Comment protéger mes reins ? – Première partie

Je ne vous l’avais pas encore vraiment avoué, mais je suis atteint depuis la trentaine d’une insuffisance rénale modérée, qui a probablement entraîné l’hypertension artérielle que j’ai commencé à avoir un peu plus tard, et dont j’ai quasiment guéri[1].

Rassurez-vous ! Les signes de cette maladie (que je surveille) sont essentiellement biologiques et ne m’occasionnent que peu de gêne. Je n’ai aucun des symptômes classiques de l’insuffisance rénale que je vais vous décrire, à l’exception d’une certaine fatigue, lorsque mon taux d’urée grimpe un peu.

D’où vient cette insuffisance rénale ? Eh bien, je vous avoue que je n’en sais absolument rien (ou presque). Je fais donc partie des 3 millions de Français qui sont victimes d’insuffisance rénale chronique, et des 10 % de la population française adulte qui ne présentent aucun symptôme.

Comment me suis-je aperçu que j’avais un problème rénal ?

Âgé d’une trentaine d’années, je commençais à exercer la médecine. Comme je conseille à chacun de le faire, j’effectuais chaque année un petit bilan biologique. C’est alors que je me suis rendu compte que mes taux d’urée, de créatinine et d’acide urique[2] dans le sang étaient déjà à la limite de la normale, mais cela ne m’a pas trop alarmé. C’est une dizaine d’années plus tard, lorsque j’ai réalisé que j’avais de l’hypertension artérielle, que je fis le lien avec mes reins.

Je pense – mais c’est une simple hypothèse – que comme beaucoup de personnes qui souffrent de ce mal sans le savoir, j’ai dû avoir dans l’enfance une infection mal soignée, peut-être une angine à streptocoques, qui a occasionné une glomérulonéphrite primitive[3] ou une pyélonéphrite[4], elle-même passée complètement inaperçue.

Par la suite – beaucoup d’entre vous connaissent maintenant mon histoire[5] – les problèmes coronaires que j’ai eus après la cinquantaine, qui ont exigé de nombreuses imageries médicales, ont très nettement aggravé cette insuffisance rénale du fait de l’utilisation répétée de produits de contraste très agressifs pour les reins.

Voici la leçon que vous pouvez en tirer : si vous devez passer des scanners, des IRM ou d’autres imageries nécessitant une opacification[6], prévenez le radiologue si votre taux d’urée ou de créatinine est trop haut. 

Quels sont les autres symptômes d’un problème rénal ?

  • Des paupières bouffies, une enflure des mains et des pieds (symptôme appelé « œdème»). Contrairement à l’œdème d’origine cardiaque, l’œdème d’origine rénale peut se détecter grâce au « signe du godet », c’est-à-dire que la marque du doigt qui appuie sur la zone affectée met plusieurs secondes avant de disparaître ;
  • un essoufflement ;
  • une perte d’appétit ;
  • des nausées et des vomissements (un symptôme rencontré fréquemment) ;
  • de la soif ;
  • un goût désagréable dans la bouche ou une mauvaise haleine ;
  • une perte de poids ;
  • une démangeaison persistante et généralisée ;
  • des contractions ou crampes musculaires ;
  • une peau de couleur brun-jaunâtre.

On parle aussi d’une tendance aux calculs rénaux. Pour ma part, je n’en ai jamais eu. Pourtant, j’ai une tendance (certainement génétique, car mon père l’avait et ma fille également) à avoir de l’acide urique, qui peut être à l’origine soit de calculs, soit de crises de goutte, mais je n’en ai jamais souffert non plus.

Les seuls symptômes que je constate personnellement sont :

  • une pression artérielle élevée ;
  • de la fatigue, mais c’est un signe tellement vague qu’il est difficile de le rattacher directement à cette maladie !

Quels sont les risques de l’insuffisance rénale ?

Selon l’INSERM[7], l’insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle peut entraîner la mort si aucun traitement n’est appliqué.

Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs. Les complications associées découlent de la variété des fonctions remplies par les reins. Leur rôle le plus connu est de filtrer le sang pour éliminer les déchets issus du métabolisme (urée, créatinine, acide urique). Mais ils servent également à maintenir l’eau à un niveau constant dans le corps et à équilibrer les taux de sels minéraux nécessaires à l’organisme, comme le potassium, le phosphore ou le sodium, ainsi que la densité osseuse. Ils produisent aussi des hormones, des enzymes et des vitamines indispensables à la fabrication des globules rouges, à la régulation de la pression artérielle et à la fixation du calcium.

La maladie évolue en 5 stades et peut aboutir à une insuffisance rénale aiguë (dernier stade) qui va nécessiter une dialyse rénale[8]. Cependant, on peut rester des années au même stade et pour ma part, je n’en suis qu’au stade III et j’espère bien y rester !

La maladie peut également provoquer une anémie[9] (que je n’ai pas) et nécessite une surveillance et souvent une supplémentation en vitamine D[10].

Comment stabiliser ma maladie ?

Les mesures classiques :

  • S’abstenir de fumer (ce que je fais depuis quelques années seulement…), ne pas faire d’excès d’alcool ;
  • éviter d’être trop exposé à des produits néphrotoxiques (utilisés pour IRM et scanners, et dans certains médicaments), ce que je n’ai malheureusement pas pu toujours faire ;
  • éviter les excès de sels (chlorure de sodium) et de protéines animales, en préférant les protéines végétales ;
  • consommer de grandes portions de légumes verts, de légumes à feuilles et colorés afin d’alcaliniser le terrain au maximum et d’apporter le potassium absolument nécessaire ;
  • avoir une alimentation anti-inflammatoire grâce à la consommation d’huiles d’olive et de colza et à l’adoption d’un régime méditerranéen ;
  • faire une activité physique régulière ;
  • surveiller sa tension artérielle et sa glycémie qui, si elles augmentent, aggravent le problème rénal. 

Tension artérielle et reins : un équilibre complexe entre hypo- et hypertension

Je consulte une fois par an une néphrologue, et si vous êtes dans la même situation que moi, je vous conseille d’en faire autant.

En plus des mesures biologiques classiques (urée, créatinine, acide urique), elle réalise un bilan sanguin et urinaire complet comprenant le sodium, le potassium, le phosphore, le calcium, la vitamine D, et elle surveille attentivement ma tension artérielle.

Des chercheurs ont réalisé une méta-analyse de l’ensemble des essais cliniques randomisés ayant inclus des patients souffrant à la fois d’une hypertension artérielle (HTA) et d’une insuffisance rénale chronique (IRC). Les résultats[11] montrent qu’un traitement intensif de l’hypertension artérielle chez les patients atteints d’une IRC de stade 3 à 5, est associé à une diminution de 14 % du risque de mortalité.
 
À l’inverse, vouloir trop faire baisser sa tension artérielle augmente le risque d’aggraver l’IRC, mais ce risque ne conduit pas à une insuffisance rénale de stade terminal.

En fait, la fourchette entre l’hypertension et l’hypotension est assez étroite : l’hypotension peut provoquer une fatigue importante avec des bâillements, ainsi qu’un sentiment de manque d’énergie. On considère généralement qu’une tension (ou pression) normale, au repos, est comprise entre 90/60 mm de Hg (mercure) et 130/80 mm de Hg. En-dessous de 90 mm de Hg de pression systolique ou 60 mm de Hg de pression diastolique, on souffre donc d’une hypotension. En plus d’aggraver le risque d’insuffisance rénale, l’hypotension peut influer considérablement sur le mode de vie : une tension trop basse provoque des malaises lorsqu’on se lève, ou après un repas. La tête tourne, on peut avoir l’impression qu’on va tomber, ou ne plus voir sur les côtés. Plus rarement, des chutes inexpliquées, parfois à répétition, peuvent se produire.

Il faut être spécialement attentif à ces signes chez les personnes âgées qui, du fait du durcissement de leurs artères, s’adaptent moins bien aux variations tensionnelles et risquent de chuter (et de se briser le fémur, par exemple) en cas de malaise lié à l’hypotension.

C’est une situation que j’ai souvent constatée dans ma pratique, chez des personnes qui se plaignent de fatigue chronique et s’effraient en pensant qu’ils ont des troubles cognitifs ou un début d’Alzheimer.

