Après les vacances, la chaleur et le farniente, il est temps de remettre les gaz
Finie la sieste au doux chant des cigales : la rentrée approche. Voici quelques conseils personnels pour une rentrée sereine et productive.
Travaillez sur le positif !
Lorsque j’étais petit (10 ans environ), j’avais un rituel pour le dernier bain de mer. Je me prélassais dans les vagues en me disant « cette fois c’est le dernier bain », et j’angoissais… Je pensais à tout ce qui m’attendait et dont je n’avais pas envie. Le retour vers la grisaille, les contraintes horaires matinales (je n’ai jamais été du matin), les programmes de l’année… bref il fallait presque me sortir de force de l’eau et de ma rêverie.
Sincèrement, et si vous le pouvez, évitez cet état. Mettez-vous en méditation sur la plage ou faites la planche et repensez à toute la bonne énergie que vous avez accumulée.
Une vie heureuse est une vie sans regrets : méditez cette sage parole. Si le temps ou l’emploi du temps n’ont pas été tout à fait ce que vous souhaitiez, dites-vous que ce n’est pas si grave et que ce sera mieux l’an prochain.
Mettez de l’ordre partout !
Pas seulement dans les placards de votre chambre et votre bureau, mais aussi dans votre tête et vos projets, car il n’y a rien de mieux pour se remettre à la tâche. Puis pensez à organiser à l’avance votre emploi du temps car il n’y a rien de pire pour se fatiguer très vite que la procrastination[1] ! C’est l’exemple même du « laisser aller » mental qui vous fera plus de mal que de bien.
Ici encore, positivez : pensez à toutes les satisfactions que vous apportera cette nouvelle année « scolaire ». Organisez votre emploi du temps, et prenez de l’avance sur les événements : cela n’a que des avantages !
Faites de même pour votre alimentation. Oubliez les petits déjeunez tardifs, les barbecues improvisés, les coupes glacées et les excès d’alcool.
Reprenez vos bonnes habitudes :
Un petit-déjeuner avec peu de sucres (évitez le pain et les fruits, à l’exception des fruits rouges que je conseille quotidiennement), suffisamment de protéines (laitages de chèvre ou de brebis, fromage), sans oublier les graines de lin moulues sur les fruits rouges.
Un déjeuner où vous alternerez viandes et poissons avec un crudité en entrée, une bonne assiette de légumes verts et colorés, si besoin un yaourt et des fruits de saison pas trop mûrs (pour ne pas augmenter l’apport en sucres).
Une collation de 16 ou 17 heures avec quelques fruits secs : noix, noix de cajou, noix de pécan, amandes… et deux morceaux de chocolat noir, avec éventuellement un fruit comme une banane, une poire ou une pomme.
Un dîner pas trop tardif et plutôt végétal en n’oubliant pas les potages, les salades composées avec du chou rouge et des épinards, les avocats, et quelques céréales sans gluten comme le riz ou le sarrasin, accompagnées de légumineuses comme les lentilles ou les haricots.
Faites attention à vos apports en bonne huiles végétales comme l’huile d’olive et de colza, ainsi qu’à votre hydratation[4] tout au long de la journée : un cerveau en forme doit être hydraté, au réveil comme au coucher.
N’oubliez surtout pas de consommer (sauf intolérances alimentaires) quelques noix, noix de cajou, noix de pécan, amandes et noisettes. Rajoutez aussi dans vos plats toutes les épices à votre disposition, ainsi que de l’ail, des oignons, des échalotes.
La rentrée, c’est le moment de faire un petit bilan biologique
N’attendez pas forcément que la proposition vienne de votre médecin. Mieux vaut prévenir que guérir, et les quelques sous que vous dépenserez si vous allez de vous-même faire un petit « check up » peuvent vous faire économiser beaucoup. N’oubliez pas qu’en France, il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance pour vous rendre dans un laboratoire d’analyse[5].
Si vous avez trop ou mal mangé, faites un dosage de cholestérol, un dosage de sucre sanguin à jeun (glycémie) et si vous avez abusé de l’alcool faites un petit bilan hépatique (transaminases, gamma GT).
Mais plus important encore, abordez la rentrée en vous assurant que vous ne manquez pas :
- De fer : faites doser la ferritine. C’est très important pour les adolescents et plus encore pour les jeunes femmes qui sont réglées ;
- De zinc : très important pour assurer une bonne immunité hivernale et un bon équilibre hormonal (thyroïde) ;
- Et surtout de vitamine D car l’exposition au soleil de l’été n’est pas une garantie de ne pas en manquer. Cette vitamine est capitale, non seulement pour votre santé osseuse et votre immunité, mais aussi pour la prévention de bon nombre de maladies[6].
