémie myéloblastique, sont facilement vaincues et que l’espérance de vie de certains cancers (pas tous) est en constante augmentation.
L’expérimentation randomisée (en double aveugle) est un outil de recherche privilégié qui, non manipulé ou vicié, est en mesure de garantir le progrès, de préserver l’objectivité scientifique et se débarrasser des idéologies sulfureuses.
Les victoires de la médecine conventionnelle ne sont pas dues au seul progrès thérapeutique mais à l’intelligence et la créativité scientifique. Celle-ci conduit à rationaliser, à combiner et à adapter des traitements de plus en plus spécifiques à l’exact besoin et l’exacte situation.
Dans toute ma pratique personnelle, mes écrits, mes conférences et contrairement à ce que certains ont essayé de me faire dire, je n’ai jamais voulu dire autre chose.
Je n’ai jamais voulu me limiter derrière une classification restrictive de médecin homéopathe ou acupuncteur, affichée sur une plaque professionnelle ou une ordonnance. Mais, au contraire, ouvrir la médecine à toutes ces approches en essayant de garder intact, l’esprit scientifique issu de la Philosophie des Lumières, de la lutte pour la liberté d’expression et la liberté de conscience.
Courage, liberté et respect
Comme d’autres, je me suis parfois « laissé avoir » bien sûr. Car ils sont malins les marchands du Temple et tous ceux qui prétendent vouloir défendre le plus grand nombre alors qu’ils ne se préoccupent que de leur gloire, leurs intérêts, leurs pouvoirs et… de leur élection…
Ce n’est pas une raison de désespérer, bien au contraire. C’en est une d’espérer, plus que jamais, en la sagesse et au génie de l’humanité. Elle saura, à temps et sans angoisse, avec courage et obstination, s’épargner aussi bien les catastrophes climatiques que les épidémies ou les empoisonnements par la pollution et les pesticides.
A condition qu’on lui en donne les moyens.
Quels sont-ils ?
En premier vient le courage. C’est ici qu’il faut saluer les lanceurs d’alerte que l’on assigne malheureusement à résidence et ceux qui refusent de se soumettre ou qui, comme l’autruche, vont s’enfouir la tête dans le sable et le confort en refusant de se mettre en question.
En second vient l’information libre et débarrassée d’influences mercantiles ou idéologiques.
L’information peut avoir besoin de moyens. Mais ces moyens ne doivent pas nous écarter de l’objectivité, de l’impartialité et de la recherche de la vérité. Ils doivent donc devenir des outils au profit de tous et non des moyens de quelques-uns au profit de quelques-uns.
La médecine de demain, comme je l’ai déjà écrit, ne peut être que la médecine des P4 : P1 comme prédictive, P2 comme préventive, P3 comme personnalisée et P4 comme participative.
En troisième, on doit absolument préserver le respect de l’autre et de son combat, l’écoute de la personne humaine. Cela présuppose que l’on ne méprise pas ces approches, toutes les approches, pour tenter de se guérir. Et que l’on écoute mieux les associations de malades, les associations de « souffrants ».
Comme le dit très bien « ce combattant heureux » il est impossible de hiérarchiser les approches et les thérapeutiques. La globalité heureuse et décomplexée devrait être la règle.
Elle n’exclut ni l’effort de mieux comprendre, ni la confiance ni le « lâcher prise ».
Surveillez bien votre boîte aux lettres,
Docteur Dominique Rueff
Bonjour Monsieur,
Enfin une personne qui remet les choses en place, ne crachons pas sur la médecine et les médecins, ni sur les avancées médicales qui sont nécessaires, et même si parfois il y a des erreurs personne n’est parfait. Ecoutons notre bon sens servons nous de tout ce qui est bon pour nous, mais n’abusons d’aucune de ces médecines, je parle de toutes les formes de médecine, sans aucun préjugé , il y a des gens bien partout, parmi les médecins et parmi les thérapeutes, ne décrions pas toutes ces pratiques , n’aboyions pas avec les loups.