La première question à leur poser est : « Prenez-vous un traitement anti-hypertenseur, et si oui, lequel et à quelle heure ? » Il suffit alors de modifier légèrement la dose ou de changer l’heure de prise en fonction du moment des malaises et, comme par miracle, tout rentre dans l’ordre !

En ce qui me concerne, même arrivé à de très faibles doses de médicaments anti-hypertenseurs, je prends la précaution de contrôler ma tension au moins trois fois par semaine (trois mesures de suite le matin et trois mesures le soir, dont je note la moyenne), afin de moduler ces doses en fonction de mon alimentation, de mon hydratation, de la consommation d’aliments plus ou moins salés et de mon stress. N’hésitez pas à en faire autant, et si, comme cela m’est arrivé, on vous traite d’hypocondriaque, n’y prenez pas garde !

Sachez aussi que certains facteurs aggravent l’hypotension, et il est bon de les connaître afin d’en informer votre médecin :

  • Une maigreur chez des personnes jeunes ayant des troubles alimentaires ;
  • des règles trop abondantes ;
  • la grossesse ;
  • le diabète ;
  • la sédentarité ;
  • les maladies de la thyroïde ;
  • la maladie de Parkinson ;
  • la prise de certains médicaments comme les antidépresseurs ou les tranquillisants ;
  • la déshydratation et la surconsommation de sel. Celles-ci peuvent considérablement abaisser la tension artérielle, et c’est de ce problème fondamental que j’aimerais vous alerter et terminer cette première partie.

Eau, sel et insuffisance rénale 

Savez-vous que nous consommons en moyenne 10 grammes de sel par jour en Europe, alors que nos besoins sont d’environ 3 grammes ? Pour être un peu moins strict, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un apport en sel inférieur à 5 g par jour. En effet, le sel augmente notre tension artérielle, et il est aussi mauvais pour nos reins que pour notre cœur !

Quelques conseils pour y arriver :

  • Ne resalez jamais vos plats et évitez les sels de substitution à base de potassium, qui sont tout aussi dangereux en cas d’insuffisance rénale ;
  • abusez des épices et des aromates : herbes de Provence, origan, gingembre, curcuma, curry, poivre – sans abuser de ce dernier qui peut augmenter la perméabilité intestinale ;
  • évitez les aliments transformés, toujours trop salés ;
  • tenez compte du nombre d’aliments salés que vous consommez par jour : bouillons, charcuteries, fromages, etc. ;
  • veillez à ne pas être en acidose en surveillant votre pH urinaire sur la deuxième urine du matin[12]. Mais si vous consommez suffisamment de légumes verts, vous ne devriez pas connaître ce problème ;
  • in fine, surveillez votre tension artérielle : vous saurez ainsi si « vous êtes dans le vert ».

Concernant la quantité d’eau à boire : buvez tout simplement selon votre soif, en vous assurant de boire entre 1,5 et 2 litres de « liquides » dans la journée (thé, café, soupes, etc.). Sachez que la sensation de soif s’amenuise chez les personnes âgées.

N’en abusez pas non plus : vos reins n’arriveront plus à éliminer et vous risquez de faire des œdèmes. 

Chère amie, cher ami, j’espère que cette première partie vous aura aidé à mieux comprendre cette maladie. Je vous ai décrit les moyens indispensables que toute personne souffrant d’insuffisance rénale, comme moi, doit maîtriser afin de ralentir au maximum son évolution.

Mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin : dans la lettre suivante, je vous parlerai de fruits, de légumes et de plantes que peu de personnes connaissent, qui peuvent cependant considérablement améliorer l’évolution de cette maladie.

Docteur Dominique Rueff


[1] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/lhypertension-jen-ai-quasiment-gueri/

[2] Voir plus loin.

[3] Les glomérulonéphrites primitives, qui constituaient la majeure partie des insuffisances rénales dans les années 1990, ne concernent plus que 12 % des patients, mais elles doivent être diagnostiquées précisément car elles répondent souvent à un traitement spécifique.

[4] Les pyélonéphrites constituent 4,3 % des nouveaux cas d’insuffisance rénale. Elles résultent d’infections bactériennes répétées des voies urinaires hautes, souvent par E. coli, affectant l’un ou les deux reins.