Les résultats de ces dosages vous inviteront (ou non) à vous supplémenter préventivement, par exemple de septembre à novembre pour améliorer la forme et prévenir les infections de l’hiver.
Vous pouvez les communiquer à votre médecin ou prendre les suppléments nutritionnels appropriés en suivant les conseils de mes lettres ou de la pharmacie qui vous les a proposés.
Dans tous les cas, je recommande de faire une cure d’un à deux mois, de mi-septembre à mi-novembre, avec au cours d’un repas un complément dit « multivitamines et minéraux ». Il en existe de nombreux sur le marché. Préférez les formes naturelles comme :
- Supervital [7] ou Trésor de vie[8] de Vitall + que vous trouvez également en pharmacie ;
- Ixeaboost[9] de Nutrixeal ;
- Ergycébé[10] de Nutergia que vous trouvez en pharmacie ;
- Daily 2 Time release[11] de Supersmart.
Mon petit secret contre le « coup de mou » de la rentrée
Cela fait longtemps que je prends pendant un mois début septembre et que je renouvelle en janvier :
- 2 gélules de Phytomind[12] de « Super Nutrition », 10 minutes avant le petit déjeuner et le déjeuner. C’est un complexe de stimulants naturels du cerveau qui contient du gingko biloba et du bacopa monnieri, indiqués pour stimuler la mémoire. Il contient aussi l’algue Klamath[13],[14] qui apporte, par gélule, environ 1 milligramme de phénéyléthylamine (appelée « hormone de l’amour »[15]), du Mucuna pruriens, qui stimule la dopamine (le médiateur chimique de « l’envie d’avoir envie »), et le ginseng sibérien, un tonique adaptogène[16].
- 1 gélule matin et soir d’Hericium bio[17], un champignon qui stimule autant la mémoire et le psychisme que la digestion et l’assimilation. Il stimule le « Neuronal Growth Factor » (N.G.F.), le facteur de régénérescence des neurones, en particulier des neurones de l’hippocampe (la partie du cerveau qui gère la mémorisation).
Et contre la mémoire qui flanche ?
C’est souvent un motif de consultation : « docteur j’ai des problèmes de mémoire »… et le docteur de répondre : « ne vous inquiétez pas, moi aussi ! ».
La mémoire se dégrade naturellement avec l’âge. Parfois c’est la mémoire immédiate qui est touchée : on ne se rappelle plus ce que l’on est venu chercher dans une pièce. D’autres fois, ce sont les noms propres. C’est en général bénin et il est rare que le médecin préconise des tests de mémoire qui peuvent cependant s’avérer utiles si vous craignez une réelle dégradation du potentiel cognitif.
N’oubliez pas qu’une bonne mémoire dépend avant tout :
- D’une bonne alimentation, telle que je l’ai décrite ci-dessus ;
- D’une activité physique régulière, par exemple 30 minutes par jour de marche rapide ou de natation ;
- D’une bonne hydratation[18] de l’organisme.
Le ginkgo biloba[19] est reconnu par l’OMS comme étant utile en cas de pertes de mémoire. Par sa richesse en flavonoïdes antioxydants, cette plante combat la fatigue et les difficultés de concentration.
Je vous conseille d’essayer, voire d’alterner, en périodes de stress ou d’examens, des « suppléments mémoire » comme :
- Action mémoire[20] de Vitall +, une association synergique de six acides aminés, de Vitamine B6 et substances végétales stimulantes impliquées dans le métabolisme des fonctions cérébrales d’assimilation et de mémorisation. Vous pouvez le prendre à raison de deux comprimés par jour, en dehors des repas pendant de longues périodes.
- Mémotonic de Copmed, qui associe au ginkgo et au bacopa des vitamines B9 et B12 ainsi que du mémophénol, une substance brevetée qui a fait ses preuves au cours d’études cliniques chez des séniors ainsi que des étudiants.
Un dernier conseil…
Comment voulez-vous vivre en forme et en joie si vous vous habillez tristement ?
J’ai la chance d’habiter le sud de la France où l’exubérance vestimentaire est parfois exagérée. Mais quand je me déplace dans d’autres régions de France, je ne vois que du noir, du marron ou du triste bleu foncé. Un peu de couleur met certainement du baume au cœur, pensez-y !
Je vous souhaite une bonne rentrée.
Surveillez bien votre boîte mail,
Docteur Dominique Rueff
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