Je pense qu’il faut apprendre à nos enfants à faire le discernement parmi toutes les propositions et surtout leur apprendre à s’écouter véritablement, et se demander: est-ce vraiment bon pour moi? cette personne me convient-elle? me comprend -t-elle? m’écoute-t-elle?
Merci pour votre lettre, je la lis toujours avec grand plaisir.
PS: je décriais un peu la médecine et puis un jour j’en ai eu besoin et j’ai eu la chance de tomber sur une équipe formidable , chaleureuse, compétente, ce qui ne m’empêche pas de me soigner » autrement »!!!!mais….pas seulement!!
merci beaucoup pour cet article — la raison à la place des dogmes quel qu’ils soient — un bonne bouffée d’oxygène dans ce monde qui se perd est toujours bonne à prendre
Mes respects B.
Mon cher confrère,
Vous dites beaucoup de choses et vous ne dites pas l’essentiel : on reconnaît l’arbre à ses fruits. Or globalement, ce système de soins qui sévit depuis plus de cinquante ans, ne donne que des fruits amers, pour le moins viciés…
Vacciner n’est pas prévenir, dépister encore moins, distribuer des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antidépresseurs et j’en passe, ne prévient rien, bien au contraire, cela favorise l’installation dans la maladie. Mais cela vous le savez. Vous semblez trembler à la seule idée de vous attaquer au « monstre », quel dommage !
Ce monstre, cher confrère, accumule les succès en matière boursière et les échecs cuisants en matière de santé. Vous ne pouvez pas ignorer cela et vous tentez de le justifier, me semble-t-il !
Bref, sous l’égide de la tempérance et d’une certaine objectivité (laquelle ?), votre écriture me laisse sur ma faim.
Pour paraphraser un célèbre écrivain je dis : La médecine sera globale ou ne sera pas !
Bien cordialement et confraternellement.
PS: surtout continuez à chercher… Bravo !
J’ai bien lu votre lettre…je suis sidérée de constater le scepticisme des médecins (et des gens) qui croient tout savoir alors que nous avons encore tant à découvrir ! Traiter de charlatans ceux qui ont constaté l’efficacité, par ex de l’homéopathie (qui a ses limites …donc à utiliser avec clarté!) , celle de la chiropraxie …et même du yoga qui la complète…j’en ai fait l’expérience, sur moi-même, sur mon chien (alors? placebo?)…mais bien sûr l’industrie pharmaceutique en prendrait un sacré coup ! Quant à l’expérimentation sur animaux…quand on sait depuis longtemps qu’elle n’est pas extrapolable à la médecine humaine….après on retire des médicaments pour avoir causé des catastrophes!! ..scandale du Mediator…enfant traité par l’homéo et mort….il y a bcp d’exemples de l’obscurantisme sujet médecine!! et même certaines personnes qui nient l’action du magnétisme …j’ai été guérie d’eczéma par un magnétiseur !! plus rien depuis au moins 30 ans !!! ….je suis Pharmacien , j’ai envoyé une cliente atteinte de SEPlaque chez mon chiro…je l’ai vue remarcher sans cannes…pas guérie, ce n’était pas le début de la maladie, mais fantastique…pour ma part, la chiro m’a sevrée des antidépresseurs après un grave burn out , en 3 mois!…
Voilà mon témoignage…
Il y a une chose que vous ne pouvez absolument pas vous permettre étant médecin, c’est d’être contre les vaccins.
Vous perdriez absolument tout droit de tribune en tant que médecin, et même vous ne seriez plus médecin.
Il en est de même pour tout chercheur subventionné. Il peut se permettre de critiquer certains aspects des vaccins, mais mettre en cause la vaccination en tant que telle lui ferait perdre son poste.