[5] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/eviter-de-mourir-quotidien/

[6] Examen radiologique d’un organe par injection d’un produit opaque aux rayons X.

[7] https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/insuffisance-renale

[8] http://www.dialyse-info.com/

[9] Beaucoup de ces anémies sont traitées par l’érythropoïétine (EPO), une hormone qui augmente le taux de globules rouges.

[10] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/vitamine-d-21-raisons/

[11] https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/article-abstract/2652833

[12] https://www.thierrysouccar.com/sante/info/comment-evaluer-lacidite-de-lorganisme-987



N'hésitez pas à commenter la lettre de ce jour ci-dessous. Veuillez cependant noter que, en raison du très grand nombre de commentaires, le Dr Rueff ne pourra pas vous répondre individuellement.


23 réponses à “Comment protéger mes reins ? – Première partie”

  1. Midy dit :

    Merci de partager votre expérience personnelle avec vos lecteurs, c’est éclairant et très généreux de votre part.
    C’est toujours un grand plaisir de vous lire.

  2. Thomas dit :

    Merci beaucoup pour cette lettre sur le thème des reins. J’ai hâte de découvrir la deuxième partie. Adepte de tous vos conseils malheureusement en irc je ne dois pas prendre de compléments alimentaires.

  3. pigot dit :

    article interessant,facile à comprendre et déculpabilisant ,positif qui donne envie de prendre sa santé en main .merci

  4. Jurbert dit :

    bonjour,
    vous recommandez de  » consommer de grandes portions de légumes verts, de légumes à feuilles et colorés afin d’alcaliniser le terrain au maximum « ,
    cependant je croyais que de toute façon l’acidité de l’estomac l’emporte largement sur l’alcalinité des aliments et que d’autre part l’organisme se débrouillait très bien pour régler constant le pH du sang.
    A quoi bon alors, vouloir alcaliniser à tout prix son alimentation ?

  5. anacleto dit :

    Merci mille fois pour votre grande générosité. Vos lettres sont une oasis dans le désert de notre culture médicale.

  6. anacleto dit :

    l’organisme se débrouille très bien pour régler constant le pH du sang!!!

    Pas si sûr. Il suffit de tester son PH régulièrement pour confirmer le contraire.

  7. lefranc raymonde dit :

    merci docteur

  8. Patrick-Louis VINCENT dit :

    Tout excès d’acide urique vient de la consommation de produits animaux (viande, fromage). Devenez végétalien, mangez beaucoup de légumes, mais aussi des fruits, faite du jeûne intermittent 16/8, et votre problème rénale disparaitra, comme par enchantement.

  9. LE BOUEDEC dit :

    Bonjour DR Rueff pour les problèmes de santé que vous nous décrivez il suffit pour vous de supprimer tous produits laitiers ainsi que le gluten et le sucre et vous verrez que dans quelques jours ,vous irez mieux et entre 1 et 3 mois votre hypertension disparaîtra, les traitements médicaux ne font que stabiliser mais pas guérir . Il faut trouver la cause de vos dysfonctionnement (problèmes rénaux = gluten et lactose ) a essayer et ensuite en discuter

  10. chantal dit :

