Et si, une fois de plus, le professeur Montagnier avait eu raison ?
Cher ami, chère amie,
L’épidémie hivernale de bronchiolite a relancé le débat : et si la gravité de ces infections aiguës du jeune enfant – pouvant potentiellement conduire à une détresse respiratoire – était liée à la fois à un virus (celui de la bronchiolite) et à des bactéries telles que le mycoplasme pneumoniae[1] ?
Il faut savoir que la recherche sur le lien entre la présence de bactéries et la réplication des virus a démarré dans les années 1990, lorsque le professeur Luc Montagnier a découvert une bactérie de type Mycoplasme dans la cellule d’un malade séropositif au VIH, le virus du SIDA[2]. Cela a permis d’initier le traitement des maladies respiratoires par des antibiotiques agissant sur les germes qui « coopèrent » avec les virus, comme les mycoplasmes intracellulaires et les germes de parodontites[3]. Ces germes « coopérants » augmentent lors de dysbioses[4] locales, pulmonaires, buccales ou digestives, et ils sont tous colonisés par le virus lors d’une infection.
Pendant l’épidémie du Covid-19, vous avez certainement rencontré des soignants qui affirmaient : « Le SARS-CoV-2 est un virus, les antibiotiques ne servent à rien puisque ce n’est pas une bactérie. » Pourtant, le coronavirus utilise les bactéries pour se propager, elles lui servent de réservoir. Récemment, une équipe de chercheurs italienne[5] dirigée par le professeur Carlos Brogna a démontré l’intérêt de certains antibiotiques face au coronavirus, y-compris dans le traitement de ce que l’on nomme aujourd’hui le « Covid long ».
Dès mars 2020, les autorités sanitaires préconisaient de traiter les malades seulement avec du Doliprane. Malgré tout, un grand nombre de médecins du monde entier, opposés à cette politique sanitaire, ont continué à traiter leurs malades comme ils en avaient l’habitude en cas de « pneumopathies atypiques », avec de de l’azithromycine (un antibiotique) et du zinc. Or, de nombreux médecins ont rapporté avoir observé une chute du nombre d’hospitalisations, de décès et de Covid long.
D’ailleurs, contrairement aux interdictions des autorités et au risque de nombreuses sanctions, nombre de patients ont été soignés du Covid avec des antibiotiques, associés ou non à l’ivermectine… C’est en tous cas ce qu’affirme une publication[6] de « France Soir » paru en novembre dernier, qui relate un entretien avec le docteur Claude Escarguel[7]. Voici un extrait de l’interview :
« FranceSoir : En quoi cette nouvelle confirmation par le Dr Carlo Brogna de l’existence des bactéries « coopérantes » à la réplication d’un virus dans le corps humain est-elle déterminante ?
Claude Escarguel : Malheureusement, les confirmations, en 1992 et en 1998, de la découverte du Pr Montagnier et les excellents résultats des traitements précoces contre le Covid-19 qui ont sauvé de nombreuses vies, n’ont pas suffi à convaincre la communauté scientifique et les responsables de la gestion de la pandémie de Covid-19 de l’efficacité de ces traitements ainsi que de la nécessité de les généraliser au plus vite. »
Les observations du Dr Brogna remettent d’importantes questions sur la table :
– Pourquoi les responsables de la gestion de cette pandémie ont-ils refusé de prendre sérieusement en considération les découvertes du Pr Montagnier et nos travaux scientifiques de 1992 et de 1998, alors que nous n’avons cessé de les alerter depuis le mois de mars 2020 ?
– Pourquoi l’information sur la réussite des traitements précoces n’a-t-elle pas été diffusée massivement par les autorités et par l’Ordre des médecins ?
– Pourquoi les médecins qui soignaient se sont-ils vu interdire l’utilisation des traitements précoces et pourquoi ont-ils fait l’objet de procédures disciplinaires pour les avoir prescrits ?
– Pourquoi le paracétamol, le rivotril, puis les injections de substances géniques expérimentales ont-ils été préférés aux traitements qui visaient autant le virus que ses co-infections ?
– Pourquoi les dizaines de courriels envoyés aux autorités sanitaires, à l’Ordre des médecins et au pouvoir politique sont-ils restés lettre morte ?
Si l’on avait écouté à temps le professeur Montagnier, des dizaines de milliers de décès auraient probablement pu être évités, en utilisant largement et précocement des antibiotiques efficaces.
Une pétition pour rétablir l’honneur du professeur Montagnier
À l’occasion de l’anniversaire de la mort du professeur Montagnier, le docteur Claude Escarguel a récemment lancé une pétition[8] visant à lui décerner un deuxième prix Nobel de médecine à titre posthume, pour avoir initié le traitement des maladies virales respiratoires par les familles d’antibiotiques actifs sur les bactéries coopérant avec les virus.
Cette action paradoxale d’un antibiotique dans une infection virale respiratoire n’a pu être validée que par la piste ouverte par le professeur Montagnier à propos du lien entre la bactérie mycoplasme et le SIDA.