Je pense que ceux qui critiquent certains aspects des vaccins, ce sont eux qui font diversion, en refusant de réfléchir sur le principe même de la vaccination.
Cher Dr. Rueff,
Lorsque je lis « Alternatif bien -être », je suis atterré par les récits d’authentiques génies dont les découvertes dans la guérison de cancers ont fait l’objet de déni,et même de poursuites et de condamnation. En lisant d’autres ouvrages, aux USA, ces mêmes génies auraient été tués ainsi que cela se serait passé trop souvent.
Dans mon entourage, un chercheur est persuadé d’avoir trouvé un moyen peu couteux et efficace contre le cancer.
Une question d’argent empêche toute poursuite dans le sens d’une application.
La tyrannie de l’argent serait bien la cause principale de toute cette misère.
Il « suffirait » donc d’inventer une philosophie permettant de s’en passer.
Elle existe; celle préconisée par Michael Tellinger avec sa « UBUNTU party. »
A encourager !
Pierre Thieren
merci !!! merci pour cet écrit, cette « mise au point » qui me rassure devant tant d’informations inquiétantes qui font que l’on ne sait plus « à quel saint se confier »…
Je suis d’accord que le résultat de notre medecine occidentale est un échec.
Pour prendre un exemple: les US ont toute la technologie et les medicaments a leur disposition et les statistiques font peur: une personne sur trois a une maladie chronique, l’autisme se repend a une telle vitesse que l’on prédit une situation difficile quand les parents de ces enfants ne seront plus la pour les soigner. Presque toute la population prend des medicaments.
Mais le scientiste qui découvre des remèdes efficaces sont obliges de se cacher ou démissionner. Les résultats pour le cancer est une honte pour un pays qui est sois-disant a pointe du progrès .
Les essaies cliniques sur le medicaments et les vaccinations qui sont fais dans les pays pauvres est un scandale. La plupart des experiences sur les animaux n’est pas valable car nous sommes différents mais très lucrative.
L’argent tiens toute cette situation sous son contrôle, les corporations ont très peu de responsabilité nous sommes les personnes qui ne sont pas si importantes pour leur agenda – de faire plus d’argent –
Nous avons perdu le courage de se soigner sans prendre rendez-vous pour un simple rhume mais nous serons obliges de changer de couse et prendre notre santé en main, ce qui doit rester une liberté de choisir notre traitement pour nos et nos enfants.
Je ne suis pas médecin et pourtant la médecine me passionne.
Vous parlez des effets secondaires et du lobby de l’aluminium, je vous soutiens totalement dans ce sens. j’ai été confrontée personnellement à la suite d’une allergie au nickel , au secret industriel ( les fournisseurs d’alliages dentaires)et à la mauvaise foi de 50% des dentistes de la ville où je réside. J’ai cherché pendant 4 ans pourquoi mes gencives gonflaient; 9 ans après avoir posé des couronnes dentaires en nickel chrome, beaucoup de professionnels ont été soit incapables de trouver ce que j’avais, soit faisaient la politique de l’autruche concernant la dangerosité du nickel et du mercure dans les alliages dentaires. Depuis, je refuse de mettre du métal en bouche. Trop de souffrances… Juste une conclusion sur ce sujet, restez méfiants vis à vis des métaux et en particulier des métaux non précieux. Je passe ensuite au deuxième sujet qui a retenu mon attention, notre liberté et les lanceurs d’alerte. Comme vous, je suis sensible au rabachage médiatique et reste très vigilente à la manipulation des masses. Encore merci pour toutes vos lettres d’information, surtout n’arrêtez pas!