    Merci mille fois , rien ne vaut le vécu et on sait que les paramètres rencontrés pour une maladie ,prennent des chemins surprenants .
    Oui l’acidité dans notre organisme fait de grands dégâts , et c’est silencieux sur du long terme , mais avec des conséquences non réparables .
    J’ai adopté le papier couleur , vendu en pharmacie , pour l’acidité urinaire , depuis 20 ans et dommage que je ne l’ai pas adopté plus tôt , je corrige mon alimentation en fonction , et ça fonctionne .
    Les résultats de ce travail sont invisibles , car c’est du long terme . J’ai 67 ans et aucune douleur .
    J’ai pris cette décision seule , suite à des recherches ( et c’était plutôt le désert à l’époque ) , car on m’a détecté un début de coxarthrose et j’ai pris conscience que je pouvais agir .
    La santé est un tout et c’est dommage qu’en France nous ne soignons que la maladie et pas assez la santé .
    Quand on comprend l’importance de notre rôle dans notre santé , on a tout compris .
    Je suis catastrophée de constater le peu d’intérêt pour ce rôle dans une société de tous les abus .
    J’ai lu cet article avec grand intérêt .
    J’ajouterai ceci : je me douche tous les matins à l’eau froide sans jamais me savonner , je garde ma protection naturelle que le corps secrète mais le savon est à mon sens une erreur . Le fait de bien se frotter à l’eau et tous les jours , l’été 2 fois par jour , suffit à l’hygiène . J’ai d’ailleurs remarqué que les odeurs corporelles disparaissent . Plus jeune j’ai utilisé savon et déodorant , sans résultat . Chacun en pensera ce qu’il veut . Si j’ai un souci , je me soigne alors avec des plantes , ramassées par moi et utilise trés rarement des plantes manipulées par l’homme . Et aussi la plante utilisée dans son entier n’a pas révélé tous ses secrets . Il y a d’ailleurs un livre qui parlent des paradoxes des plantes .
    J’ai des soucis de colonne vertébrale sérieux dus à une mauvaise alimentation enfant et aucun spécialiste ne comprends pourquoi je n’ai pas mal . Je suis persuadée que c’est le résultat de ma douche froide du matin , prise dans mon jardin . J’arrête de le faire uniquement lorsque le gel fait son apparition , mais dans ma région ,cela dure peu .
    Attention cependant ,on ne commence pas à prendre une douche froide en hiver , ce qui serait dangereux .
    Je voulais juste raconter mon expérience .
    Prenez bien soin de votre santé , car elle est infiniment précieuse .

  11. Zaharia Mircea dit :

    Bon, Je vous remerciez pour vos indications.
    Je suis soupsonee d’avoir cancer du rein aux cellules claire.Est-ce que il y a des alimentations proper pour centre maladie?

    Cordialement,

    Zaharia

  12. Guizzo dit :

    Bonjour,
    Le produit de contraste est probablement le Gadolinium. Ma femme ayant subit une coronoplastie en 2010 (stent) en est probablement morte en 2020, des suites d’une insuffisance rénale incompréhensible pour les médecins… Je le pense et comprends l’origine maintenant vu votre article. J’ai appris, bien tard hélas… que ce produit se fixe également dans le cerveau déréglant l’axe hypotalamo surrénalien. Donc les fonctions centrales de régulation se détériorent progressivement et insidieusement. C’est un vrai scandale. Des études montrent maintenant que le Gadolinium se retrouve massivement dans les eaux de rivières et du littoral, conséquences des rejets des patients…
    Puis-je rentrer en contact avec vous à ce sujet qui vous l’aurez compris, me tient à coeur? et j’aurai une suggestion de soins.
    Très Cordialement
    Emmanuel Guizzo (eg@biotisme.com)

  13. Tinguely dit :

    Du fond du coeur, merci Docteur !
    Même si je n’ai pas le même mal, à mon âge tout est à surveiller ! Y compris le sel… parfois un peu d’hypotension.
    En réflexologie, le praticien a attiré mon attention sur mes reins…
    Mais, rien de grave !
    Vos lettres, nous sont précieuses !!!

    Merci, d’exister comme Vous êtes !!!

    Viviane Tinguely

  14. SAUER René dit :

    Merci pour votre article particulièrement instructif.

    Suite à une hospitalisation récente, on m’a diagnostiqué une IRC. Ayant acheté sur vos recommandations un appareil à Ozone, puis-je continuer à boire de l’eau ozonée malgrè mon ICR. Je vous remercie par avance pour votre réponse.

  15. Habiha FERRI dit :

    Merci beaucoup pour ces explications ! 🙏 J’ai eu il y a quelques mois des crises de gouttes, comme ma maman alors qu en 40 ans jamais eu ce problème. Mon médecin traitant m’a renvoyer vers un néphrologue car le taux d urée était a un niveau très très inquiétant. Après plusieurs examens complets il a constaté que mes reins étaient parfait ! À sa grande surprise. De plus je suis hypertendus et traité (exforge +aprivel). Il m’a donc prescrit un médicament pour l’urée et en 1 mois Top! Plus d urée !!! Le pire c est que l’on ne connaît pas la raison de cette montée d urée ! Je suis ce traitement à raison de 3 médicaments par semaine et maintenant je peux manger tout ce que je veux. En faisant attention bien sur à pas trop manger gras et salé. Bon Week end à vous 😉

  16. Faure Marylène dit :

    J’ai moi-même une légère insuffisance rénale suite à une néphrite contractée à l’âge de 12 ans. Je suis parfois fatiguée au moindre excès de travail.(on passe pour une nonchalante!) Depuis l’an dernier j’ai un peu de tension artérielle que je soigne en réduisant l’excès de sel et par des moyens naturels. Merci également pour l’information sur les dangers, pour les reins, des produits de contrastes lors d’IRM, de scanners etc
    Article très intéressant, merci.