Après avoir été critiqué, humilié, traité de sénile par beaucoup de ses confrères et par les autorités sanitaires, il serait tout à fait logique que le professeur Luc Montagnier, comme pour le capitaine Dreyfus, voie son honneur rétabli. Ceux qui l’ont suivi sont les initiateurs d’un big-bang thérapeutique qui devrait sauver de milliers de vies dans le monde entier, grâce au traitement précoce des maladies virales respiratoires par certaines familles d’antibiotiques.
La Fondation Montagnier pour pérenniser les travaux et les recherches du professeur Montagnier
Pour les mêmes raisons, un groupe de soignants fidèles à la mémoire du professeur Montagnier travaille à la pérennisation de ses travaux à travers la Fondation Montagnier, créée par le professeur lui-même en 2008[9]. Voici comment la présentait son actuel président (Ali Benouari) lors des obsèques du professeur Montagnier, le 22 février 2022 au cimetière du Père Lachaise :
« En me confiant la responsabilité de créer et de gérer cette Fondation pour faire connaître ses travaux et perpétuer son nom, il m’a fait un immense honneur que je porte comme une lourde charge. Cette Fondation, à laquelle les autorités suisses ont accordé le statut d’utilité publique, appartient moralement à la famille Montagnier et à sa famille scientifique. Il leur appartient désormais de l’investir afin de poursuivre son œuvre. Je ne vous cacherai pas les innombrables difficultés qu’elle a dû surmonter depuis sa création. Elle a fonctionné jusqu’ici grâce aux dons d’âmes généreuses, mais cela ne suffit pas, hélas, pour financer les travaux de recherche menés au sein de son laboratoire.
Le professeur Montagnier en était convaincu et s’est dépensé sans compter pour trouver des partenaires afin de financer la mise au point de tests de diagnostic spécifiques permettant de prévenir l’apparition des maladies, notamment neurodégénératives, et de pouvoir les traiter à un stade précoce. »
Il s’agit de développer de nouvelles technologies, dans le but de promouvoir une médecine prédictive et préventive pour des pathologies chroniques dont l’origine est mal ou non identifiée (Parkinson, Alzheimer, autisme, maladie de Lyme…). Pour cela, elle doit disposer de moyens permettant de financer un laboratoire de recherches à haut niveau d’innovation. Elle lance donc sur le site de la Fondation un appel aux dons, auquel vous pouvez répondre si vous le souhaitez en cliquant sur ce lien : https://montagnier.net/flm/fr/faire-un-don/#donation-bank
Je ne voudrais pas conclure cette lettre sans citer les dernières phrases de l’hommage rédigé par le professeur Didier Raoult, que le docteur Skorupka a lu, avec beaucoup d’émotion, le jour des obsèques du professeur Montagnier :
« Cette personnalité hors du commun sortait des sentiers battus mais n’aurait jamais pu faire les découvertes qu’il a faites sans sortir des sentiers battus. Il faisait partie de ces découvreurs qui tâtonnent et ne peuvent pas découvrir à chaque fois qu’ils tentent une nouvelle hypothèse. Le fait qu’un certain nombre de ces hypothèses ne se soient pas confirmées ne peut justifier en aucun cas qu’on le couvre d’opprobre. Il reste celui qui a créé le laboratoire qui a permis la découverte de l’agent infectieux le plus important de tout le XXème siècle. Il mérite toute notre reconnaissance et notre plus profond respect. Son nom passera le temps et les siècles, alors que tous ceux qui se sont moqués de lui et l’ont insulté auront disparu et n’auront laissé aucune trace dans l’histoire.
Au revoir Monsieur Montagnier. »
À bientôt,
Docteur Dominique Rueff
Encore merci docteur pour tout ce que vous m’avez apporté depuis la lecture de » mieux que guérir »
Je me suis sorti d’une cardiopathie sévère grâce entre autre à la choline .Les cardiologues me disaient condamné J’ai retrouvé un coeur magnifiquement calé à 63. Je me suis soigné pour une dysbiose et cobalamine après la lecture du dr Braverman
Salutations respectueuses JL Lemarre
Encore merci docteur pour vos lettres que je garde précieusement dans mon dossier médical.
gros merci aussi pour cette lettre qui rend hommage au professeur Montagnier et à ses recherches. Difficile d’oublier le silence du monde médical et de l’État lors de sa disparition…
En ce qui concerne le covid y a-t-il toujours lieu de prendre en prévention le mélange homéopathique 11 souches 3 fois par semaine de la pharmacie Gal.
Une réponse de votre part aiderait tous les non vaccinés…
Non je ne pense pas que cela soit absolument nécessaire. Par contre il faut se prémunir de la grippe avec les moyens que j’évoque en résumé dans ma lettre de décembre et toujours en hiver, prendre zinc, vitamine C et bien ajuster son taux de vitamine D3