Le livre d’Olivier Clerc est introuvable en version oapier et en version numérique (sauf kindle chez Amazon). Si vous avez une piste pour le lire…
Merci pour toutes vos lettres que je lis avec bcp d’attention et de curiosité
Très bien docteur, je suis d’accord pour la tempérance à exercer. Mais quid de l’Ordre des Médecins, de ses normes, ses directives de santé informatisées, tournées vers la rentabilité (surtout pour les labos pharmaceutiques) et qui semblent ignorer l’individu et ses spécificités ? Cf le scandale de l’éviction du Prof. Joyeux qui a du être rectifié …
CET ARTICLE EST UN REGAL. IL REPLACE LES CHOSES…. CAR IL FAUT BIEN DIRE QUE JE SUIS UN PEU PERDUE. ON LIT TOUT ET SON CONTRAIRE. SURTOUT LORSQUE L ON EST INTERESSE PAR LA PREVENTION.
MAIS VOUS RENDEZ HOMMAGE A LA MEDECINE TRADITIONNELLE ET A SES PROGRES INDENIABLES.
ET PLUTOT QUE DE LA METTRE EN CONCURRENCE AVEC LES MEDECINES PARALELES POURQUOI PAS LES ASSOCIER. UN GRAND MERCI.
VOUS VOYEZ TOUT ET SON CONTRAIRE……..
J’ai beaucoup aimé votre article, merci ?
Docteur, je vous remercie pour cette lettre. Mon ordinateur croule sous le nombre de lettres, de sermons, disant que la médecine, les médecins etc… sont des esclaves du business et de la loi du plus fort qui les oblige à tout accepter et à nous faire tout accepter. Cela me déstabilisait à tel point que j’ai presque tout envoyé à la corbeille. Je ne suis pas du tout « médicaments à tout prix » et loin de là. J’apprends d’abord à connaître les réactions de mon organisme. Les médicaments chez moi c’est l’outil de la vraie urgence. Si j’ai bien compris votre message, il faut être lucide et réagir en connaissance de cause. Et surtout il faut prévenir avant qu’il ne soit trop tard ce qui oblige de passer par les médicaments qui font autant de mal que de bien.
Texte clair, courageux, qui remet bien chaque chose à sa place. Il avertit, il informe, il donne de l’espoir. Il faut en avoir entendu et vécu pas mal, pour avoir la sérénité de dire les choses aussi tranquillement.
Un grand merci Docteur Rueff pour cette lettre que je partage à tous mes amis.
Vous faites une très bonne analyse et vous m’avez fait prendre conscience qu’il était très important de garder raison, de ne pas juger précipitamment .
soyez abondamment béni.
je vous souhaite un merveilleux présent et avenir.
Bien à vous
Stéphane Blervaque
Bonjour, je trouve que vous exprimez très justement cette difficulté de convergence entre la médecine conventionnelle pour laquelle la science est tout puissante et ne souffre aucune discussion et la médecine alternative qui s’appuie plus sur l observation, l’ecoute et aussi l intuition et sans doute beaucoup plus respectueuse du patient au sens physiologique et psychologique.
La médecine conventionnelle est soumise aux puissances d’argent contre lesquelles il est difficile de lutter alors que la médecine conventionnelle n.a que sa bonne foi pour convaincre !!!
Je voudrais illustrer brièvement mon expérience récente : souffrant d.une arthrose cervicale douloureuse et invalidante au niveau du bras droit je suis allée consulter un rhumatologue qui m a prescrit au terme de 5 minutes de consultation 40mg de cortisone pendant 10 jours. Ce traitement m’a soulagée sur le moment mais bien sur tous les symptômes sont réapparus avec la même intensité des que j’ai fini le traitement! Pendant des mois seuls les massages m’ont soulagée temporairement jusqu’à il y a six mois ou j’ai commencé de ma propre initiative une cure de curcuma associée à un corps gras et du poivre. Très rapidement les douleurs se sont estompées et aujourd’hui je n ai plus aucun symptôme et ai retrouvé une mobilité totale. En prime les autres douleurs articulaires ont disparu!!!…En tant que médecin j’ai pu in vivo évaluer les deux approches. Il s’agit peut-être d’un effet placebo mais en tout cas d’un effet miraculeux!!!