  17. balain dit :

    Bien que je connaisse les grands principes diététiques que vous évoquez une « piqure » de rappel fait toujours du bien….
    encore merci !

  18. Thill dit :

    Je vous donne tout à fait raison à tous points de vue j’ai 91 ans et t.a.est resté la même 130/80 depuis des années, je mange beaucoup de fruits et légumes, peu de viande, pas de sel, mais je dois me forcer à boire, je bois à peine 1l par jour parce que je n’ai jamais soif et n’eprouve pas le besoin de boire, je n’ai pas les jambes enflées mais une sensation de jambes lourdes, d’où ça vient? Que faut-il faire? Merci pour vos conseils.

  19. Servon dit :

    C est très claire de vous lire et de très bon conseil j ai un traitement pour l acide urique alors un héritage familial mais un cancer m’a quand même abîmé un rein je fais très attention plusieurs crises dur dur diffiydectrouver un traitement naturel mais je prend un demi citron le soir c est pas mal pour alcaliniser le terrain oui le citron n est pas acide c est tous l inverse merci 🙏

  20. pierre dit :

    Bonjour Docteur,
    Dans la seconde partie pouvez-vous nous documenter sur l’incidence du sulfate d’indium sur les reins.
    Merci

  21. Ronald Grave dit :

    Bonjour Docteur Rueff,
    Rare de lire des commentaires aussi cliniquement justes sur ce trouble rampant & sournois. Je pense en être atteint aussi, probablement d’origine familiale (mon Papa avait une polykystose rénale & une hydronéphrose, & un de mes fils n’a qu’un rein, constat fait à la suite d’une radio…). Cause rarement soupçonnée: l’utilisation du mercure! Mon papa, comme moi aussi dans les années 1950, nous avons utilisé le calomel pour traiter l’oxyurose… La calomel est un sel mercuriel désormais interdit… Tous mes troubles de santé de l’enfance ont correspondu à la sémiologie de mercurius solubilis (qui n’est rien d’autre que du calomel). Après en avoir parlé à mon médecin homéopathe dans les années 1990, elle m’a dit qu’il y avait évidemment un lien. Mon Papa nous a quitté atteint d’une dégénérescence cortico-basale, un syndrome parkinsonien en quelque sorte. Mercure-cerveau-rein, la boucle est bouclée.
    Mes troubles sont moins prononcés que les vôtres, mais j’ai constaté une très grande sensibilité au sel, même naturel, surtout le soir (insomnie et/ou polyrurie nocturne). Je suis aussi obligé de déconcentrer les légumes en deux eaux de cuisson afin d’alléger la charge minérale des légumes cuits. je peux ainsi garder un relativement bon sommeil, malgré une prostate hypertrophiée. J’ai 72 ans. Félicitations pour votre honnêteté intellectuelle!

  22. Symphonie dit :

    Quand vous dites : « la déshydratation et la surconsommation de sel. Celles-ci peuvent considérablement ABAISSER la tension artérielle, et c’est de ce problème fondamental que j’aimerais vous alerter et terminer cette première partie. »
    N’est-ce pas plutôt le contraire ?
    Autrement j’aime bien vos articles pour l’information qu’ils contiennent en les agrémentant de votre histoire personnelle

  23. Anick Grall de Nimo dit :

    Bonjour, j´habite au Venezuela et nous avons un médecin (Dr. Gracian Rondón)formé en allopathie mais naturiste par conviction. Ses indicacions pour cette pathologie ce sont: AUCUNE proteine animale et l´usage de la fleur de sel(sel marin sans additifs).
    Le Dr. peut etre contacter par Internet, je suis sure quíl voudrait colaborer.

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