Oui…pourquoi utiliser la colère pour exprimer ce que vous ne supportez pas de ceux qui, après tout, réagissent à l’inverse contre l’arrogance de cette médecine dite officielle s’affichant même comme l’Universelle et s’arrogeant l’autorité de poursuivre ceux qui pratiquent une de ces médecines dites parallèles, alors que plus d’une datent de la préhistoire et sauvent encore des vies à ceux qui ont la chance de pouvoir y avoir recours ?
Vos propos n’échappent pas à la réaction à l’instar de ceux que vous dénoncez.
Qu’est-ce que cela apporte ?
Sciences vie
Il n’y a aucune étude bien faite qui montre l’avantage de prendre des statines en prévention secondaire.
La médecine basée sur les preuves, c’est ça. Inutile d’empoisonner des patients avec des statines, même en prévention secondaire.
Bien cher Docteur,
Me permettez-vous de rebondir sur le message de votre confrère le Dr Joseph Waked ?
Je suis restée (paradoxalement) sur un goût de trop peu et assez embarrassée par votre lettre que j’ai trouvée ambivalente. Vous semblez dénoncer mais néanmoins d’accord avec une certaine médecine.
A vrai dire je ne m’y retrouve pas dans votre article !
Veuillez m’excuser si ma compréhension m’a fait défaut …
Bonsoir Docteur,
Je viens de lire votre lettre, et je suis émerveillée de la grande sagesse dont vous faites preuve et que vous nous transmettez, quant à la façon d’envisager les différentes médecines pour nous soigner. Je vous en remercie.
Bien amicalement à vous! Maryse Loustalot.
Je trouve aussi, que votre article est d’une grande sagesse, traversant une période difficile concernant la santé, je suis confrontée , d’une part au tout chimique, ou au tout homéopathique, sans aucun pont, des uns et autres. C’est perturbant , pour la personne malade.
Finalement, je le fait moi même, ce pont. Je ne peux pas me permettre d’attendre d’être au plus mal avant de prendre un anti-inflammatoire, même si je sais que ce n’est pas le top. L’homéopathe qui me suit, ne l’entends pas de cette oreille, mais ne me propose pas l’équivalent. C’est un excellent homéopathe, qui a su réglé mes problèmes de mal de tête, par exemple, mais un peu trop , dans son optique. Merci pour cet article, très bien fait, et , très ouvert. Dommage, que vous ne soyez pas dans la région parisienne
Bonjour Docteur,
J’ai relu plusieurs votre message, en me demandant si je comprenais bien. Je le trouve ambivalent et en contradiction avec vos précédents messages.
Vous écrivez: »Mon premier enseignement est le suivant : faire peur à propos de médicaments, qu’il s’agisse d’antibiotiques, de chimiothérapies, d’antidépresseurs et même de statines, du moins en prévention secondaire est une diversion semblable à celle qu’utilisent les « soi-disant » politiques qui ne veulent aborder ni les vrais problèmes ni les faiblesses des solutions qu’ils proposent. »
Mais qui fait peur? Vous vous trompez de camp. On vous agite le retour de la rougeole,, alors que dans mon enfance, elle était considérée comme une maladie infantiles des plus bénignes. Je sais, il y a malheureusement de rares cas mortels, mais il semblerait que le ROR pourraient avoir plus d’effets graves qu’annoncés. Quant aux statines, ceux qui ont eu un problème cardiaque et qui voudraient arrêter à cause de nombreux effets secondaires sont traités d’inconscients. On répétait régulièrement à mon père que s’il arrêtait, il allait mourir! Relisez votre article très intéressant sur le cholestérol. Pourquoi ce revirement?Rejeter toute la médecine traditionnelle serait stupide, mais dénoncer ceux qui sèment le doute (les lanceurs d’alerte) est pour ma part incompréhensible.
Merci de nous éclairer sur vos intentions, concernant cet article.
Magnifique